Alain Motz, Groupe Eurofeu : « Des primes qualité pour responsabiliser les conducteurs »
Alain Motz, Groupe Eurofeu : « Des primes qualité pour responsabiliser les conducteurs »
Spécialiste de la sécurité incendie, le Groupe Eurofeu a choisi la carotte plutôt que le bâton pour inciter les conducteurs de ses 750 véhicules à être plus attentifs à la sinistralité.
Alain Motz est secrétaire général du Groupe Eurofeu.
« Une grande partie de notre flotte se constitue de VUL employés comme des outils de travail. Et malgré nos efforts, les conducteurs oublient vite d’être attentifs, ce qui est naturel au fond après quelques mois de conduite », souligne Alain Motz. D’où l’intérêt des primes qualité remises dès lors que le conducteur a respecté un certain nombre de règles, ou plutôt retirées dès lors qu’il n’a pas respecté ces règles. Par exemple, la prime n’est pas versée quand un collaborateur a pris une mauvaise décision, comme se garer dans un endroit risqué pour le véhicule.
« Nous utilisons ce système...
Alain Motz est secrétaire général du Groupe Eurofeu.
« Une grande partie de notre flotte se constitue de VUL employés comme des outils de travail. Et malgré nos efforts, les conducteurs oublient vite d’être attentifs, ce qui est naturel au fond après quelques mois de conduite », souligne Alain Motz. D’où l’intérêt des primes qualité remises dès lors que le conducteur a respecté un certain nombre de règles, ou plutôt retirées dès lors qu’il n’a pas respecté ces règles. Par exemple, la prime n’est pas versée quand un collaborateur a pris une mauvaise décision, comme se garer dans un endroit risqué pour le véhicule.
« Nous utilisons ce système de primes depuis plusieurs années et il a prouvé son efficacité : d’une part sur le budget assurances que nous maîtrisons mieux, et d’autre part sur les frais de restitution grâce à un meilleur contrôle de l’entretien », rappelle Alain Motz. Le Groupe Eurofeu est assuré pour une partie des sinistres mais il est hors assurance pour tous les accidents hors tiers.
Ce dispositif de primes nécessite une vraie rigueur avec un document précis des conditions de retrait et un système de devis clair – un vrai processus juridique en somme. « Cela demande une démarche commune entre la gestion de flotte et les ressources humaines. Ce fonctionnement est possible dans notre entreprise qui est à l’origine familiale et regroupe un millier de collaborateurs environ. Ce serait sans doute moins évident pour de grands groupes », estime Alain Motz.
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