« La décision d’externaliser a été prise suite à un constat : notre parc, important en volume, était peu maîtrisé et coûtait plus cher qu’il ne le devait, soit environ 700 millions d’euros par an. Dans un contexte de maîtrise renforcée des budgets, nous avions besoin d’une gestion plus professionnelle, claire et homogène », rappelle Jean-Pierre Sivignon, chef de la mission interministérielle chargée du parc de l’État.
Au commencement de la mission, en 2010, moins de 3 000 véhicules étaient externalisés ; plus de 40 000 unités sont maintenant concernées, soit 85 % de la flotte de l’État. Ce choix s’applique aussi à la flotte acquise...
« La décision d’externaliser a été prise suite à un constat : notre parc, important en volume, était peu maîtrisé et coûtait plus cher qu’il ne le devait, soit environ 700 millions d’euros par an. Dans un contexte de maîtrise renforcée des budgets, nous avions besoin d’une gestion plus professionnelle, claire et homogène », rappelle Jean-Pierre Sivignon, chef de la mission interministérielle chargée du parc de l’État.
Au commencement de la mission, en 2010, moins de 3 000 véhicules étaient externalisés ; plus de 40 000 unités sont maintenant concernées, soit 85 % de la flotte de l’État. Ce choix s’applique aussi à la flotte acquise par les opérateurs de l’État et les établissements publics sous tutelle de l’État, soit environ 10 000 véhicules supplémentaires. À noter que certains véhicules du ministère de l’Intérieur restent pour le moment et compte tenu de leur spécificités, hors du périmètre visé par l’externalisation. En effet, ce ministère détient ses propres garages pour l’entretien et la maintenance des véhicules opérationnels de la police et de la gendarmerie.
Entretien, maintenance, carrosserie, pneumatiques et, de façon plus anecdotique, cartes carburant et prestations de véhicules de remplacement : autant de services dont la gestion a été confiée en externe au service fleet management d’ALD Automotive. « Avec, à la clé, des économies de l’ordre de 35 % sur ces frais et un coût moyen par véhicule ramené à 665 euros, contre plus de 1 000 euros auparavant, précise Jean-Pierre Sivignon. Le gain sur le budget d’entretien et de maintenance est même beaucoup plus conséquent, de l’ordre de 46 %, de 52 à 28 millions d’euros de 2010 à 2013, en tenant compte de la forte diminution de la taille du parc. »
Prochaine étape avec un nouveau programme d’action triennal, sécuriser les acquis de la période 2010-2013 mais, surtout, aller plus loin. L’État entend bien externaliser l’ensemble de la flotte, opérateurs compris. « Aujourd’hui, plus de 10 000 de leurs véhicules sont en LLD et bénéficient, dans ce cadre, de prestations d’entretien et de maintenance. Comme nous incitons ces opérateurs à sortir progressivement de ce mode d’acquisition au profit de l’achat, ils devraient tout naturellement être amenés à rejoindre notre dispositif d’externalisation », conclut Jean-Pierre Sivignon.