Et l’acheteur dans tout ça ?

Pourquoi faire appel à un acheteur professionnel ? Pour réduire les coûts, on s’en doute, mais de façon nuancée.
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acheteur
© olegdudko / 123RF

« Avec un acheteur qualifié, l’entreprise passe d’une vision purement prix à court terme à une vision globale du coût total. Un bon acheteur mesurera l’investissement global comprenant l’achat ou location du véhicule, sa consommation, l’assurance, la revente ou restitution, avance Philippe Petit, manager de l’offre de formations achats de l’organisme Cegos. Ainsi, on peut décider d’acheter un véhicule à un prix plus élevé mais qui sera plus économique en TCO. »

Autre avantage de l’acheteur souligné par Philippe Petit, aider à travailler sur plusieurs dimensions liées au produit et aux besoins : stratégie, commercial, logistique, juridique, qualité ou intérêt technique. « L’acheteur s’attachera à voir comment se déplacer d’un point A à un point B en achetant ou en louant un véhicule, en passant par l’autopartage, des applications de type Blablacar ou de la vidéo-conférence. L’acheteur permet donc de réfléchir à tout cela dans l’intégralité du besoin. »

Apporter de la valeur et des économies

Autre apport de l’acheteur : gérer les risques notamment juridiques liés à l’utilisation d’un véhicule. L’idée peut alors être de transférer ces risques à un prestataire pour ne pas les assumer soi-même. Et cet acheteur amène aussi à travailler dans une dimension stratégique où l’automobile peut servir, par exemple, publicitairement à l’entreprise. « Cela va du véhicule hybride ou électrique pour transmettre aux tiers une image d’employeur favorable au développement durable, aux publicités floquées sur le véhicule », énumère Philippe Petit. L’acheteur apporte de la valeur et fait faire des économies.

« Enfin, l’acheteur doit analyser le marché automobile en déterminant les besoins qualitatifs et quantitatifs du parc, les offres des prestataires, l’évolution du contexte juridique du véhicule et hors véhicule, comme la législation sur la mobilité, les interdictions de certains carburants, etc. », conclut Philippe Petit. Un acheteur qui se veut donc un vrai… gestionnaire de flotte.

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