Spécialiste de l’hôtellerie-restauration, Accor propose à ses collaborateurs un forfait mobilités durables sous le nom maison de Forfait Mobilité Douce. L’objectif est connu : favoriser les modes alternatifs de déplacement pour abaisser les émissions de CO2 dues au transport. Avec, en parallèle, la mise en place d’une organisation du travail repensée.
« Chez Accor, le forfait mobilités durables (FMD), sous le nom Forfait Mobilité Douce, reprend les différents types de prise en charge des trajets des salariés, pourvu qu’ils soient durables. Cela implique les transports en commun, le vélo, le covoiturage, les engins de déplacement personnel et tout autre service de mobilité partagée », expose Sophie Lasson.
Sophie Lasson est directrice paie et administration du personnel pour Accor, soit 1 700 salariés au siège d’Évry (91) et d’Issy-les-Moulineaux (92) en Île-de-France. La flotte de 300 véhicules mêle motorisations thermiques, électriques et hybrides. Et avec le FMD, la prise en charge...
« Chez Accor, le forfait mobilités durables (FMD), sous le nom Forfait Mobilité Douce, reprend les différents types de prise en charge des trajets des salariés, pourvu qu’ils soient durables. Cela implique les transports en commun, le vélo, le covoiturage, les engins de déplacement personnel et tout autre service de mobilité partagée », expose Sophie Lasson.
Sophie Lasson est directrice paie et administration du personnel pour Accor, soit 1 700 salariés au siège d’Évry (91) et d’Issy-les-Moulineaux (92) en Île-de-France. La flotte de 300 véhicules mêle motorisations thermiques, électriques et hybrides. Et avec le FMD, la prise en charge s’applique à tout collaborateur, sans condition d’ancienneté, de statut, de fonction et de rémunération.
Pour Accor, le FMD contribue au bien-être des salariés
« À l’origine, ces services de mobilité durable ont été lancés pour le remboursement à 50 % des transport en commun (Passe Navigo). Ensuite, notre ambition a été de poursuivre la diminution de notre empreinte carbone et d’améliorer le bien-être de nos collaborateurs au travail. En 2021, nous avons donc fait évoluer nos solutions de mobilité “verte“. Nous avons alors lancé un forfait mobilités durables renommé Forfait Mobilité Douce (FMD) et destiné aux salariés des sièges d’Accor », relate Sophie Lasson. Selon cette responsable, avec ce service, les collaborateurs ont plus de liberté dans le choix de leur mode de déplacement, avec un remboursement important des frais de transport.
« Ce FMD s’inscrit pleinement dans une démarche environnementale. Notre groupe va ainsi continuer de réinventer des solutions de déplacement alternatives et d’encourager des pratiques durables dans la vie quotidienne de nos salariés », reprend Sophie Lasson.
Pour Accor, ce FMD ne constitue donc pas le seul outil pour développer les mobilités « vertes ». En complément, l’entreprise travaille par exemple à un service de vélos de fonction en collaboration avec la start-up Zenride.
« Ce service vise à équiper nos collaborateurs du siège d’un vélo électrique manuel, classique ou pliable. Accor en assure le financement à hauteur de 70 % du prix de la location mensuelle. Cette alternative verte pourrait prochainement s’étendre à nos collaborateurs dans les hôtels », anticipe Sophie Lasson.
Accor : le FMD pour 40 % des collaborateurs
À ce jour, 40 % des collaborateurs d’Accor bénéficient des différents dispositifs du Forfait Mobilité Douce dans les sites des sièges du groupe. Mais la prise en charge à 50 % du passe Navigo reste le dispositif le plus employé.
« J’explique cela par le fait que les transports en commun demeurent encore le service majoritaire. Tous les collaborateurs sont concernés, y compris nos apprentis et stagiaires. En outre, nos sièges se situent en Île-de-France, région à forte densité du réseau ferré. De plus, le FMD permet de faire des économies. Car le remboursement partiel du prix des titres d’abonnement est exonéré d’impôt sur le revenu », détaille Sophie Lasson.
Selon Sophie Lasson, le principal frein aux mobilités douces, comme avec le vélo de fonction, reste la distance. « Nos sièges sont en banlieue parisienne. Pour celui d’Évry en Essonne, le trajet domicile-travail requiert davantage l’utilisation de véhicules personnels. Mais cela évolue. Les grèves et le covid-19 ont fait augmenter la pratique du vélo ».
« Reste que la culture et les usages en France diffèrent des autres pays d’Europe, tels que le Danemark ou les Pays-Bas. Souvent, le mauvais temps constitue une contrainte. Il rend le parcours en vélo peu propice, voire même périlleux », note la responsable. Mais tout cela demeure réformable.
Impliquer les salariés
Aux gestionnaires de flotte qui envisagent ce type de « mobilités douces », Sophie Lasson conseille d’engager leurs collaborateurs dans la transition écologique. « Tout le monde sait désormais que l’automobile reste un poids lourd de l’empreinte carbone en France. Pour encourager des pratiques durables, nous devons mettre en avant des solutions vertes et flexibles pour que les salariés se déplacent tout en limitant leur impact sur l’environnement », conclut-elle.
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