2015, année des records pour la LLD

Avec 1 227 969 véhicules gérés en 2015, la LLD a signé une très bonne année. Et le SNLVLD, anticipe une année 2016 au moins aussi porteuse.
1877
2015, année des records pour la LLD

Sur l’ensemble de 2015, l’augmentation du parc géré par les loueurs s’est affichée à 6,5 % avec 445 360 nouveaux véhicules. Cette croissance a été de fait soutenue par le parc en fleet management (+ 10,6 %) qui a atteint 318 405 véhicules. Le parc en LLD, avec 1 227 969 véhicules au total, a connu de son côté une croissance de 3,3 %, supérieure au chiffre de 3 % enregistré en 2014.

« Il s’agit d’une très bonne année 2015 et la croissance devrait également être supérieure à 3 % en 2016 », a estimé François-Xavier Castille, président du SNVLD, lors d’une conférence de presse. La LLD a ainsi conforté sa présence, avec 60,9 % du marché VL des flottes d’entreprises (60,8 % en 2014).

Au quatrième trimestre 2015, 124 883 VL ont été mis à la route par les adhérents du SNVLD, soit + 8,6 % par rapport à 2014. Cette performance est liée, a souligné le syndicat, au segment des VP qui a enregistré, en LLD, une croissance de 14,7 % au dernier trimestre (+ 10,6 %) sur un an, alors que le marché des VUL a affiché une baisse de 5,6 % liée à « l’allongement des contrats ». Selon Stéphane Copie, responsable de la commission opérations du SNLVLD, « la durée des contrats (VP et VUL confondus) a continué à s’allonger pour atteindre les 40 mois. »

Côté véhicules verts, la croissance est restée lente « les entreprises étant sur ce créneau moins pionnières que les particuliers », a pointé le syndicat. Qui indique cependant que 37 % des modèles électriques présents sur le parc français ont été immatriculés par les loueurs. Au dernier trimestre 2015, les loueurs ont immatriculés 2 243 véhicules électriques et 2 018 hybrides (diesel et essence).

Qui de 2016 ? Pour Laurent Corbellini, porte-parole du SNLVLD, les loueurs ont encore de belles marges de croissance : « Sur 4,2 millions de véhicules immatriculés par les entreprises, selon les chiffres 2012, plus de 2 millions ne passent pas par les loueurs. »

À noter que le SNLVLD travaille actuellement à « la redéfinition de l’état standard des véhicules lors de la restitution, afin de rendre cette étape plus transparente et plus claire », a complété Laurent Corbellini, mais aussi à une infrastructure connectée commune pour l’ensemble de la profession.