Une nouvelle logistique urbaine pour Acorus

Le spécialiste de la rénovation Acorus teste un nouveau dispositif logistique pour ses interventions parisiennes, avec notamment l’usage de moyens de déplacement décarbonés.
3007
Acorus logistique
Acorus intègres des modes de transport doux. (© Acorus)

Le groupe Acorus, spécialisé dans la rénovation sur sites occupés, vient d’acquérir un nouveau site logistique de 200 m² en banlieue parisienne. Celui-ci va lui permettre d’expérimenter une nouvelle logistique pour ses interventions. « Les contraintes de circulation dans Paris peuvent sembler difficiles pour notre entreprise. Mais nous les voyons comme une opportunité de réinventer notre métier », justifie Philippe Benquet, président du groupe.

Ce site logistique accueillera notamment le matériel nécessaire aux interventions de quatre techniciens Acorus. Soit deux plombiers, un menuisier et un électricien. Il comportera également un espace de tri de déchets, un parking et une salle de repos. Fort de cette base réapprovisionnée en permanence, les techniciens pourront intervenir sur les chantiers à proximité, grâce aux transports en commun ou à des moyens de mobilités douces. L’entreprise évoque notamment la mise à disposition des motos électriques de la marque Cake.

En décarbonant sa logistique, Acorus veut aussi l’améliorer

Le site logistique se situe à Montrouge (92), aux portes sud de Paris. Soit à proximité des immeubles parisiens où intervient l’entreprise : ceux des bailleurs sociaux comme Paris Habitat ou RIVP, ainsi que des copropriétés. Par ailleurs, Acorus affirme mener 45 000 chantiers dans Paris intra-muros chaque année.

L’entreprise anticipe plusieurs bénéfices de son nouveau dispositif. Elle prévoit notamment une meilleure productivité des techniciens. En effet, ces derniers passeront désormais moins de temps dans les bouchons ou à la recherche de places de stationnement. Autre bénéfice : un moindre bilan carbone. En effet, « chaque jour, notre flotte de 900 véhicules parcourt 1,5 fois le tour de la terre. Le carburant représente 95 % de nos dépenses énergétiques et près de 10 % de nos émissions carbonées, estime Michael Goncalves, directeur de la flotte automobile et des services généraux de l’entreprise.

« En utilisant des scooters électriques, des vélos cargos et en collaborant avec les hubs de nos principaux fournisseurs, nous pouvons réduire significativement notre impact environnemental », poursuit ce responsable. Du côté de la logistique, l’entreprise projette que l’utilisation d’une base approvisionnée régulièrement en matériel lui permettra également de réduire les délais de ses chantiers dans la capitale. Enfin, « nous espérons améliorer le confort et l’intérêt du travail de nos collaborateurs, résume Philippe Benquet. Qui veut aussi « améliorer la satisfaction de nos clients, diminuer l’impact carbone de notre activité et renforcer la rentabilité de l’entreprise. »