Fiscalité - Des règles à maîtriser impérativement

3 questions à Patrice Leroy, directeur associé d’Expense Reduction Analysts

“ Mieux connaître la fiscalité pour l’alléger ”
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3 questions à Patrice Leroy, directeur associé d’Expense Reduction Analysts

La fiscalité automobile vous paraît-elle adaptée aux PME et TPE ?

Malheureusement, aucune disposition spécifique ne s’applique aux petites entreprises qui sont soumises aux mêmes règles fiscales que les grands groupes. Pour certaines d’entre elles, cette charge s’avère très lourde. Il vaut donc mieux connaître la fiscalité qui s’applique aux véhicules dans tous ses détails pour l’alléger au mieux.

Comment les PME peuvent-elles en réduire le poids ?

La fiscalité ne peut jamais être isolée. Elle s’inscrit dans un autre cadre, plus vaste, qui inclut la consommation des véhicules, l’assurance, les frais de carburant et d’entretien, etc. Les PME ont tout intérêt à mettre en place une « car policy », comme les grands groupes, en détaillant leurs besoins de façon précise.

Quels conseils leur donneriez-vous ?

D’une part, la fiscalité s’est fort heureusement adaptée aux nécessités d’un développement durable. Qu’il s’agisse de la TVS ou de l’amortissement, elle tient compte des émissions de CO2. Elle encourage, par conséquent, à privilégier les nouvelles technologies qui abaissent la consommation et les émissions de polluants. Même avec les véhicules utilitaires, qui échappent à la fiscalité, l’adoption des nouvelles motorisations ou des nouveaux carburants est un gain. D’autre part, la fiscalité n’est pas indissociable des conditions de roulage. Si l’entreprise effectue peu de kilomètre et si ses déplacements sont sectoriels, elle aura intérêt à se convertir à l’électrique. Pour cinq véhicules qui effectuent 30 à 50 km par jour, l’économie s’élève à 150 000 euros sur quatre ans. Ce n’est pas négligeable !

Fiscalité - Des règles à maîtriser impérativement

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