1. Optimiser le TCO : définir le juste besoin et le bon véhicule

Pour GRTgaz, Bernard Falcou ne dira pas le contraire : « Nous travaillons sur les besoins des utilisateurs pour mettre en face le bon véhicule et les bons équipements. Nous cherchons aussi à harmoniser la flotte en misant sur un modèle unique par type de véhicules, par exemple le Jumper de Citroën pour les utilitaires. Une fois identifiés le modèle et les options, nous n’en bougeons plus. »

Chez GRTgaz, cette analyse des besoins aide aussi à diminuer le nombre de véhicules : « Nous déterminons pour chaque équipe le parc le mieux adapté et nous regardons s’il est possible de retirer un véhicule ou de remplacer un fourgon par un modèle plus léger », complète Bernard Falcou.

Affiner les car policies et les contrats

Un des risques, lors de l’analyse des besoins, reste de « sur-dimensionner ou sous-dimensionner, ce qui est particulièrement vrai pour les utilitaires », prévient Baudouin de Mégille, auparavant à la tête de Veolia Environnement et aujourd’hui consultant. Car si l’analyse peut apparaître relativement simple pour des VU employés par une catégorie homogène de conducteurs, il n’en est pas de même pour toutes les flottes.

Gestionnaire d’un parc de 450 véhicules dont 420 VP pour Orangina Schweppes, Jean-Pierre Tran recherche pour sa part « les contrats les plus personnalisés. L’objectif reste de lisser les budgets dans le temps et de payer le juste euro alors que notre activité, tributaire de la météo, est cyclique. » Ce qui nécessite souvent l’embauche de collaborateurs sur du court ou moyen terme, entre autres pour la mise en rayon des bouteilles dans les supermarchés.

Pour répondre à cette contrainte, le spécialiste des boissons a négocié avec Hertz des contrats sur des durées de 1 à 18 mois. « Principal avantage : nous ne payons que le temps où nous disposons du véhicule, sans pénalités si nous annulons parce qu’un collaborateur ne s’est pas présenté », ajoute Jean-Pierre Tran.