
Des tests ont révélé qu’à 80 km/h sur la neige, une voiture chaussée de pneus hiver s’arrêtait en 60 m, contre 140 m pour une voiture équipée de pneus été…
Sous la pluie, la démonstration est bien entendu un peu moins parlante, même si les distances de freinage sont encore raccourcies de 20 % par rapport à un pneu été. Mais des différences se font sentir depuis le volant et c’est bien là un élément capital. Car pour se sentir en sécurité, un conducteur doit en effet avoir un bon ressenti de sa voiture, notamment grâce aux informations que vont lui remonter les pneus sur l’état de la chaussée. Et dans une situation d’urgence, cela fait toute la différence ! Lors d’une manœuvre d’évitement par exemple, une gomme progressive permet à la voiture de dériver tout en douceur. Ce qui peut participer à l’évitement d’une collision : le conducteur sera resté confiant et aura effectué les bons gestes.
À noter qu’avec des pavés de gomme plus hauts que ceux des pneus été, les pneus hiver bénéficient de canaux d’évacuation plus creusés et donc plus efficaces en cas de fortes pluies, et cela indépendamment de la température extérieure.
CAHIER PRATIQUE : les pneus hiver
- CAHIER PRATIQUE LES PNEUS HIVER
- « Le remplacement sur nos sites évite à nos collaborateurs de se déplacer » : Alain Ducroux, Roche Diagnostics
- « S’organiser très en amont pour obtenir un service de qualité maximale » : Élisabeth Portaz, AG2R La Mondiale
- 1. Pneus hiver : maîtriser les aspects techniques
- 2. Pneux hiver : prendre en compte la sécurité
- 3. Pneus hiver : raisonner en coût complet
- 4. Pneus hiver : gérer au mieux les permutations
- 5. Pneus hiver : opter pour le changement sur site
- 6. Pneus hiver : anticiper l’approvisionnement
- 7. Pneus hiver : optimiser stockage et gardiennage