
Sur l’ensemble de 2015, l’augmentation du parc géré par les loueurs s’est affichée à 6,5 % avec 445 360 nouveaux véhicules. Cette croissance a été de fait soutenue par le parc en fleet management (+ 10,6 %) qui a atteint 318 405 véhicules. Le parc en LLD, avec 1 227 969 véhicules au total, a connu de son côté une croissance de 3,3 %, supérieure au chiffre de 3 % enregistré en 2014.
« Il s’agit d’une très bonne année 2015 et la croissance devrait également être supérieure à 3 % en 2016 », a estimé François-Xavier Castille, président du SNVLD, lors d’une conférence de presse. La LLD a ainsi conforté sa présence, avec 60,9 % du marché VL des flottes d’entreprises (60,8 % en 2014).
Au quatrième trimestre 2015, 124 883 VL ont été mis à la route par les adhérents du SNVLD, soit + 8,6 % par rapport à 2014. Cette performance est liée, a souligné le syndicat, au segment des VP qui a enregistré, en LLD, une croissance de 14,7 % au dernier trimestre (+ 10,6 %) sur un an, alors que le marché des VUL a affiché une baisse de 5,6 % liée à « l’allongement des contrats ». Selon Stéphane Copie, responsable de la commission opérations du SNLVLD, « la durée des contrats (VP et VUL confondus) a continué à s’allonger pour atteindre les 40 mois. »
Côté véhicules verts, la croissance est restée lente « les entreprises étant sur ce créneau moins pionnières que les particuliers », a pointé le syndicat. Qui indique cependant que 37 % des modèles électriques présents sur le parc français ont été immatriculés par les loueurs. Au dernier trimestre 2015, les loueurs ont immatriculés 2 243 véhicules électriques et 2 018 hybrides (diesel et essence).
Qui de 2016 ? Pour Laurent Corbellini, porte-parole du SNLVLD, les loueurs ont encore de belles marges de croissance : « Sur 4,2 millions de véhicules immatriculés par les entreprises, selon les chiffres 2012, plus de 2 millions ne passent pas par les loueurs. »
À noter que le SNLVLD travaille actuellement à « la redéfinition de l’état standard des véhicules lors de la restitution, afin de rendre cette étape plus transparente et plus claire », a complété Laurent Corbellini, mais aussi à une infrastructure connectée commune pour l’ensemble de la profession.