L’importance des données et de leur accès est telle qu’il existe un consensus très fort entre les membres de la Fédération des assureurs européens. Mais si les discussions menées à l’échelle européenne depuis six à sept ans progressent, aucun résultat concret n’a pu être obtenu. « Il existe de forts blocages entre les constructeurs d’une part et les différents acteurs du marché automobile d’autre part », constate Thomas Gelin, conseiller politique chez Insurance Europe, la fédération européenne de l’assurance et de la réassurance.
Pour les assureurs, la donnée offre l’opportunité de mieux comprendre le risque grâce à des éléments d’analyse...
L’importance des données et de leur accès est telle qu’il existe un consensus très fort entre les membres de la Fédération des assureurs européens. Mais si les discussions menées à l’échelle européenne depuis six à sept ans progressent, aucun résultat concret n’a pu être obtenu. « Il existe de forts blocages entre les constructeurs d’une part et les différents acteurs du marché automobile d’autre part », constate Thomas Gelin, conseiller politique chez Insurance Europe, la fédération européenne de l’assurance et de la réassurance.
Pour les assureurs, la donnée offre l’opportunité de mieux comprendre le risque grâce à des éléments d’analyse plus approfondis et plus pertinents. Elle permet également de renforcer la qualité des services tels que l’assurance au kilomètre ou de développer de nouvelles offres autour du véhicule pour accompagner l’assuré d’une manière encore plus pertinente.
Pour que le consommateur puisse choisir ses prestataires et ses services le plus librement possible, Insurance Europe souhaite des règles qui ouvrent la voie à une concurrence loyale. « Pour assurer le libre choix du consommateur, il faudra aussi choisir une technologie adaptée car elle aura un impact direct sur la nature des services offerts, sur la concurrence et sur l’ouverture à différents opérateurs », ajoute Thomas Gelin.
Les tests réalisés conjointement par Insurance Europe et l’ACEA ont mis en évidence la pertinence d’un travail en commun sur ce sujet. « Les points de vue des uns et des autres sont mieux perçus et les technologies en place mieux appréhendées, explique Thomas Gelin. En revanche, nous sommes encore incapables de savoir si nous serons en mesure de développer des modèles d’assurance ʺpay how you driveʺ pour influer sur les comportements de conduite. Les solutions techniques proposées par les constructeurs n’autorisent pas encore un accès aux données nécessaires au développement de telles offres. »