Arval mise sur l’autopartage

Lors d’une matinée ouverte à la presse, Arval a récemment remis en avant son offre d’autopartage, avec une nouveauté : l’accès aux véhicules par les smartphone.
- Magazine N°218
3401
Arval mise sur l’autopartage

Pour l’autopartage, Arval mise sur le smartphone. Avec son téléphone, l’utilisateur peut ainsi réserver sa voiture en autopartage ; l’accès au véhicule se fait ensuite grâce à un badge apposé sur le pare-brise, puis un code pin à composer avant le démarrage. Sur certains modèles, le portable peut aussi servir de clé d’accès. L’ensemble du dispositif est géré par l’intermédiaire d’un boîtier télématique embarqué.

Avec cette application, Arval relance un service opérationnel depuis 2011. « Nous sentons depuis deux ans un nouvel attrait pour l’autopartage », a pointé Philippe Fuentes, responsable marketing produit du loueur, lors de la présentation de l’offre. Pour répondre à cette attente, le loueur propose aussi aux entreprises un service équivalent avec des vélos à assistance électrique : un dispositif clé en main qui intègre une toiture photovoltaïque pour la recharge des batteries.

Ce service d’autopartage est aujourd’hui exploité sur environ 350 véhicules utilisés chez une vingtaine de clients du loueur : des entreprises comme Carrefour, Kone, ERDF, ou des municipalités comme Bondy. Et chez certains clients, l’autopartage s’étend aux véhicules électriques, à l’image de Carrefour avec une dizaine de Zoé dans son pool.

Arval propose aussi aux salariés d’utiliser les voitures hors des heures du travail. Le « service d’autopartage à usage personnel » inclut plusieurs forfaits : pour les soirées de 50 et 100 km ou pour les week-ends de 150 à 600 km, sur trois types de voitures de la Smart à la Prius, avec la possibilité d’utiliser des modèles électriques. Les forfaits de location vont de 15 à 172 euros TTC avec des kilomètres supplémentaires facturés de 0,31 à 0,5 euro TTC.

Dans la continuité de cette offre, le loueur se penche aussi sur les solutions de crédit mobilité. « Des pilotes sont menés dans d’autres filiales d’Arval, notamment aux Pays-Bas, a indiqué Grégory Libre, directeur commercial et marketing. S’ils sont probants, ils viendront enrichir le catalogue de produits et services en France. »