« La qualité d’une application se reconnaît à sa fluidité et à la rapidité d’accès à l’information, estime Florence Clech-Verdier, directrice SI, data et transformation de LeasePlan. Une application très fournie, où il faut réaliser de nombreux clics pour obtenir l’information, ne répond pas à cette exigence. » Constat semblable pour David Métais, directeur général de Winflotte : l’application Mobiflotte responsabiliserait le conducteur et le convertit aux objectifs de l’entreprise.
Ainsi, elle constituerait un atout en lui apportant de nombreuses informations. Mais encore faut-il dispenser les informations avec parcimonie. Avec une...
« La qualité d’une application se reconnaît à sa fluidité et à la rapidité d’accès à l’information, estime Florence Clech-Verdier, directrice SI, data et transformation de LeasePlan. Une application très fournie, où il faut réaliser de nombreux clics pour obtenir l’information, ne répond pas à cette exigence. » Constat semblable pour David Métais, directeur général de Winflotte : l’application Mobiflotte responsabiliserait le conducteur et le convertit aux objectifs de l’entreprise.
Ainsi, elle constituerait un atout en lui apportant de nombreuses informations. Mais encore faut-il dispenser les informations avec parcimonie. Avec une masse de données trop importante, le conducteur s’en détournera, souligne ce responsable.
Autre critère déterminant : « La qualité d’une application repose sur l’ergonomie, reprend David Métais. C’est peut-être une évidence mais nous avons passé du temps sur ce point et nous y avons consacré des investissements importants. » Depuis sa sortie en 2020, Mobiflotte évolue en permanence et son développement bénéficie de l’expertise d’un ingénieur à temps plein.
Connectée avec les différents prestataires de l’écosystème, l’application doit être lisible et consultable le plus simplement possible. Et pour que l’application remplisse son office, elle doit avoir une utilité réelle. Océan se concentre donc sur la praticité de l’outil. « Même lisible et simple, les conducteurs n’adopteront pas l’application si les fonctionnalités n’ont pas d’utilité », analyse Sergio Villanueva Alonso. Pour ce responsable marketing au sein de la direction d’Océan : « Il faut qu’elle leur simplifie la vie et qu’ils ne retrouvent pas ses fonctionnalités ailleurs. Pour se différencier, le développeur de l’application doit oublier l’entreprise et se concentrer sur les besoins des conducteurs. »
Applications conducteur : l’ergonomie se complète par une valeur ajoutée
Autre critère à surveiller pour les applications conducteur, en plus de l’ergonomie : une certaine utilité indispensable. En effet, l’idée n’est pas d’utiliser l’outil une fois par an pour une opération ponctuelle. Car lorsqu’elle ne s’utilise pas régulièrement, l’application est déchargée du smartphone.
La régularité de l’utilisation fait la qualité de l’application conducteur. Et c’est la richesse des informations qui permet de l’obtenir. « Il faut apporter de la valeur aux conducteurs, continue Florence Clech-Verdier. Pour y parvenir, nous recueillons leurs avis, testons les fonctionnalités auprès d’eux et les améliorons en fonction des retours. »
À noter que LeasePlan dispose d’un collaborateur en charge de l’adoption des solutions numériques par les conducteurs et les entreprises. Il organise formations, webinaires, conférences en ligne, démonstrations et divers évènements numériques pour sensibiliser les conducteurs. Les équipes commerciales du loueur relaient ce travail de pédagogie.
Enfin, la différence entre les applications se fait aussi sur leur stabilité. L’information que fournit My ALD Driver est centralisée. Elle provient du système informatique du loueur. « Au fil des renouvellements, l’application demeure », explique Thomas Nérot. Ainsi, elle ne souffre pas d’un changement de prestataire autre que le loueur.