Jusque récemment, la car policy d’Allianz intégrait quelque 58 modèles pour environ 4 000 véhicules, sans prendre en compte les options, répartis dans cinq niveaux de gamme issus de 17 constructeurs différents. Un modèle hybride a également été proposé « hors gamme » dès 2006. « Nous n’avions pas de notion de TCO ni de prise en compte du CO2 », commente Laurent Cochereau, le directeur des achats. Un mode de fonctionnement coûteux et peu respectueux de l’environnement : « Dans notre bilan carbone en France, les déplacements professionnels représentaient plus de la moitié de notre impact CO2 », retrace Marie-Cécile Lebard, directrice...
Jusque récemment, la car policy d’Allianz intégrait quelque 58 modèles pour environ 4 000 véhicules, sans prendre en compte les options, répartis dans cinq niveaux de gamme issus de 17 constructeurs différents. Un modèle hybride a également été proposé « hors gamme » dès 2006. « Nous n’avions pas de notion de TCO ni de prise en compte du CO2 », commente Laurent Cochereau, le directeur des achats. Un mode de fonctionnement coûteux et peu respectueux de l’environnement : « Dans notre bilan carbone en France, les déplacements professionnels représentaient plus de la moitié de notre impact CO2 », retrace Marie-Cécile Lebard, directrice du développement durable d’Allianz.
Dès 2010, la politique de l’entreprise s’est orientée vers une conjonction du modèle économique et de la performance environnementale des véhicules. Une orientation que l’assureur a d’abord dû négocier avec ses fournisseurs pour établir une nouvelle car policy. « Notre idée était simple : garder les cinq segments habituels mais donner le choix de deux véhicules dans chaque gamme entre un modèle thermique le plus propre possible et un modèle vert, hybride ou électrique. »
Autre difficulté, l’assureur souhaitait garder des marques suffisamment prestigieuses pour continuer à satisfaire les attentes de ses salariés. « En interne, il y avait aussi un travail à mener, la voiture étant un élément de statut et de rémunération. Pour continuer à attirer les compétences, il ne faut pas être dogmatique sur les aspects environnemental ou économique. Sans oublier que certains constructeurs ne nous ont pas suivis », indique Laurent Cochereau.
Cette nouvelle car policy intègre non seulement des véhicules aux taux d’émissions réduits mais aussi des hybrides. « En termes de rejets de CO2, la flotte se situait à 95 % à moins de 140 g/km de CO2 en 2010. Aujourd’hui, nous sommes à 100 % au-dessous de 120 g et à 70 % à moins de 100 g », décrit le directeur des achats. Des gains sur le carburant ont aussi été réalisés. « Dans les critiques qui ont pu être faites de notre car policy, les hybrides ont souvent été montrés comme des véhicules consommateurs de carburant. Après plusieurs mois d’utilisation de Golf et Auris, nous nous rendons aussi compte que l’Auris consomme 10 % de moins que la Golf Blue Motion », constate Laurent Cochereau.
Dernier gain lié à cette politique : « Les premiers hybrides sont arrivés en août 2011. Nous avons prouvé deux choses : le taux de sinistralité a diminué et la consommation d’essence est moindre. Les conduites semblent plus souples et responsables », relève le directeur des achats.
La flotte d’Allianz en chiffres
• 4 000 véhicules dont 250 modèles hybrides