
« Dans les années 90, nous avons commencé à faire des essais sur une douzaine de bus. Des tests entamés dans un esprit d’entraide par rapport au secteur agricole qui se cherchait de nouveaux débouchés. Et c’est à peu près à cette période que les problèmes de pollution urbaine ont commencé à faire surface », explique Patrick Renaud, responsable atelier de la STGA.
Cette phase pilote a donné des résultats concluants. « Le B30 était un bon compromis, tout d’abord parce qu’il s’agit d’un carburant facile d’utilisation. Il ne nécessite pas non plus de modification du moteur et ne génère donc aucun coût supplémentaire. Pour l’entretien, nous avons obtenu l’accord du constructeur, à condition de respecter les plans de maintenance », poursuit Patrick Renaud.
En revanche, il n’y pas de gain sur le prix : la STGA paie 1,10 euro HT le litre de B30, un prix comparable à celui du diesel, avec chaque année un peu plus de 1 million de litres consommés.
Carburants alternatifs : sortir du tout diesel, oui mais à quel prix ?
- Carburants alternatifs : sortir du tout diesel, oui mais à quel prix ?
- Avec le Superéthanol E85, le choix du biocarburant
- Vers la seconde génération de biocarburants
- B30-Diester 30 %, le carburant réversible avec le gazole
- Angoulême : les bus à l’heure diester
- GNV : Forbach roule aux déchets
- Méthavalor mise sur biogaz
- GNV, le gaz naturel aux émissions légères
- Carburants alternatifs : une fiscalité peu porteuse
- Le GPL, première énergie alternative
- La Moselle passe du GPL à l’électrique