
L’Alfa Romeo Giulia est passée inaperçue dans un marché des berlines classiques en berne. Dommage, car elle ne manque pas d’atouts au-delà de ses lignes. Elle est plaisante à conduire, avec un typage sportif de propulsion et une direction très directe, et sa présentation intérieure séduit. Pour se montrer plus compétitive et avant même son restylage l’an prochain, la voilà qui adopte des retouches cosmétiques (couleurs de carrosserie), marketing (appellations rétro pour ses finitions, mais la version Business disparaît) et surtout, technologiques.
Ainsi, son système d’info-divertissement d’un autre âge évolue. Un grand écran désormais tactile de 8,8 ’’ se retrouve de série sur toute la gamme, et peut se commander via une molette sur la console centrale ‒ une bonne chose. Bien plus moderne, son écran d’accueil s’organise selon les envies du conducteur, tandis que le système de bord intègre l’appel d’urgence eCall avec assistance de série. Un smartphone permet aussi de verrouiller/déverrouiller les portes, de localiser le véhicule à distance, de surveiller sa vitesse ou sa zone de déplacement, et de recevoir une alerte en cas de tentative de vol.
En option, un point d’accès wi-fi avec huit connexions possibles est prévu, tout comme une navigation avec recherche de points d’intérêt et alerte trafic, ajoutant les infos météo et radars. Et alors que 70 % des ventes globales de ce modèle se font aux entreprises, une application de gestion de flotte entre au programme. Pour finir le tour du propriétaire, l’affichage entre les compteurs classiques a été revu, tout comme la console centrale, mieux finie et complétée d’un emplacement de recharge par induction.
Au démarrage, notre 2.2 diesel de 160 ch à l’essai agace par sa sonorité désagréable à basse vitesse, malgré un travail sur l’insonorisation. Mais sur route, il fait merveille, bien aidé par son excellente boîte 8 automatique. Donné pour 4,7 l/100 km en moyenne (NEDC corrélé), il demande en réalité autour de 7 l/100 km, raisonnable au vu des performances. Confortable, dynamique, la Giulia bénéficie aussi dorénavant d’un excellent régulateur adaptatif réactif, avec un suivi de file efficace. De quoi renforcer l’agrément en conduite au quotidien. Comptez à partir de 43 000 euros TTC pour le 2.2 diesel de 160 ch.
Valeurs futures | |
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Alfa Romeo Giulia 2.2 160 ch AT8 / Super | |
Énergie | Diesel |
Boîte de vitesses | Automatique |
Carrosserie | Berline |
Cylindrée (cm3) | 2 143 |
CO2 (g/km) | 125 |
Ch din | 160 |
Prix neuf TTC (€) | 43 000 |
Mois | 42 |
Km total | 100 000 |
Valeur reprise TTC (€) | 15 027 |
Valeur reprise | 35,0 % |
Valeur vente TTC (€) | 17 515 |
Valeur vente | 40,7 % |
Source : Forecast Autovista, mars 2020. |