Assystem : « La car policy est une équation compliquée »

Catherine Berthier, mobility manager, Assystem.

« Construire une car policy aujourd’hui est une équation de plus en plus compliquée, y compris chez Assystem. J’espère répondre aux objectifs de renouvellements en véhicules propres (10 % en 2022), mais avec des difficultés. Pour les véhicules de service d’Assystem, de type Clio ou C3 qui parcourent souvent trop de kilomètres pour passer à l’électrique, la solution la plus efficace reste en fait l’hybride simple, comme avec les Toyota Yaris que nous en avons intégrées en grand nombre dans la car policy. Mais ces modèles émettent plus de 60 g et ne sont pas considérés comme des véhicules propres au sens de la loi Climat et résilience.

Chez Assystem, entre car policy et électrification

Pour les 250 voitures de fonction d’Assystem, le verdissement est un peu plus simple que la car policy. La moitié de ces véhicules sont désormais électrifiés avec essentiellement des PHEV mais peu de modèles électriques. En effet, les collaborateurs concernés emploient ces voitures pour les week-ends et les vacances, ce qui implique souvent des trajets assez longs. Pour faciliter cette transition, nous avons lancé une offre de bornes à domicile ; d’ici 2023, nous devrions en avoir installé environ cinquante aux domiciles de nos collaborateurs qui résident en maison individuelle.

Certes, certains modèles électriques premium disposent d’une autonomie toujours plus confortable, mais ce n’est pas encore le cas dans la gamme moyenne. Nous avons cette année ajouté des marques comme Kia ou Hyundai qui ont une offre plus intéressante que les marques françaises. Quant aux constructeurs français, nous attendons qu’ils suivent avec des autonomies et des conditions correctes pour les catégories moyennes. »