Issu de la fusion de deux régies publicitaires, 366 a conservé deux loueurs pour ses 9 véhicules. Arval et ALD Automotive se partagent donc cette flotte attribuée au comité de direction et aux cadres commerciaux. Avec cinq marques, d’une Audi A3 à un Ford C-Max, le parc reste hétérogène. « Si nous n’avons pas choisi d’avoir deux loueurs, cette situation permet cependant de les mettre en concurrence », explique Thibaut de Finance, directeur général adjoint finance.
Auparavant, 366 finançait certains de ses véhicules en achat et d’autres en LLD. La régie publicitaire a décidé de tout basculer en location pour éviter les complications liées à...
Issu de la fusion de deux régies publicitaires, 366 a conservé deux loueurs pour ses 9 véhicules. Arval et ALD Automotive se partagent donc cette flotte attribuée au comité de direction et aux cadres commerciaux. Avec cinq marques, d’une Audi A3 à un Ford C-Max, le parc reste hétérogène. « Si nous n’avons pas choisi d’avoir deux loueurs, cette situation permet cependant de les mettre en concurrence », explique Thibaut de Finance, directeur général adjoint finance.
Auparavant, 366 finançait certains de ses véhicules en achat et d’autres en LLD. La régie publicitaire a décidé de tout basculer en location pour éviter les complications liées à l’achat. « Ce dernier mode de financement a des inconvénients rédhibitoires, observe Thibaut de Finance. Même s’il est possible de souscrire un contrat d’entretien, il faut s’en occuper. Surtout, l’achat oblige à revendre les véhicules. Cette opération prend du temps. Il faut négocier les prix. Finalement, l’entreprise n’y trouve pas son compte. Et puis, il faut financer le véhicule par ses propres moyens. »
Pour 366, la LLD amène à lisser les charges dans le temps et à externaliser la gestion du parc qui ne fait pas partie des compétences de l’entreprise. « Nous ne sommes pas des spécialistes de la gestion de flotte, continue Thibaut de Finance. Nous cherchons à y passer le moins de temps possible grâce aux produits et aux services clés en main des prestataires de la LLD. » Au-delà du financement et de l’entretien, 366 a souscrit l’assurance des loueurs qui ont proposé des tarifs inférieurs aux conditions obtenues auparavant par la régie publicitaire. Pour Thibaut de Finance, la LLD prend la forme d’un produit intégré, mais reste flexible. « Nous conservons la capacité de faire évoluer la durée ou le kilométrage tout au long du contrat », se félicite-t-il.
La vigilance malgré le confort
Avec des interventions principalement en région parisienne, les conducteurs de 366 parcourent peu de kilomètres. Les contrats de LLD sont donc conclus sur la base de 48 mois et 10 à 20 000 km annuels.
Le confort apporté par la LLD pourrait avoir l’inconvénient d’endormir la vigilance de l’entreprise. Or, 366 insiste sur la nécessité de rester attentif et de remettre en concurrence les différents prestataires régulièrement. Plus précisément, l’attention doit se porter sur les prestations annexes. « Nous voulions un jeu de pneus hiver pour notre direction générale, se souvient Thibaut de Finance. Or, la solution du loueur coûtait le double du prix pratiqué par le distributeur implanté près de nos bureaux. Nous avons été pour le moins surpris. »
En revanche, la restitution n’est plus une étape délicate. « Il y a quatre ou cinq ans, il fallait négocier pied à pied les frais de remise en état, constate Thibaut de Finance. Aujourd’hui, avec la photo-expertise et des modes de fonctionnement plus élaborés, la restitution se prête moins aux litiges. Les loueurs se sont aperçus qu’ils devaient renforcer leur professionnalisme sur ce point. »
Quoi qu’il en soit, 366 ne basculera pas en achat pour ne pas avoir à gérer et à revendre les véhicules. Mais Thibaut de Finance aimerait pouvoir louer en longue durée des VO pour offrir des modèles plus haut de gamme ou mieux équipés à ses collaborateurs et ce, à un prix identique.