5. Optimiser le TCO : recourir à l’électronique embarquée

« Nous avons des cartes Total mais les remontées ne sont pas complètement fiables sur le kilométrage qui reste déclaratif. Nous avons donc équipé les véhicules d’un boîtier intégré So Fleet qui remonte les données “bus” », décrit Serge Bonnier, directeur administratif et financier de Setelen, spécialiste des travaux sur les réseaux d’infrastructure en télécom. Comme de nombreux confrères, Serge Bonnier a opté pour un modèle sans géolocalisation, pour ne pas heurter les ressources humaines et les partenaires sociaux.

Chez Orange, l’électronique embarquée est bien implantée. « Avec les boîtiers, le kilométrage se fait précis. Cela permet aussi d’envoyer aux conducteurs des messages sur les révisions et les contrôles techniques et de prévenir, par exemple, une casse moteur due à une absence de révision. Sinon, cela coûte cher car le loueur ne prendra pas la dépense en charge », expose Hélène Billon. Orange veut aller plus loin dans la démarche et réfléchit à offrir aux collaborateurs de disposer sur les téléphones portables de données relatives aux kilomètres parcourus, à l’éco-conduite et même au coût du véhicule.

« Pour l’éco-conduite, le recul des prix de l’électronique embarquée va devenir un atout pour mieux juger des comportements routiers, ajoute Manuel Martins, de Danone. Qui trouve par ailleurs onéreuse l’éco-conduite pour tous : « Cibler les collaborateurs qui en ont besoin est plus efficace », souligne-t-il. Et les outils électroniques devraient y aider.