Alain Teig, Capgemini : « Un problème d’optimisation de l’usage des bornes »

Alors que la car policy de Capgemini impose depuis deux ans l’hybride rechargeable (PHEV), cette motorisation transitoire révèle un obstacle : l’optimisation de la recharge.
- Magazine N°291
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Alain Teig

Alain Teig est global car fleet manager chez Capgemini.

« Nos sites disposent d’une cinquantaine de bornes de 7 à 11 kW et ce nombre augmentera prochainement. En théorie, avec le parc actuel, une borne devrait suffire à recharger trois à quatre véhicules PHEV en une journée. Or, seuls 30 % des salariés rechargent leur PHEV ! Et parmi les salariés qui rechargent, certains monopolisent les bornes : alors qu’ils sont alertés par téléphone une fois la recharge terminée, des conducteurs préfèrent rester au bureau plutôt que bouger leur voiture. Ce qui gêne la bonne rotation au niveau des bornes. Nous sommes donc confrontés à un problème d’optimisation de l’usage des bornes.

« Bannir cette logique du “premier arrivé, premier servi” » (Alain Teig, Capgemini)

Alors, si nous intégrons plus de véhicules 100 % électriques, comment faire pour que ce parc de bornes, même avec plus de points de charge, soit suffisant ? Aujourd’hui, tant que nous ne parvenons pas à bien utiliser nos bornes et à bannir cette logique du “premier arrivé, premier servi”, je ne vois pas de solution. La conciergerie, peut-être. Les robots de recharge existent aussi, mais coûtent
trop cher et nécessitent une infrastructure que nous n’avons pas. »

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