
Après le lancement de la berline routière Giulia au printemps dernier, qui revenait à la propulsion sur une plate-forme entièrement nouvelle baptisée Giorgio, la firme milanaise en décline une carrosserie SUV indispensable à sa renaissance, voire sa survie, et qui est fabriquée dans la même usine de Monte Cassino au nord de Naples.
Long de 4,68 m pour une hauteur qui atteint des sommets à 1,65 m, le Stelvio veut se hisser au niveau des Audi Q5, BMW X3 et Mercedes GLC. Il reprend d’ailleurs pour cela le nom du deuxième col le plus haut d’Europe à 2 758 m d’altitude, dans les Alpes italiennes, qu’il aurait parcouru dans tous les sens avec ses 75 virages sur 20 km.
Pour l’heure, sa révélation au salon de Los Angeles vise surtout la clientèle américaine, friande de ces récents grands SUV aux prétentions sportives affirmées, comme le Jaguar F-Pace ou le Porsche Macan qui constituent les autres cibles visées par Alfa Romeo.
Pour cela, il est d’abord lancé en version Quadrifoglio à transmission intégrale Q4 privilégiant la propulsion en temps normal (transfert de 60 % vers le train avant en cas de perte d’adhérence) et avec le 2.9 V6 biturbo essence de 510 ch pour 400 Nm de couple et boîte auto ZF à 8 rapports. Par la suite, il sera complété par le 4-cylindres 2.0 l de 280 ch. En revanche, Alfa Romeo ne précise pas si, pour le marché européen, un diesel est au programme. Commercialisation au second semestre 2017.