Publi-Communiqué

1. Pneus hiver : maîtriser les aspects techniques

Les pneumatiques hiver se distinguent de leurs homologues « été » par deux aspects essentiels.
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1. Pneus hiver : maîtriser les aspects techniques

D’abord par le mélange de gomme dont la forte teneur en silice leur permet de rester plus souples et de mieux adhérer à la route avec une température extérieure basse. D’où leur appellation de « thermogommes ». Ensuite par le profil de leurs pavés de gomme. D’ordinaire pleins, ceux-ci sont découpés en lamelles. Cette flexibilité génère un phénomène de succion sur la chaussée, avec à la clé un meilleur pouvoir directionnel et une plus grande motricité, notamment sur sol enneigé. Rappelons qu’il s’agit de pneus hiver et non neige.

De manière optimale, les pneus hiver doivent être utilisés de novembre à mars car ils ne sont pas (plus) réservés au roulage en conditions extrêmes. Pourquoi ? Avec une température sous les 7° C, leur efficacité devient supérieure à celle des pneus été, même si le sol est sec et plus encore s’il pleut. Pour les reconnaître, les pneus hiver portent sur leurs flancs un logo constitué de trois pics et d’un flocon de neige (3PMSF).

Enfin, il existe plusieurs types de pneus hiver : les « alpins » pour l’Europe centrale et de l’Ouest, les « nordiques » pour les conditions sévères des pays du Nord, ou encore les pneus cloutés, aujourd’hui interdits en France. Certains manufacturiers proposent des enveloppes dites « quatre saisons ». Cependant, comme les performances d’un pneu découlent toujours d’un compromis, ils offrent généralement des prestations moyennes sur tous types de surface.

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