
On attendait Alfa Romeo sur le terrain des grands SUV et l’heureuse surprise est au rendez-vous, après des essais sur bonnes et mauvaises routes : châssis parfaitement réglé, sécurité sans faille du comportement dynamique et confort jamais pris à défaut.
Tout cela est dû à la plate-forme modulaire « Giorgio » qui a déjà révélé une excellente propulsion, la Giulia.
Cette base a pour elle sa grande légèreté mais aussi sa grande rigidité torsionnelle. Et avec ce grand SUV (4,69 m de longueur, pour 1,90 m de large et 1,67 m de haut), le poids se fait systématiquement de 150 à 200 kg plus léger que celui des concurrents, avec une répartition des masses de 50/50 idéale entre trains avant et arrière.
On comprend mieux l’aisance et la réactivité du comportement en courbe avec, par ailleurs, une filtration des trains roulants de haut vol, assurant une conduite reposée et une direction très directe et précise, gage d’une bonne réactivité au volant.
On y ajoutera une transmission aux quatre roues qui fonctionne en permanence en propulsion et un transfert de la puissance sur les roues avant pour moitié en cas de perte d’adhérence du train arrière. Bref, la concurrence se situe souvent un cran en dessous sur tous les critères « dynamiques ».
Cette plate-forme offre des performances étonnantes au récent 2.2 turbodiesel twinscroll (un petit turbo dans un grand) tout aluminium, avec moins de 9 l/100 km lors d’essais menés tambour battant au volant du 210 ch (4,8 l en cycle mixte et 127 g de CO2). Un moteur bien servi par la très douce et réactive boîte automatique à 8 rapports ZF.
Ce 4-cylindres existe aussi en 180 ch et deux roues motrices (propulsion) avec à la clé 4,7 l et 124 g, mais pour un prix en baisse de 43 100 euros TTC en Business contre 49 200 euros en Q4 Super (4×4). Ce 180 ch passe à 45 500 euros en transmission intégrale Q4 Business. Enfin, un accès à la gamme est proposé avec ce 2.2 diesel à 150 ch et 2 roues motrices pour 40 700 euros en Business. Soit, dans tous les cas, 4 000 euros de moins par rapport aux allemands ou à Jaguar et Porsche.
Terminons ce panégyrique, rare dans nos colonnes, par la qualité des matériaux et le soin dans la fabrication. Depuis le lancement de la Giulia, un progrès a été accompli même si le niveau des matériaux et l’assemblage ne sont pas encore comparables à la qualité allemande.
En revanche, la sellerie cuir, qui habille aussi console centrale, planche de bord et portes, avec des inserts en véritable bois, rehausse nettement l’univers qualitatif de l’habitacle. Une option à retenir pour éviter une usure prématurée des plastiques de série (1 900 euros en Business 180 ch 4×2 et 1 000 euros en 210 ch Q4 Super).
À suivre de près.
Alfa Romeo Stelvio | 2.2 Diesel 180 ch BVA8 4×2 Business | 2.2 Diesel 210 ch BVA8 4×4 Super |
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Moteur (cm3) | 2 143 | 2 143 |
Puissance/couple (ch/Nm) | 180/450 | 210/470 |
Conso. mixte (l/100 km) | 4,7 | 4,8 |
Émissions de CO2 (g/km) | 124 | 127 |
Vitesse maxi (km/h) | 210 | 215 |
0 à 100 km/h (s) | 7,6 | 6,6 |
Poids à vide (kg) | 1 604 | 1 659 |
Charge utile (kg) | n. d. | n. d. |
Coffre (l) | 525 | 525 |
L x l x h (mm) | 4 687 x 1 903 x 1 671 | 4 687 x 1 903 x 1 671 |
Prix (€ TTC) | 43 100 | 49 200 |
Valeurs futures | ||
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Alfa Romeo Stelvio | 2.2 180 ch AT8 Business | 2.2 210 ch Q4 AT8 Super |
Énergie | Diesel | Diesel |
Boîte de vitesses | Automatique | Automatique |
Carrosserie | Tout-terrain | Tout-terrain |
Cylindrée (cm3) | 2 143 | 2 143 |
CO2 (g/km) | 124 | 127 |
Ch din | 180 | 210 |
Prix neuf TTC (€) | 43 100 | 49 200 |
Mois | 42 | 42 |
Km total | 100 000 | 100 000 |
Valeur reprise TTC (€) | n. d. | 23 773 |
Valeur reprise | n. d. | 48,3 % |
Valeur vente TTC (€) | n. d. | 27 707 |
Valeur vente | n. d. | 56,3 % |
Source : Forecast Autovista, mai 2017.