
L’assurance, deuxième poste opérationnel le plus coûteux après le carburant (10 à 15 % du TCO selon LeasePlan), est généralement appréhendée comme une contrainte sur laquelle il est difficile d’intervenir. « Les chefs d’entreprise sont très souvent préoccupés par leur activité. A tort, ils ne s’intéressent à l’assurance qu’après un événement grave ou une multiplication de petits sinistres », constate Jean-François Sénéchal, directeur général de Dif Assurances. Pourtant, aux dires des acteurs et spécialistes du secteur que nous avons interrogés, le montant de la prime d’assurance d’une flotte n’est pas immuablement appelé à augmenter.
La taille de la flotte constitue un premier levier à actionner sur ce poste de dépenses. « La seule limite au contrat par véhicule avec son bonus/malus, c’est le nombre de véhicules. A partir de cinq, les assureurs acceptent de passer en contrat flotte pour plusieurs véhicules. A ce seuil, les assureurs et les courtiers ont donc tendance à regrouper les contrats », explique Dominique de Tassigny, responsable du département automobile chez Théorème, spécialiste du conseil en management des risques et du courtage d’assurances. Selon Thierry Bernard, responsable assurances chez Arval, « Au-delà de cinq véhicules, la tarification est établie par rapport à la statistique de sinistres du client. Telle ou telle solution n’est pas forcément plus intéressante. »
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