
Bien entendu, il faut prendre en considération les coûts de montage et démontage (deux fois par an). Sans oublier non plus l’achat de jantes supplémentaires qui peut s’amortir dès la deuxième année si vous les choisissez en tôle plutôt qu’en alliage. Mais dans ce second cas, attention à la compatibilité des jantes lors du renouvellement des véhicules.
Par ailleurs, la loi autorise, et les professionnels du pneu conseillent, de monter des pneus hiver dans une dimension inférieure d’un cran à celle des pneus été, par exemple du 195x65R15 91 H pour une voiture équipée en pneus été de 205x55R16 91 V. C’est d’une part moins onéreux et d’autre part plus sécurisant. En effet, les bandes de roulement larges s’accommodent mal des sols humides, alors que les plus étroites exercent une pression au cm2 plus forte sur le sol.
Économie à éviter à tout prix : monter des pneus hiver uniquement sur le train roulant « moteur ». Cela créerait un déséquilibre d’adhérence entre avant et arrière, qui pourrait être fatal au meilleur des conducteurs. Si le pneumatique hiver a un surcoût, la baisse de l’accidentologie le compense largement. Au final, l’opération vaut le coup/coût.
CAHIER PRATIQUE : les pneus hiver
- CAHIER PRATIQUE LES PNEUS HIVER
- « Le remplacement sur nos sites évite à nos collaborateurs de se déplacer » : Alain Ducroux, Roche Diagnostics
- « S’organiser très en amont pour obtenir un service de qualité maximale » : Élisabeth Portaz, AG2R La Mondiale
- 1. Pneus hiver : maîtriser les aspects techniques
- 2. Pneux hiver : prendre en compte la sécurité
- 3. Pneus hiver : raisonner en coût complet
- 4. Pneus hiver : gérer au mieux les permutations
- 5. Pneus hiver : opter pour le changement sur site
- 6. Pneus hiver : anticiper l’approvisionnement
- 7. Pneus hiver : optimiser stockage et gardiennage