Bien sûr, les choses ne sont pas figées. Le contenu des écolabels varie au rythme des évolutions technologiques. La raison première de l’existence des écolabels est de mettre en lumière les avancées significatives dans la réduction des émissions, de toutes natures, et ce afin de valoriser cet engagement. Doit-on alors les considérer comme de simples arguments marketing ? Sûrement pas ! Sans être les garants d’une virginité absolue, ils témoignent des efforts consentis et, à ce titre, constituent des indicateurs plutôt fiables.
Mais on peut faire preuve d’une conduite exemplaire sans afficher le moindre écolabel. Pour preuve, les...
Bien sûr, les choses ne sont pas figées. Le contenu des écolabels varie au rythme des évolutions technologiques. La raison première de l’existence des écolabels est de mettre en lumière les avancées significatives dans la réduction des émissions, de toutes natures, et ce afin de valoriser cet engagement. Doit-on alors les considérer comme de simples arguments marketing ? Sûrement pas ! Sans être les garants d’une virginité absolue, ils témoignent des efforts consentis et, à ce titre, constituent des indicateurs plutôt fiables.
Mais on peut faire preuve d’une conduite exemplaire sans afficher le moindre écolabel. Pour preuve, les produits smart, réputés comme de bons élèves en la matière, ne sont associés à aucun écolabel. Idem pour Fiat, pourtant décrété par l’observatoire britannique Jato Dynamics comme le constructeur affichant la gamme la plus vertueuse en 2012, avec une moyenne de 119,8 g/km de CO2. Sans oublier des constructeurs japonais comme Honda ou Toyota, très engagés dans l’hybridation.
Enfin, détail qui fâche, on s’interroge parfois sur une majoration excessive du tarif. Certains constructeurs monnaient chèrement l’accès à leur précieux écolabel. Une façon pour eux d’amortir leurs coûteux travaux de R&D, mais dans des proportions d’autant moins justifiées que la disparité peut être particulièrement grande d’une marque à l’autre.


