
Aiways a conçu, développé et industrialisé son A50 dans son usine proche de Shanghai. Cet assez séduisant grand SUV affiche une longueur de 4,68 m, pour une largeur de 1,86 m, une hauteur de 1,68 m et un empattement de 2,79 m. Nous l’avions entre-aperçu au dernier salon de Genève sous la forme d’un show car, assez proche de celui que nous venons de découvrir dans les rues de Paris. Un passage éclair lors d’un raid de 14 000 km qui mène ce premier prototype roulant depuis Shanghai jusqu’au salon de Francfort en passant par la Russie, la Scandinavie et l’Hexagone.
480 km d’autonomie pour l’Aiways A50
Techniquement, la plate-forme modulaire tout aluminium intègre une batterie CATL de 65 kWh, ce qui limite le poids à vide de l’A50 à 1 730 kg. Cette batterie alimente un moteur électrique de 140 kW/187 ch et 310 Nm ; sa bonne sobriété autorise une autonomie de 480 km (NEDC corrélé). Le chargeur embarqué accepte jusqu’à 300 kW en charge rapide CC, de 20 à 80 % en 40 minutes.
Un réseau à bâtir sur l’exemple de Tesla
Pour l’heure, pas de communication sur le prix mais le vice-président opérations extérieures d’Aiways, Alexander Klose, ex-PDG de Volvo China et de Jaguar-Land Rover China, nous assure qu’il devrait être très compétitif. Le lancement est calé pour l’Europe en avril 2020 avec de premières livraisons en juillet à travers un réseau en cours de constitution sur le modèle de celui de Tesla en Europe. À noter que les capacités de production de l’usine d’Aiways à Shanghai atteint 300 000 exemplaires, pour une production de 150 000 unités actuellement.