« Au changement de la fiscalité en 2006, les émissions de CO2 de la flotte étaient plutôt modérées car la rationalisation des puissances et des cylindrées était déjà engagée. Sans compter que les choix de véhicules ont toujours été encadrés, surtout pour les commerciaux qui représentent l’essentiel de la flotte. La nouvelle TVS a d’emblée fait fondre la facture fiscale, étayant ainsi le lien entre optimisation économique et écologique, fondateur dans l’approche TCO.
Aujourd’hui, ce sont d’abord ses performances en matière d’émissions de CO2 qui nous font remarquer un véhicule. Nous vérifions qu’il est adapté aux besoins fonctionnels et le soumettons aux deux loueurs référencés en France qui retournent une proposition de cotation. S’engage ensuite la véritable discussion commerciale avec le constructeur, pour tâcher d’obtenir un prix qui tienne dans l’enveloppe en TCO prévue pour chaque profil de collaborateur.
Historiquement, Legrand ne travaillait qu’avec les constructeurs français, avant de s’ouvrir à Volks-wagen, vu l’intérêt que présentait la Passat en 2009. L’approche est désormais plus ouverte afin de ne pas se couper de l’innovation du marché. D’ailleurs, depuis un an, la sélection est réexaminée tous les trimestres.
Mais la démarche n’entend pas se borner au management de taux d’émissions finalement assez théoriques. D’un point de vue tout aussi économique et écologique, il serait judicieux de disposer d’un suivi fin et fiable du carburant consommé. Par exemple pour suivre la consommation de tel conducteur et l’orienter le cas échéant vers une formation à l’éco-conduite.
Ce volet carburant est l’un des sujets qui sous-tendent le déploiement de l’outil de gestion de parc GAC Technology, engagé début juin. Plus généralement, celui-ci devrait améliorer le suivi opérationnel de la flotte, en s’affranchissant du reporting des loueurs, et aider à approfondir le calcul du TCO, en prenant en compte les coûts liés à la sinistralité ou aux frais de remise en état à la fin du contrat. »
La flotte de Legrand en chiffres
• 600 véhicules, en France et pas moins de 1 800 en Europe
• 3,7 millions d’euros de dépenses pour la flotte hexagonale, carburant compris