ADMR d’Ille-et-Vilaine : la télématique pour accompagner la LLD
L’ADMR d’Ille-et-Vilaine a remplacé le fonctionnement en indemnités kilométriques par une flotte de 855 véhicules en LLD. Une charge de travail pour le gestionnaire de parc de cette association d’aide à domicile en milieu rural, rendue maîtrisable grâce à l’installation des boîtiers télématiques. Avec aussi l’accent mis sur le suivi de la conduite.
Comment gérer au mieux une flotte entièrement nouvelle de 855 citadines et qui vient de passer à la location longue durée ? C’est la question à laquelle s’est trouvé confronté Mickaël Ropert, gestionnaire de parc de l’ADMR d’Ille-et-Vilaine. Jusqu’ici en effet, la flotte de cet organisme, dont les salariés interviennent à domicile dans le cadre de l’accompagnement à la personne, fonctionnait sur la base des indemnités kilométriques.
Dans ce contexte, l’intégration de la télématique s’est faite dès la commande des véhicules au loueur Arval qui y a installé sa solution, Arval Active Links. « Nous considérions la télématique comme un outil...
Comment gérer au mieux une flotte entièrement nouvelle de 855 citadines et qui vient de passer à la location longue durée ? C’est la question à laquelle s’est trouvé confronté Mickaël Ropert, gestionnaire de parc de l’ADMR d’Ille-et-Vilaine. Jusqu’ici en effet, la flotte de cet organisme, dont les salariés interviennent à domicile dans le cadre de l’accompagnement à la personne, fonctionnait sur la base des indemnités kilométriques.
Dans ce contexte, l’intégration de la télématique s’est faite dès la commande des véhicules au loueur Arval qui y a installé sa solution, Arval Active Links. « Nous considérions la télématique comme un outil indispensable pour simplifier la gestion de la flotte au quotidien », justifie Mickaël Ropert. Ce responsable s’est entre autres appuyé sur les expériences d’autres fédérations départementales de l’ADMR pour lesquelles un passage similaire, des IK à la LLD, s’est révélé extrêmement lourd à gérer. « Cela nous a montré la complexité de la gestion du parc, ne serait-ce que pour récupérer les kilométrages des véhicules », relève-t-il.
Le recueil des informations
Avec les flottes de l’ADMR, la complexité du recueil d’informations sur les véhicules tient non seulement à leur nombre, mais aussi à leur dispersion sur l’ensemble du département. « Nous fonctionnons à partir d’une fédération départementale qui réunit différentes associations sur le territoire. Et le fait de pouvoir accéder en quelques clics à l’état des véhicules simplifie considérablement la gestion », résume Mickaël Ropert. Autre spécificité de la flotte qui en complexifie la gestion : les véhicules sont souvent réattribués : « Ce sont des véhicules nominatifs mais compte tenu du turnover et des arrêts de travail, ils sont souvent amenés à changer de conducteur », illustre le responsable.
Autre remontée d’informations exploitée par Mickaël Ropert pour le suivi de la flotte, celle des comportements de conduite. Ce suivi se base sur un indicateur élaboré en amont par le prestataire, avec plusieurs critères : accélérations ou freinages brusques, virages trop rapides, etc. « Cet indicateur nous permet d’établir des scores de conduite et de sensibiliser les personnels suivant leurs performances, explique ce responsable. Et aux salariés qui pourraient avoir des besoins en coaching, nous envoyons des fiches personnalisées de sensibilisation à une conduite en sécurité », complète-t-il.
Des fiches qui ont montré leur efficacité : une salariée a pu améliorer de vingt points son score après leur consultation. « Nous sommes dans la pédagogie plutôt que dans la sanction, poursuit Mickaël Ropert : les conducteurs ne se rendent pas forcément compte eux-mêmes de leurs défauts liés à la conduite. » Ce suivi des comportements débouche aussi bien sur des actions ciblées que des journées de sensibilisation pour les personnels identifiés. « À chaque association nous avons également donné accès à la plate-forme pour qu’elles puissent suivre en temps réel leur flotte et intervenir sur la conduite des salariés si nécessaire », ajoute Mickaël Ropert.
Suivre la conduite
Avec l’accès à ces données, les associations locales peuvent notamment mieux comprendre les conditions des accrochages qui se sont produits lorsque les salariés leur ramènent des « fiches incidents ». Et ce meilleur suivi de la conduite et des sinistres n’a pas seulement pour bénéfice l’amélioration des pratiques : « Nous avons aussi utilisé l’argument des boîtiers auprès de notre assureur », conclut le responsable de la flotte.
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