Airbus fait le point sur ses solutions de mobilité

Lors d’une conférence en ligne organisée par le spécialiste du covoiturage Karos, Airbus a précisé les solutions de mobilité proposées à ses salariés. D’autres entreprises ont mis en avant les prestations qui seront à « la mode » en 2022.
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Airbus mobilité

Le groupe Airbus a participé à la conférence sur la mobilité, organisée en ligne le 18 janvier 2022 par Karos, spécialiste du covoiturage. L’occasion pour l’avionneur de faire le point sur ce sujet, alors que le monde de la mobilité s’organise pour présenter les solutions qui prévaudront cette année. Le sujet de l’événement tenait en quelques mots : « Mobilité durable : quelles solutions pour une entreprise en 2022 ? » Il a été question d’attractivité RH, de RSE et de bien-être employé.

Airbus se met à la mobilité

À ses 37 000 salariés répartis dans vingt sites, le groupe Airbus propose ainsi depuis 2017 un plan de mobilité employeur. « Ce plan a permis de diminuer le pourcentage de salariés qui ne se déplacent qu’en voiture. Ce taux est passé de 70 à 61 %. Il a aussi accru le nombre de cyclistes de 11 à 30 % des salariés. Il a de même contribué à développer le télétravail qui concernait 6 % des salariés et qui en concerne aujourd’hui 55 %. Autre exemple : le covoiturage touchait 462 salariés sur le site de Toulouse en 2018. Il en satisfait aujourd’hui 2 300 », a détaillé Audrey Uguen.

La jeune responsable de la mobilité durable de l’avionneur a poursuivi en analysant les clefs de ce succès. « J’en dénombre trois, a-t-elle précisé. Tout d’abord, l’ensemble de l’entreprise s’est engagé et coopère pour développer la mobilité douce. Que ce soit mon service, celui des moyens généraux mais aussi les ressources humaines, les directions des sites, le département santé et sécurité. »

Airbus : les clefs du succès pour la mobilité

Ensuite, au sein du groupe Airbus, la politique de communication autour de la mobilité s’est montrée ambitieuse. « Sur notre intranet, nous avons développé toute une série d’information pour que nos collaborateurs connaissent l’ensemble de nos offres de mobilité. Nous mettons à disposition des applications pour les cyclistes, des webinaires pour les former à la sécurité et des ateliers de réparation pendant la pause déjeuner. Enfin, un budget conséquent reste aussi essentiel », a exposé Audrey Uguen. En précisant : « On peut avoir les meilleures idées du monde. Mais cela ne fonctionne pas si l’on ne dispose pas de de moyens pour accompagner les salariés dans les changements de leur mobilité. Il peut s’agir de choses aussi simples que les moyens de construire un abri-vélos ou des douches. Mais il faut un budget et se battre pour lui si on veut développer une mobilité durable en entreprise. »

Le covoiturage, mode d’emploi

Organisateur de cette conférence, Karos (150 clients) a de son côté promu le covoiturage. « 75 % des actifs se rendent au travail en voiture, avec une moyenne de 1,08 personne par véhicule », a commenté Joachim Renaudin, le responsable du marketing stratégique. Karos propose ainsi une application pour que les salariés trouvent des véhicules covoiturants, un consultant pour convaincre les employés d’utiliser ce mode de transport et une plate-forme pour administrer le covoiturage.

Pour Karos, un bon covoiturage se développe si l’employeur offre des incitations financières pour covoiturer. Le spécialiste du BTP Pichet a ainsi débuté cette transformation en subventionnant les covoitureurs. Deuxième condition : communiquer lors du lancement pour générer une masse critique d’utilisateurs au tout début. Autre condition : faciliter les rencontres des employés entre eux et avec des employés d’entreprises proches. D’autres aides sont enfin possibles comme un parking spécifique pour faire gagner du temps. Ou bien encore l’octroi d’un taxi-VTC en cas de retour non assuré par un covoitureur.