
Audi

« En 2016, nos ventes aux flottes ont progressé de 11 % par rapport à 2015, avec un total de 21 585 immatriculations. Sur le segment A, nous avons maintenu nos ventes dans un contexte de transition avec le facelift de l’A3 mi-2016. Sur le segment B, nous avons profité de l’A4 en année pleine, soit 5 934 unités et une part de marché de 1,30 % sur le segment. Sur un segment C concurrencé par les SUV, nous avons commercialisé 1 716 A6 et 261 A7. Enfin, avec les SUV, nous avons comptabilisé 5 646 immatriculations avec un Q5 en fin de vie, le facelift du Q3, l’arrivée du Q2 et le lancement...
Audi

« En 2016, nos ventes aux flottes ont progressé de 11 % par rapport à 2015, avec un total de 21 585 immatriculations. Sur le segment A, nous avons maintenu nos ventes dans un contexte de transition avec le facelift de l’A3 mi-2016. Sur le segment B, nous avons profité de l’A4 en année pleine, soit 5 934 unités et une part de marché de 1,30 % sur le segment. Sur un segment C concurrencé par les SUV, nous avons commercialisé 1 716 A6 et 261 A7. Enfin, avec les SUV, nous avons comptabilisé 5 646 immatriculations avec un Q5 en fin de vie, le facelift du Q3, l’arrivée du Q2 et le lancement du Q7. À noter que nous avons immatriculé 109 Q2 en 2015, et enregistré une bonne performance sur les commandes en quatre mois à partir de son lancement. Autre précision, les SUV, en progression de 34 % en 2016, ont représenté 23,5 % d’un marché global des flottes des VP en hausse de 5 %.
Pour 2017, l’objectif est de maintenir cette croissance avec l’A4 et la nouvelle A5 Sportback en Business Line (TDI 190, 46 430 euros TTC, 114 g) attendue sous peu. Avec les SUV, nous profiterons du Q2 en année pleine (TDI 116 Business Line, 30 300 euros TTC, 114 g) et de l’arrivée du nouveau Q5, également décliné en Business Line (TDI 116 Business Executive, 45 350 euros TTC, 117 g).
Dans le domaine de l’électro-mobilité, nous misons sur la gamme e-tron avec l’A3 Sportback hybride rechargeable essence et le Q7 hybride rechargeable diesel. En 2016, 500 A3 e-tron ont été commandées dont 230 par des entreprises ; de même, le Q7 e-tron a été commercialisé à 70 % auprès des entreprises.
Pour les services, l’offre de LCD Audi rent est disponible dans 42 sites, rejoints en 2017 par 10 à 15 nouveaux sites. Pareillement, l’offre Audi Twin Service, pour un entretien réalisé par deux techniciens en moins de 90 minutes, est proposée dans 34 sites ; nous visons 45 sites à fin 2017. »
BMW

« En 2016, auprès des entreprises hors LCD, BMW a immatriculé 22 791 véhicules, soit une croissance de 15,5 % par rapport à 2016, et Mini 5 651 (+ 20,7 %). Dans ce cadre, la LLD a été performante pour BMW à + 20,5 %, alors que les sociétés et administrations ont progressé de 7,4 %. Pour Mini, cette évolution a été soutenue sur les deux canaux, à la fois en LLD et en sociétés et administrations, avec respectivement + 14,7 % et + 23,2 %. Les ventes entreprises tirent d’ailleurs les performances globales des deux marques de + 13 % pour BMW et + 11,8 % pour Mini.
En 2016, les ventes de la gamme iPerformance ont été réalisées auprès des entreprises à 44,2 % pour l’hybride rechargeable, et à 52,5 % pour les modèles électriques de BMWi – avec 707 ventes pour l’i3 sur un total de 1 347. En 2017, nous mettrons en avant le Countryman hybride rechargeable (tarif inférieur à 40 000 euros TTC), et la Série 5 hybride rechargeable (à partir de 55 900 euros).
Cette année, BMW va aussi chercher à conquérir la clientèle des TPE-PME entre autres par le biais de la LLD, tout en poursuivant la fidélisation des grands comptes ; pour sa part, Mini va continuer à installer sa gamme auprès des entreprises. Dans ce but, Mini mise sur le nouveau Countryman (à partir de 29 400 euros en Business) mais aussi sur le Clubman (à partir de 25 900 euros en Business). Du côté de BMW, nous continuons à nous appuyer sur le best-seller X1, les Série 2 Active Tourer et Gran Tourer, et la nouvelle Série 7, première des ventes de sa catégorie, mais aussi bien évidemment sur les Série 1 et Série 3.
En 2016, dans la cinquantaine de Business Centers, nous avons travaillé les fondamentaux avec des séances de coaching au sein des concessions. En 2017, nous consoliderons cette démarche de structuration. Pour BMWi, nous avons élargi le réseau (44 nouveaux agents nommés en 2016) et poursuivons la formation de ces agents à la clientèle entreprises. »
Citroën Business

« les marques Citroën et DS ont enregistré 110 000 commandes en 2016, soit + 2 % par rapport à 2015. Ce total comprend 54 000 VUL. Ce chiffre peut être porté à 61 000 en incluant les VD et les particuliers qui acquièrent des véhicules à vocation professionnelle, soit 15,4 % de part de marché. L’an passé, pour éviter d’entrer dans une guerre des prix, nous avons perdu un grand compte important, soit 2 000 immatriculations. En revanche, nous avons connu une forte croissance auprès des petits parcs, un élément très positif alors que nous voulons rééquilibrer l’activité entre grands comptes et petites flottes.
En 2017, nous visons 68 000 livraisons de VUL, soit 17,0 % de part de marché, pour reprendre la deuxième place sur ce marché. Pour ce faire, nous misons sur le nouveau Jumpy en année pleine, avec un objectif d’au moins 15 000 livraisons. Cette année, nous commercialiserons de nouvelles versions de ce Jumpy : XL (longue) avec porte latérales électriques ou les versions cabine approfondie ; nous avons aussi homologué de nouvelles versions avec les carrossiers partenaires, entre autres pour les ambulances.
Autre modèle important, la C3 VU pour laquelle nous attendons 13 à 14 000 livraisons en 2017. Avec ce modèle, nous proposons une version Business R réversible, ce qui permet d’accroître la valeur résiduelle et d’aligner des loyers compétitifs. Ce modèle est produit dans l’usine de Trnava en Slovaquie, ce qui génère un surcroît de compétitivité sur les tarifs – un point très important pour les dérivés fiscaux. Pour ces dérivés fiscaux, nous voulons à terme nous rapprocher des niveaux d’activité des leaders, deux à trois fois plus importants que le nôtre.
Avec les VP, nous avons atteint 50 000 prises de commande flottes hors LCD pour Citroën, auxquelles s’ajoutent 6 000 unités avec DS, soit un recul de 3 %. Ce résultat s’explique par le fait que nous attendions l’arrivée de la nouvelle C3 qui pèse un quart de nos ventes en b to b. Avec cette C3, nous visons 21 000 livraisons auprès des flottes en 2017, alors que les commandes sont déjà bien engagées.
Nous parions aussi sur la dernière version du C4 Picasso présentée au Mondial de Paris, pour conserver son premier rang et ses 31 % de parts de marché sur le segment C. Ce C4 Picasso valorise notamment sa connectivité et ses nombreuses aides à la conduite, tout en conservant sa modularité et son habitabilité. Autre modèle, le Space Tourer en année pleine, avec un objectif de 1 400 unités auprès des flottes, dont 1 100 Space Tourer et 300 Jumpy VP. À noter que tous nos modèles se déclinent en version Business.
Notre réseau professionnel comprenait 84 Business Centers labélisés à la fin du troisième trimestre 2016. Ces centres doivent respecter un certain nombre de critères, avec des audits tous les semestres. Ce réseau va progresser cette année alors que notre cible optimale est d’atteindre une centaine de points de vente. »
Fleet & Business Sales FCA – Fiat France

« Dans un marché global “Pure Fleet” en hausse de 9 % et sur un total de 467 000 véhicules (VP) vendus aux professionnels, le Groupe FCA a progressé de 19 % auprès de cette clientèle des sociétés et de la LLD – canaux qui constituent notre priorité. Au total en 2016, nous avons livré 28 300 véhicules, dont 12 000 VP et 16 300 VU, contre 24 300 en 2015 (10 000 VP et 14 300 VU).
Dans la catégorie des crossovers urbains passée de 32 000 à 35 000 véhicules de 2015 à 2016, nous avons été portés par la Fiat 500X et la Jeep Renegade, avec une part de marché qui s’établit à 10 % de ce segment. Sur le marché des VUL, nous avons été aidés par le passage Euro 5-Euro 6 anticipé par un certain nombre de clients. À noter que sur ce sujet, nous ne recourons pas à l’AdBlue comme la plupart des concurrents mais à la vanne EGR Low Pressure pour respecter la norme Euro 6, ce qui amène à gagner en charge utile et à réduire les coûts d’utilisation.
Pour 2017, nous attendons un marché global plutôt stable avec des flottes toujours en croissance grâce à la reprise de l’investissement des entreprises. Du côté des VP, nous profiterons des Fiat Tipo et Alfa Romeo Giulia en année pleine, deux atouts importants sur des segments C et D qui pèsent un tiers du marché des flottes. Avec la Tipo SW en boîte robotisée, nous nous positionnons sur le créneau des taxis et des VTC.
Sont aussi attendus cette année le Stelvio, premier SUV d’Alfa Romeo, lancé au printemps, et le Jeep Compass, C SUV prévu à l’automne. Pour ces deux modèles, des versions Business sont à l’étude. En trois à quatre ans, le groupe a ainsi renforcé sa présence sur tous les segments porteurs des SUV : 500X, Renegade, Cherokee, Compass, Stelvio mais aussi Levante et Grand Cherokee. En gamme VU, de nombreux lancements ont eu lieu en 2016 dont celui du Fullback, sur un nouveau segment pour FCA, et du Talento, remplaçant du Scudo. Nous nous appuyons donc sur une gamme renouvelée et plus complète, sans oublier la récente version restylée du Fiorino.
L’an passé, nous avons lancé un programme de professionnalisation au sein des Business Centers, avec la mise en place de standards commerciaux mais aussi d’après-vente : interlocuteur dédié, priorité aux clients professionnels dans les ateliers, ouverture de ces ateliers dès 7 h 00 pour les professionnels, connexion wi-fi à disposition, etc. 22 Business Centers sont labélisés à ce jour et nous visons le chiffre de 30 en 2017, en misant plus sur la qualité que la volumétrie.
À noter que dans certains de nos grands centres, trois camions-ateliers se déplacent sur site pour les clients. Nous poursuivons également la démarche de professionnalisation des centres Fiat Professional pour la partie véhicules utilitaires, avec 149 distributeurs labélisés pros. »
Ford France

« Dans la continuité de 2015, nos immatriculations auprès des sociétés ont progressé en 2016 de 12,6 % pour les VP (8,6 % pour le marché) et de 11,6 % pour les VU (8,9 % pour le marché), en ligne avec nos objectifs. Nos parts de marché se situent très légèrement en dessous de nos objectifs, à 3,4 % pour les VP (3,2 % en 2015) et 6,3 % pour les VU (6,2 % en 2015). En 2016, nous avons immatriculé 15 212 VP et 26 337 VU, soit un total de 54 246 véhicules en incluant les 12 697 véhicules de la LCD. À ces chiffres s’ajoutent 1 000 véhicules immatriculés auprès de l’armée, et près de 1 000 auprès de la police et de la gendarmerie. Tous marchés confondus, nous avons immatriculé 104 704 véhicules en 2016. En intégrant la LCD, les ventes aux sociétés ont généré la moitié de ce total, contre 45 % en 2015.
Dans la gamme, nous mettons l’accent sur le premium Vignale que nous voulons développer auprès des flottes. Déjà existante sur les Focus, Kuga, Mondeo et S-Max, Vignale s’étendra à la nouvelle Fiesta lors de son lancement en juillet. Et toujours dans cette idée de commercialiser des véhicules plus sélectifs, nous allons mettre en avant la transmission intégrale sur les Kuga, Mondeo, S-Max, Galaxy et Edge – ce qui n’existe pas chez les autres constructeurs généralistes.
Nous tablons en outre sur une gamme complète de SUV avec l’Ecosport, le Kuga, l’Edge, mais aussi le pick-up Ranger. En parallèle, la gamme évolue : hors Ka+, les finitions Business se déclinent en diesel et en essence pour accompagner la mutation en cours des flottes.
Notre gamme de VU est récente et complète, avec une offre très étendue de carrossages. Sur ce segment, nous tirons profit de notre expérience des demandes très spécifiques des clients, notamment des marchés publics. Avec les petits parcs, notre part de marché s’élève à plus de 10 % grâce au réseau. Avec les très grands parcs, la situation diffère avec la présence très forte des constructeurs nationaux.
n 2017, nous profiterons également en année pleine de la finition Business sur toute la gamme de véhicules utilitaires ; de même, nous proposerons la transmission automatique sur les Connect, Custom et 2T.
Dans le réseau, nous continuons à déployer les Ford Stores : le chiffre de 50 sera atteint à la fin de l’année. Nous poursuivons aussi le développement des Business Centers et des Transit Centers ; l’objectif est d’arriver à une centaine de centres combinant les deux offres. Dans tous les cas, le niveau d’exigence va croissant envers les concessionnaires pour répondre aux demandes de clients sociétés. »
Hyundai Motor France

« Après 0,4 % en 2014 et 0,9 % 2015, notre part de marché auprès des entreprises est passée à 1,2 % en 2016, soit 5 600 immatriculations hors LCD. À noter que les professions libérales, l’essentiel de notre clientèle en 2013, n’en pesaient plus que 47 % en 2016, soit 53 % pour les entreprises de proximité avec lesquelles les échanges se font par le réseau. Autres chiffres : les entreprises pesaient 10 % des ventes en 2014 contre 20 % en 2016, pour une moyenne française de 22 %.
En 2017, nous visons au moins 20 % de croissance. Sur le segment C, nous misons sur l’i30 Nouvelle Génération (26 150 euros TCC en 1.6 CRDi 110 Business, 99 g), un véhicule avec lequel nous voulons amplifier le succès connu avec le Tucson auprès des entreprises. Dans cet objectif, nous travaillons auprès des loueurs longue durée pour qu’ils s’approprient ce modèle. Nous continuons à mettre en avant le Tucson, pilier de la stratégie entreprises, l’Ioniq dans ses différentes motorisations, et l’i20. Enfin, au quatrième trimestre, nous lancerons notre premier utilitaire, le H350 : positionné face au Master ou au Sprinter, ce fourgon du segment 2 complétera la stratégie entreprises.
Cette année, nous continuerons à nous placer comme une alternative crédible auprès de la LLD, après une hausse de 95 % des ventes par le biais de ce canal en 2016 ; 70 % de notre croissance auprès des entreprises doit passer par la LLD. Un point à souligner : en 2016, la captive Hyundai Leasing a multiplié ses ventes par trois à 400 unités.
Nous nous appuierons encore sur les Centres Hyundai Entreprises, au nombre de 35 à fin 2016, avec toujours un travail de développement et de professionnalisation. Ce réseau a atteint sa maturité et les ouvertures sont maintenant liées à celles de nouveaux distributeurs. À noter que 2017 va aussi constituer une année de déploiement de Hyundai Rent. Nous comptons sur les Centres Hyundai Entreprises pour proposer cette offre de LCD à leurs clients professionnels ou particuliers. »
Infiniti France

« Tous canaux confondus, nous avons immatriculé 3 352 véhicules en 2016, dont 65 % auprès des flottes (2 179 unités). En 2015, nous avions immatriculé 1 219 véhicules, dont 90 % auprès des flottes (1 100 unités). De 2015 à 2016, nous avons affiché une croissance de 175 %, portée par la jeunesse de la gamme mais aussi par la forte progression du marché premium en b to b.
Sur un segment C premium très important en volume avec plus de 100 000 immatriculations par an, nous tablons largement sur les Q30 et QX30 lancées en 2016. En effet, ces deux modèles s’adressent à d’autres catégories de conducteurs que le “top management” que nous servons avec les Q50 et Q70 : forces de ventes, management intermédiaire. En 2016, les Q30 et QX30 ont généré 1 924 unités, soit 72 % des commandes. Le Q30 se positionne face aux Classe A, Série 1, A3, et le QX30 face aux GLA, X1 et Q3.
Lancé en fin d’année 2016, le Q60 adopte des codes stylistiques qui reflètent notre vision du premium sur le segment des berlines coupés. Ce modèle annonce le nouveau Q50 que nous lancerons lors du prochain salon de Genève et commercialiserons dès l’automne sur le segment D. En 2016, le Q50 a généré près de 20 % de notre mix, soit 537 unités couvrant les besoins des clients grands comptes. De même, le concept QX Sport Inspiration, présenté au Mondial de Paris et mis en avant à Détroit, préfigure le QX50. Attendu dans les prochaines années, ce crossover concurrent des Q5, X3 et GLC se positionne sur un segment à forts volumes et qui bénéficie d’un véritable engouement. Les Q30, QX30, Q50 et QX50 sont proposés en finitions Business et Business Executive.
Nous avons atteint fin 2016 le chiffre de 23 Centres Infiniti, tous dotés d’une cellule Business avec un vendeur sociétés dédié. Nous renforçons également le réseau de réparateurs agréés, au nombre de 25 à l’heure actuelle, ce qui porte le nombre de points de service Infiniti à 48 sur le territoire. »
Iveco France

« Le marché des 3,5 à 6 t est passé de 74 000 à 80 000 unités de 2015 à 2016, soit + 8,2 % et 6 000 unités en plus. Sur ces 6 000 véhicules, Iveco s’est adjugé 2 100 ventes pour un total de 13 645 unités, soit une hausse de 18,2 %. Après 15,6 % en 2015, notre part de marché a atteint 17,1 % en 2016 – le meilleur chiffre depuis 2008. La répartition des ventes entre les grands comptes et le réseau est pour sa part restée stable à 60 %-40 %.
Pour 2017, nous attendons une croissance de 4 % du marché. Pour prolonger les bons résultats de 2016, nous allons travailler sur le Daily Hi-Matic qui a représenté 9 % des ventes en 2015 et 13 % en 2016 (13,6 et 17 % dans le réseau). Nous misons aussi sur les versions châssis-cabines en roues simples, soit 30 % du marché des châssis-cabines, qui ont progressé de 25 % en 2016.

Nous voulons aussi renforcer les résultats de l’offre Order’n Drive de véhicules carrossés, après 700 ventes en 2014, 800 en 2015 et plus de 1 000 en 2016. Nous avons un réseau fort de 210 points de service utilitaires et poids lourds dont 40 sont équipés avec un atelier spécifique réservé à l’utilitaire, avec en outre l’offre Daily Chrono Services qui réunit tout un ensemble de forfaits. Et nous continuons à travailler sur les offres packagées de contrat de maintenance en version entretien simple ou tout compris, en association avec la captive Iveco Capital, sans oublier les véhicules plus anciens pour lesquels nous proposons des « packs entretien » à prix réduits.
Avec le Daily électrique doté de 280 km d’autonomie, nous avons procédé à des essais en conditions réelles avec des clients fin 2016. Des offres commerciales sont à l’étude. Du côté du Daily gaz, les ventes sont demeurées stables. En outre, la possibilité de faire rouler les véhicules au biométhane, avec des émissions de CO2 limitées à 20 g, intéresse les clients pour son aspect écologique, d’autant que le réseau de stations biométhane se développe. Et sur ce marché, nos concurrents ne sont pas nombreux. »
Jaguar France et Land Rover France

« En 2016, nous avons immatriculé 15 000 véhicules dont 6 000 auprès des entreprises. Pour Jaguar, nous avons réalisé 3 740 ventes au total, contre 1 530 en 2015. Nous avons bénéficié de la XE en année pleine, et du lancement du F-Pace mi-2016 avec 1 580 immatriculations pour ce modèle. Nous avons vendu 1 587 véhicules (dont 350 en LCD, hors VD) aux entreprises, contre 450 (60 en LCD) en 2015. Le canal de la LLD a bondi de 222 % à 700 livraisons, porté par les XE et F-Pace. Pour Land Rover, 2016 a été marqué par l’arrêt du Defender, un véhicule qui réalisait en moyenne 2 000 immatriculations annuelles. Nous avons commercialisé au total 11 200 véhicules, contre 8 900 en 2015, dont 4 073 (120 en LCD, hors VD) auprès des entreprises, soit une hausse de 36 % par rapport aux 3 000 véhicules (100 en LCD) de 2015. Pour sa part, la LLD a progressé de 50 % à 1 800 livraisons.
Avec Jaguar en 2017, nous misons sur le F-Pace en année pleine et sur l’arrivée de la XF Sportbrake au second semestre. Jaguar travaille aussi sur l’I-Pace, un SUV électrique de 4,68 m de long et doté de 500 km d’autonomie (NEDC), pour lequel nous avons déjà des précommandes. Chez Land Rover, 2017 verra l’arrivée en mars du nouveau Discovery proposé à partir de 52 920 euros TTC en Business (TD4 180 ch, BVA, à partir de 159 g).
Pour renforcer les ventes auprès des TPE-PME, nous nous appuyons toujours sur les dix Fleet & Business Centers, un chiffre qui devrait être porté à quatorze d’ici fin 2017, avec des vendeurs sociétés dédiés.
Un troisième responsable grands comptes pour la région Sud-Est a également été recruté alors que nous développons les ventes auprès de cette clientèle par le biais du réseau
et de la LLD. »
Kia

« Au global, nous avons commercialisé 33 684 véhicules en 2016, soit + 15,6 % par rapport à 2015. Sur ce total, la clientèle des particuliers a progressé de 9 %, la LCD de 30 %, les VD de 22 % et la LLD de 112 % à 939 véhicules. Enfin, la part des entreprises a crû de 35 %, à 1 104 véhicules. En additionnant LLD et entreprises, nous sommes arrivés à 2 043 véhicules en 2016 contre 1 259 en 2015. Kia a représenté 1,7 % de part de marché au global et 0,5 % des immatriculations auprès des entreprises.
Pour 2017, nous visons un objectif global de 37 500 véhicules et un doublement des ventes aux entreprises. Pour ce faire, nous nous concentrons sur quelques modèles phares. Nous tablons sur la nouvelle Rio lancée fin janvier (à partir de 19 790 euros TTC en Launch Edition diesel). Nous mettons aussi en avant le Niro hybride (30 100 euros, 88 g) qui a connu un pic de ventes en décembre dernier, avec le plus fort mix de ventes aux entreprises pour notre gamme. Ce Niro sera proposé en version hybride rechargeable courant 2017. La Cee’d et le Sportage, notre SUV du segment C, restent bien sûr d’actualité ; c’est d’ailleurs le Sportage qui a largement tiré les ventes aux entreprises en 2016.
Nous avons atteint le chiffre de 50 Business Centers fin 2016 et visons les 60 à fin 2017. Au sein de ces centres, des actions de formation et de coaching sont organisées, de même que des visites de fleet managers spécialisés. Pour notre part, nous menons des actions marketing ciblées pour ces centres.
En 2017 au global, la clientèle des particuliers a reculé en proportion face à celle des entreprises. Il est peu probable que cette situation s’inverse en 2017 et le gros de la croissance devrait se faire auprès des professionnels, par le biais des canaux entreprises, LLD et LCD. Ce qui suppose, pour les constructeurs, une concentration de leurs moyens humains et marketing auprès de cette clientèle. »
Lexus France

« Tous marchés confondus, nous avons livré 5 641 véhicules en 2016, en hausse de 25 % par rapport à 2015. Auprès des entreprises hors professions libérales, ce chiffre a atteint 2 054 unités (+ 24 %). La LLD a généré 20 % de l’ensemble des ventes. L’an passé, nous avons bénéficié de notre offensive SUV avec le NX et le nouveau RX qui ont pesé 65 % des ventes auprès des grands comptes et loueurs longue durée, et 84 % auprès des PME. Enfin, avec les entreprises, la quasi-totalité des ventes se fait en hybride.

Pour 2017, nous anticipons 6 100 ventes, soit une progression d’environ 10 %, avec une part identique auprès des professionnels. Cette année, l’IS 300h, commercialisée depuis janvier, constitue la grande nouveauté (41 490 euros TTC et 97 g en Business). En 2016, ce modèle a été commercialisé pour les deux tiers auprès des entreprises. Sur un créneau plus restreint, nous misons aussi sur la nouvelle LS, commercialisée en toute fin d’année et pour laquelle nous attendons une centaine de ventes aux professionnels. Ce modèle sera proposé avec un prix en baisse, de 130 000 à 140 000 euros pour l’ancienne version longue, à moins de 100 000 euros pour la dernière. Auprès des PME et avec un petit nombre de modèles, nous mettons aussi en avant le coupé LC présenté lors du Mondial de Paris (360 ch, boîte Multi Stage à 10 rapports).
Le réseau a atteint l’an dernier 38 concessions et 29 réparateurs agréés, deux chiffres qui devraient rester stables. Dans ces concessions, nous disposons au total de trois vendeurs sociétés spécialisés ; nous visons un effectif de six d’ici fin 2017. Avec Toyota, nous partageons des vendeurs sociétés. Quatre fois par an, les concessions sont auditées sur 71 paramètres. En 2016, la moitié du réseau a obtenu la note maximale de cinq étoiles ; nous ciblons la totalité du réseau cette année. »
Mazda

« En 2016, tous marchés confondus, nous avons immatriculé 10 320 véhicules contre 8 418 en 2015, soit une progression de 22,6 % pour une part de marché de 0,51 %. Sur ce total, les flottes au sens large ont pesé un quart des ventes. En 2017, nous visons 12 700 immatriculations avec toujours un bon quart pour les flottes.
Nos SUV CX-5 et CX-3 fonctionnent bien, tout comme la Mazda6 (150 ch, 104 g) qui s’impose notamment auprès de commerciaux grands rouleurs. Et nous attendons de bons résultats pour la Mazda3 : avec son récent moteur de 105 ch pour 99 g, elle commence à prendre sa place dans les car policies, entre autres du fait de la demande des loueurs.
En matière de nouveautés, le MX-5 pourrait cibler les professions libérales alors que la prochaine version du CX-5, entièrement renouvelé d’ici juillet 2017, intéressera directement les flottes. À moyen terme, des modèles électriques sont aussi attendus en 2019 dans la gamme Mazda, tout comme un modèle hybride rechargeable en 2021. En parallèle, une nouvelle génération de motorisations Skyactiv 2 est programmée, avec à la clé des émissions polluantes en recul de 30 %, soit le niveau actuel d’un moteur hybride.
Enfin, le réseau de Mazda en France comprend 120 concessionnaires ou réparateurs agréés (dont 100 concessionnaires), un chiffre amené à évoluer dans le courant de l’année. »
Mercedes et smart

« Hors LCD, nos ventes aux entreprises ont progressé de 24 % en 2016 par rapport aux 19 500 véhicules commercialisés en 2015 – soit notre record. Ces chiffres ont été tirés par la LLD et donc les grands comptes, avec des livraisons en hausse de 31 %. Nous approchons d’une vente sur deux réalisée auprès des entreprises.
Pour 2017, nous anticipons une croissance plus élevée. Nous nous appuyons pour cela sur le potentiel important des grands comptes, avec des car policies dans lesquelles nous ne sommes pas encore entrés. Nous n’avons pas non plus pu répondre à toutes les demandes pour des modèles comme le GLC l’an passé, ce qui ne sera pas le cas cette année. En outre, nous bénéficions d’une gamme complète en année pleine.
Du côté de smart, nous misons sur les nouvelles smart électriques ED en fortwo, forfour et cabrio. Ces modèles ciblent des entreprises en zone urbaine, qui veulent proposer à leurs salariés des véhicules en pool ou en autopartage. À noter qu’une finition Business sera disponible pour tous ces modèles. Nous avons revu à l’automne dernier la finition Business de la Classe B pour la rendre plus attractive, avec plus d’équipements et sans augmentation de prix. À destination des “users-choosers”, cette démarche se poursuit avec la Classe A et s’étendra à d’autres véhicules de la gamme Business. À noter que nous travaillons à un programme de fidélisation de ces users-choosers. »

« En 2016, nous avons vendu 22 000 VU tous segments confondus. Les grands comptes nationaux et internationaux ont généré un tiers des ventes avec 7 425 unités contre 7 400 en 2015. Sur ce total, 4 850 ventes flottes ont été réalisées par le biais du réseau (+ 10 %) et le reste en ventes directes (- 7 %). Cette stabilité est due à la perte d’un grand compte en ventes directes, que nous avons compensée avec les ventes grands comptes en flottes coordonnées.
Pour 2017, nous visons une croissance des ventes flottes, avec la conquête de grands parcs locaux ou régionaux à la tête de 200 à 1 000 véhicules, et qui renouvellent 30 à 100 véhicules par an. Dans ce cadre, nous renforçons nos actions en coordination avec les distributeurs, en leur apportant plus d’appui et de soutien. Nous allons ainsi intensifier la présence des cinq responsables grands comptes dans le réseau et renforcer notre équipe. Nous avons défini les cibles avec le réseau en début d’année et nous allons maintenant planifier les premiers rendez-vous.
Enfin, le pick-up Classe X viendra étoffer la gamme en novembre prochain. En 2018, nous lancerons le nouveau Sprinter et un VUL tout-électrique dont le segment reste à définir. »
Mitsubishi Motors France

« En 2016, nous avons immatriculé 5 240 véhicules dont 10,8 % auprès des professionnels, un dernier chiffre en retrait par rapport à 2015 et ce pour plusieurs raisons. La première est liée à notre gamme : le marché des grandes flottes se concentre sur des modèles comme les berlines, avec de faibles émissions de CO2, un segment où nous sommes absents.
Autre raison à ce repli : l’Outlander PHEV a souffert de la baisse du bonus à destination des professionnels et des particuliers, avec en conséquence de meilleures ventes pour les versions essence ou diesel que pour l’hybride rechargeable en recul. Pour l’Outlander, les professionnels ont pesé 11 % des ventes en 2016. Avec une précision : il nous est difficile de distinguer les usages professionnels des usages personnels pour des clients comme les professions libérales ou les artisans. Avec l’i-Miev 100 % électrique, nous avons immatriculé 104 unités en 2016, dont 95 % auprès des particuliers, contre 55 en 2015. À destination des professionnels, le L200 est resté le modèle le plus performant en 2016, avec un peu moins de la moitié des 1 745 ventes au total.
Un nouveau modèle, l’Eclipse Cross, sera présenté au salon de Genève. Positionné entre l’ASX et l’Outlander, ce SUV compact sera d’abord développé en essence et en diesel, avant vraisemblablement un passage en tout-électrique ou en PHEV, selon les arbitrages qui seront effectués.
Autre évolution qui se met en place en ce début d’année : l’augmentation du nombre de versions deux-roues motrices pour les ASX et Outlander, qui peuvent intéresser directement les professions libérales. »
Nissan

« En 2016, nous avons immatriculé 25 600 VP et VU auprès des flottes, soit une croissance de 4,2 % et une part de marché de 3,2 %, contre 3,3 % en 2015. Les chiffres sont tirés par le succès continu des crossovers Qashqai et X-Trail, et l’arrivée du Navara.
En 2017, nous anticipons une progression modérée de 1 à 2 %, tous marchés confondus, dans un marché qui devrait être plus porté par les particuliers qu’en 2016. Avec les entreprises, nous voulons faire aussi bien qu’en 2016 dans un marché stable. En matière de nouveautés, nous mettons en avant la nouvelle Micra sur le segment B. La version précédente ne répondait pas exactement aux attentes des flottes, avec ses seules motorisations essence et de par ses dimensions. La nouvelle Micra sera donc commercialisée en diesel puis en version Business et VP/VU dans le courant 2017. En parallèle, nous tablons toujours sur la gamme de crossovers. Le X-Trail se déclinera ainsi prochainement avec un nouveau moteur 2.0 l de 177 ch, ainsi qu’en version 4×4 et boîte automatique.
Avec les VU, nous nous appuyons sur le NV300 en année pleine, dans la catégorie des fourgons de taille moyenne, avec la garantie de cinq ans qui fonctionne bien. Autre véhicule qui rencontre le succès, en année pleine en 2017, le Navara Euro 6 sur le segment porteur des pick-up.
En 2017, entreprises et véhicules électriques devraient se rejoindre. Dans ce cadre, nous proposons la Leaf 30 kWh (250 km d’autonomie NEDC) récemment commercialisée, alors que nous avons arrêté la version 24 kWh. Jusqu’ici, la Leaf intéressait surtout les particuliers mais nous voyons apparaître un intérêt des entreprises pour ce modèle. Afin de répondre à cette demande, nous déclinerons en mars cette Leaf en Business Edition. De même, 2017 devrait être l’année de l’eNV200, notamment grâce aux mesures fiscales comme les 10 000 euros cumulés de la prime à la conversion. Ce modèle a été référencé par l’Ugap en 2016 et nous commençons à prendre des commandes. À noter que l’autonomie réelle de l’eNV200 sera prochainement rallongée de 10 km. »
Opel

« Pour Opel, 2016 a été marqué par un contexte commercial très agressif. Dans un marché en progression, nous avons maintenu les ventes aux flottes avec un total de 21 800 véhicules (14 300 VP et 7 500 VU), contre 20 500 en 2015 (13 500 VP et 7 000 VU). Si les chiffres sont restés stables pour les VP, nous avons accru la part de marché VUL malgré un manque de disponibilité du Vivaro.
Avec les VUL en 2017, nous bénéficierons de toutes les disponibilités voulues pour le Vivaro et l’Astra Affaires en année pleine. Nous avons aussi des ambitions élevées avec les nouveaux modèles dont la dernière Insignia, un produit d’image et de volume très important, qui tire le portefeuille de produits auprès des flottes. Ce modèle sera proposé en version Grand Sport (5 portes) fin mai, en Sports Tourer peu après, et en Country Tourer à l’automne.
Du côté des SUV, le Crossland X, plus petit que le Mokka X en gabarit, sera commercialisé en mai avec des motorisations de 99 et 120 ch qui ciblent les flottes, alors que le Mokka X vise plutôt les TPE et les professions libérales. Le Crossland X est le premier des trois modèles issus du partenariat avec PSA. Second modèle issu de cette collaboration, le Grandland X apparaîtra en octobre, sur un segment des crossovers compacts en pleine explosion au sein des entreprises. À noter que tous nos véhicules existent en version Business. Le Vivaro sera décliné en version Tourer pour le transport de personnes avec une finition haut de gamme.
Enfin, l’Ampera-e est attendue à l’automne en livraison. Ce modèle électrique, doté d’une autonomie supérieure à 500 km (NEDC, 380 km WLTP à confirmer) pour 204 ch, a rencontré un vrai succès auprès des entreprises lors du Mondial de Paris.
Dans le réseau Opel Entreprises, nous mettons l’accent sur le service après-vente avec un interlocuteur dédié, des disponibilités de pièces et des véhicules de remplacement – trois éléments qui font partie de nos standards. Nous nous appuyons aussi sur les 96 sites Opel Entreprises et visons le chiffre de 100 à 105 d’ici fin 2017. »
Peugeot Professionnel France

« Nous avons commercialisé 160 000 VP et VU auprès des flottes l’an passé, contre 150 000 en 2015. Ce total comprend 98 000 VP et 62 000 VU. Avec les VP, nous avons atteint 20,1 % de part de marché sur le canal des entreprises, des administrations et de la LLD ; cette part de marché s’est élevée à 16,03 % pour les VU (tous canaux). Dans le réseau, les prises de commande ont gagné 7 %, soit environ 10 000 véhicules en plus VP et VU, avec + 12 % pour les PME-PME (1 à 500 véhicules).
Avec les VU, nous avons progressé pour la deuxième année consécutive à + 10 % en 2016 ; sur le canal des entreprises, des administrations et de la LLD, nous avons enregistré une part de marché de 18,2 %, en hausse de 0,4 point. Des résultats notamment dus au lancement du nouvel Expert : sa part de marché est passée de 2 % en décembre 2015 pour l’ancien modèle, à 4 % en décembre 2016 pour le nouveau. À noter aussi la croissance de 15 % du crédit-bail pour les VU, entre autres grâce aux campagnes « Les affaires de pros ».
Avec les VP, notre part de marché a stagné, entre autres du fait du passage de relais entre les versions du 3008. Mais depuis trois mois, nous profitons du lancement du nouveau 3008. Dans le cadre d’une véritable accélération sur le marché des SUV, ce 3008 a rapidement été référencé dans les car policies. Et nous vendons des modèles de niveau 3, GT et GT Line, aux entreprises. Avec les VU, nous étions à 2 % de part de marché avec l’ancien Expert en décembre 2015, et nous sommes à 4 % à fin décembre 2016.
Pour 2017, l’ambition est d’atteindre 170 000 ventes auprès des professionnels, VP et VU confondus hors LCD. Avec les VU, nous devons augmenter notre part de marché de 1 %, tout comme nous devons progresser avec l’électrique. Pour cela, nous nous appuyons sur le lancement de Free2Move Lease en janvier, la nouvelle mouture de l’offre de LLD. Au-delà des contrats de LLD, nous voulons monter en compétences et intégrer de nouveaux services (maintenance, pneus, services connectés, etc.).
Cette année, nous parions sur tous les modèles. Dans la gamme traditionnelle, nous travaillons à accroître les volumes de la 208, à défendre les positions de la 308 très concurrencée, et à maintenir les ventes de la 508 à un bon niveau en intégrant par exemple la navigation connectée (présente actuellement sur le nouveau 3008 et le nouvel Expert) prise en charge par Peugeot.
Avec les SUV, 2008, 3008 et 5008, nous possédons désormais une gamme cohérente. Deux lancements sont aussi prévus en 2017 : celui du nouveau 5008 en mars, et celui de la 308 restylée, sans oublier le Partner Tepee électrique en milieu d’année. Avec les VU, nous bénéficions du nouvel Expert en année pleine, qui va entraîner le Bipper, le Partner et le Boxer.
Le réseau comprend 88 Peugeot Professionnel Centers, un chiffre que nous voulons porter de 90 à 100 afin de prendre en compte les zones non couvertes. Pour le réseau, nous misons sur le développement des services connectés avec le boîtier Connect Fleet, ainsi que sur la formation permanente des équipes de vente en VU, avec des rappels réguliers. »
Renault Parc Entreprises

« Sur un marché des VP flottes en croissance de 9 % en 2016, Renault a progressé de 11,5 %, soit une part de marché de 23,6 % contre 23,1 % en 2015. Les Twingo, Clio berline et Estate, Captur, Kadjar, Talisman berline, Espace, Zoé, Kangoo VP et Trafic VP se sont chacun positionnés au premier rang de leur catégorie. Pour sa part, la Mégane lancée en 2016 s’est classée au deuxième rang sur un segment C très concurrentiel.
Avec les VU, notre part de marché s’est élevée à 32,1 % en 2016 contre 32,8 % en 2015, dans notre tunnel cible de 30 à 32 % – soit près d’un véhicule sur trois. Nous avons suivi la hausse du marché à 8,1 %, soit 7 000 véhicules de plus en année pleine, pour atteindre un total de 131 742 VUL. Nous faisons d’ailleurs mieux que nos deux premiers concurrents réunis.
Pour ce qui est des VP, nous comptons sur le segment C avec les deux Scénic et Mégane en année pleine. Nous nous appuierons aussi sur les Talisman et Talisman Estate, sur la Clio restylée il y a quelques mois, et sur le Captur qui évoluera dans le courant de l’année. Nous attendons aussi l’arrivée du Koleos mi-2017. En fin d’année, nous bénéficierons de toute l’étendue de la nouvelle gamme.
Avec les VU, nous complétons l’offre avec la motricité renforcée X-Track sur toute la gamme, et une version 4×4 sur le Master. Nous élargissons aussi la gamme électrique avec le Master Z.E. au second semestre, la Zoé et sa nouvelle autonomie de 400 km NEDC disponible en version Société 2 places, et le Kangoo avec aussi une autonomie accrue.
Nous faisons en outre évoluer l’offre de services. Nous allons faire monter en puissance les 120 centres Renault Pro+ qui vont devenir des centres Pro+ Premium, avec des offres élargies autour de la mobilité et des véhicules d’occasion.Nous allons en outre développer dans ces centres d’expertise une offre de LCD Renault Rent adaptée pour aligner un choix encore plus large d’utilitaires, notamment carrossés. Nous pourrons alors répondre à la demande des clients professionnels pour des véhicules relais lors des temps de maintenance, mais aussi offrir des solutions pour faire face à des besoins ponctuels de véhicules supplémentaires.
Dans les centres Renault Pro+ Premium, nous allons aussi renforcer l’offre de VO VU pour les professionnels, artisans-commerçants ou PME-PMI.
Mais la grande nouveauté reste Renault Mobility. Pour les entreprises, nous proposons d’optimiser le taux d’utilisation de leur parc en mettant en autopartage une partie des véhicules. Cela constitue aussi un moyen de réaliser des économies sur les coûts de taxi ou de LCD pour des déplacements ponctuels. Pour les particuliers, nous déployons, grâce au réseau Renault Rent, des parcs de véhicules électriques et thermiques en libre-service 24 h/24 et 7 j/7. Les entreprises peuvent bien sûr accéder à cette offre. »
Seat France

« En 2016, nous avons commercialisé 4 244 véhicules, soit une croissance de 5 % par rapport à 2015. Nous avons terminé l’année avec un portefeuille de commandes en hausse de 29 % : nous avons ainsi enregistré 5 054 prises d’ordre auprès des entreprises hors LCD.
Ces chiffres ont été portés par l’Ateca. Avec l’arrêt de l’Altea, notre taux de couverture du marché flottes s’élevait à 45 % ; nous remontons aux environs des 60 % avec l’Ateca, présent sur le segment le plus porteur auprès des flottes. Dans nos 5 054 prises de commande, l’Ateca pèse près d’un quart des véhicules. Ces résultats sont entre autres réalisés avec les petites entreprises, les indépendants mais aussi les professions libérales que nous ne touchions pas auparavant. Pour 2016, notre bilan est positif avec les petites entreprises, il est en progression avec la LLD et les grands comptes.
Pour 2017, nous avons un objectif ambitieux de 6 000 ventes auprès des flottes. Pour cela, nous mettons la priorité sur la proximité au travers du réseau, surtout pour les PME-PMI. Nos 25 Fleet Centers réalisent 53 % des ventes aux entreprises, avec des vendeurs entièrement dédiés à cette clientèle. Pour nos autres points de vente, nous avons mis en place en 2016 un accompagnement des vendeurs par nos coachs recrutés en 2016. Actuellement, les trois quarts du réseau sont accompagnés et à terme, l’ensemble du réseau le sera.
Nous misons aussi sur les gammes Business, soit plus qu’un quart des ventes toutes clientèles confondues. Au premier trimestre, la nouvelle Leon sera déclinée en Business, tout comme la nouvelle Ibiza au deuxième trimestre et l’Arona, notre nouveau petit SUV, au quatrième trimestre. L’objectif est de faciliter la lecture des gammes, notamment par les loueurs généralistes et les grands comptes.
Du côté des VS, l’ensemble de la gamme se décline en version VP 2 places, y compris l’Ateca, avec une transformation effectuée en France. »
Skoda
Cette année, l’objectif est de travailler le réseau, un canal de ventes très important pour Skoda. Cela passe par le développement des Fleet Centers qui ont réalisé 60 % des ventes du réseau en 2016, en portant leur nombre de 35 à 40 à fin 2017. Pour leur part, les concessionnaires devront s’organiser avec plus de vendeurs dédiés pour mener un travail de fond auprès de la clientèle.
Dans le même objectif, nous étendons la gamme Business et misons sur un plan produits axé sur les SUV, le segment qui a connu la plus forte croissance depuis deux ans, mais aussi sur le renouvellement de la gamme Octavia. En parallèle, nous lançons des actions marketing avec des e-mailings ciblés sur des catégories de clients ou des modèles. Cette offensive SUV comprend le Kodiaq attendu en mars, et le nouveau Yeti prévu pour la fin de l’année, tous deux déclinés en Business. Également proposée en Business, la nouvelle Octavia arrivera en mars.
Pour accompagner ces nouveautés, nous mettons l’accent sur les offres financières avec désormais des offres de LLD avec ou sans apport. À titre d’exemple, sur 25 mois/40 000 km, la Fabia TDi 75 ch Business sera commercialisée à 199 euros TTC par mois ou bien à 159 euros par mois avec un premier loyer majoré de 1 167 euros ; pour la Fabia Combi, il faudra compter 279 euros ou bien 179 euros par mois avec un premier loyer de 2 158 euros.
Au salon de Genève en 2016, nous avons présenté le concept Vision S, préfigurateur du Kodiaq, avec une motorisation hybride rechargeable. En 2019, nous attendons l’arrivée de la Superb hybride rechargeable, et celle d’un véhicule 100 % électrique en 2020. Sur ce sujet, nous bénéficions des synergies du groupe Volkswagen. »
Toyota France

« Nous avons immatriculé 13 639 véhicules en 2016 auprès des flottes, répartis entre 10 181 VP et 3 500 VU, soit + 3 % par rapport à 2015, dans un marché en hausse de 8 %. Avec + 5 % pour la LLD, + 2 % pour les sociétés et + 17 % pour les administrations, notamment grâce à la Yaris Hybride référencée par l’Ugap. Toutes motorisations confondues, la Yaris reste notre numéro 1, suivie par les Auris et Hilux.
Pour 2017, nous anticipons un marché à + 8 à 10 %. Pour notre part, nous visons une forte croissance et une part de marché de 3 % auprès des entreprises, après 1,8 % en 2016. Pour cela, par rapport à l’an passé, nous bénéficions des nouveaux Proace et Hilux en année pleine. Pour le Proace, après 776 ventes en 2016, nous visons 2 000 unités ; pour le Hilux, nous ciblons les 4 200 ventes, soit 800 de plus qu’en 2016. Avec les VP, outre la gamme existante, nous mettons en avant le C-HR en année pleine, avec 15 000 immatriculations attendues dont 40 % auprès des sociétés. Enfin, la version restylée de la Yaris sera présentée à Genève, pour un lancement d’ici quelques mois.
Nous capitalisons sur le réseau avec 124 Business Centers dotés d’un référent sociétés, et 44 Fleet Centers pour les plus gros potentiels, avec aussi des vendeurs sociétés dédiés. Le nombre de centres devrait rester stable et l’objectif est de faire monter en compétences les Business Centers pour les rapprocher des Fleet Centers. Dans les centres, nous tablons sur le service Duotech d’entretien en moins d’une heure. Avec la captive, nous sommes très présents sur la LOA et le crédit-bail, entre autres avec les packs Relax qui comprennent le financement et les services pour les VP et les VU. »
Groupe Volkswagen

« Dans un marché en hausse de 10,1 %, nous avons progressé de 25 % en 2016 par rapport à 2015, à 19 300 livraisons. Ces résultats sont notamment portés par le Transporter, avec environ 9 600 livraisons (+ 30 %). Nous démarrons 2017 avec un portefeuille de commandes représentant 2,5 mois de ventes.
En 2017, sur un marché des VUL attendu en croissance de 2,5 % à 377 000 unités, nous tablons sur le nouveau Crafter. Avec le précédent modèle uniquement disponible en propulsion, nous ne couvrions qu’un tiers des 100 000 unités vendues sur ce segment. Dorénavant, nous allons couvrir 100 % du segment avec une gamme complète (traction, propulsion, 4Motion, boîte automatique, etc.) et nous ambitionnons de doubler notre part de segment de 3 à 6 %. L’e-Crafter 100 % électrique constitue l’autre nouveauté.
Notre réseau comprend 158 distributeurs agréés dont 133 VP-VU et 25 avec un profil poids lourds (Man, Scania, DAF). Nous travaillons à développer le Label Volkswagen Professionnels Plus avec les distributeurs VP+VU. Concrètement, dans les concessions, nous mettons en place une partie destinée aux particuliers et une seconde consacrée aux professionnels. Cela implique de multiplier les synergies au sein des structures. Les horaires de la partie professionnels sont ainsi adaptés pour l’après-vente aux exigences des clients, et chaque point de vente aura un interlocuteur spécialisé Crafter. »

« En 2016, nous avons battu le record de prises de commande avec près de 43 000 VP vendus aux entreprises, soit + 11 % par rapport aux 38 516 modèles commercialisés en 2015. Les Touran, Tiguan et Sharan, sur les segments des monospaces et des SUV, ont porté ces résultats ; la Polo s’est bien maintenue, tout comme la Golf. Nous n’avons donc pas mesuré d’impact de l’affaire Volkswagen sur les ventes.
En 2016, nos ventes auprès des grands comptes sont restées stables dans un contexte très concurrentiel, alors les ventes aux TPE-PME ont progressé de 25 % grâce aux actions que nous avons menées, et plus précisément de 30 % pour les seules TPE.
Pour 2017, nous misons sur notre plan produits. La Golf restylée arrivera en mars (3 portes, 1.0 TSI 110 ch, boîte manuelle, Confortline Business à 24 810 euros TTC, 109 g ; 3 portes, 1.6 TDI 115 ch, boîte manuelle, Confortline Business à 27 750 euros, 106 g). Elle sera suivie par le Tiguan Allspace de 7 places cet été et la nouvelle berline coupé haut de gamme Acteon. Sont aussi attendus la nouvelle Polo à l’automne et le petit SUV T-Roc en fin d’année.
Enfin, nous parions sur la Passat GTE hybride rechargeable, bien accueillie par les entreprises. Dans le domaine de l’électro-mobilité, nous proposerons au printemps la nouvelle e-Golf avec 300 km d’autonomie (NEDC), sans compromis sur l’habitabilité (coffre de 341 l, 1 231 l banquette rabattue). Aux côtés de l’e-up!, cette e-Golf prépare l’arrivée, courant 2020, de l’I.D. »
Volvo

« En France, nous avons atteint 15 599 ventes tous marchés confondus, soit une progression de 12 % par rapport à 2015. Alors que les ventes aux particuliers ont affiché + 2 %, nous avons été portés par les entreprises avec + 33 % auprès des PME (2 538 véhicules) et + 17 % avec la LLD (4 521 véhicules), soit un total de 7 059 véhicules pour 45 % du mix.
En 2017, nous tablons sur une croissance de 10 % au global et pour les flottes. Nous misons sur les V/S90 en version Business en année pleine, et sur le V90 Cross Country qui arrive en concession. Mais surtout, nous mettons en avant le XC60 bientôt présenté à Genève, pour des livraisons en septembre avec une version Business. Pour ce modèle, les ancienne et nouvelle versions vont cohabiter quelque temps en production. Pour sa part, le XC40 sera présenté en septembre et livré en décembre avec une finition Business.
Nous nous appuyons sur les quinze Volvo Centres Entreprises et nous visons le chiffre de vingt en 2017, avec cinq centres actuellement en cours de recrutement de vendeurs dédiés. Ces centres doivent en effet disposer d’un vendeur et d’une après-vente spécifiques, avec en outre l’organisation d’événements flottes trimestriels. Nous avons immatriculé l’an passé 1 500 véhicules dans le réseau par le biais de la captive. Dans ce cadre, nous allons renforcer le back office avec deux personnes qui libéreront les commerciaux pour travailler au développement de la marque.
À noter que depuis 2013, nous avons multiplié par deux les ventes en LLD, aussi bien avec la captive qu’avec les loueurs multi-marques. En parallèle, mon équipe en central va se structurer différemment, avec là encore l’accent sur le back office pour les offres de LLD, afin de libérer du temps pour prospecter les grands comptes, tout en continuant à apporter un soutien aux Centres Entreprises. »