Fin 2024, les 650 véhicules de la flotte du spécialiste des services numériques Atos auront tous été électrifiés. Un objectif qui impose la mise en place d’une infrastructure de recharge dans l’ensemble des sites de l’entreprise. Avec des questions sur le dimensionnement de cette infrastructure afin de répondre au mieux aux besoins des futurs utilisateurs.
« Cet équipement est encore sous-employé car très peu de collaborateurs conduisent des véhicules électriques, reconnaît Jean-Louis Gravier, Mobility Manager chez Atos. Il n’y a jamais plus de trois voitures branchées simultanément sur nos parkings. » Les bornes servaient jusqu’ici principalement au service d’autopartage électrique interne du groupe, lancé en 2013 et arrêté en 2020 à cause du manque de fiabilité des véhicules : des BlueCar, les mêmes que celles utilisées pour feu le service Autolib’. Un nouveau service d’autopartage devrait voir le jour prochainement chez Atos, cette fois avec des Zoé. En attendant, sur les 650 véhicules de la flotte d’Atos (380 voitures de fonction et 170 véhicules de service), aucun modèle 100 % électrique n’a encore été intégré. Tout reste à faire.
Dimensionner maintenant l’infrastructure
« Nous sommes en train de renouveler les contrats de location. Et comme les délais de livraison sont assez longs pour ce type de véhicule, soit entre six et neuf mois, nous recevrons nos premiers modèles électriques en fin d’année, pas avant. Cela laisse le temps d’adapter notre infrastructure électrique, explique Jean-Louis Gravier. Nous allons commencer par changer les voitures de fonction car les véhicules de service, des Clio essence pour la plupart, viennent d’être renouvelés et ne seront pas remplacés avant 2024. »
Une chose est sûre cependant : chaque nouveau modèle intégrant la flotte devra désormais être 100 % électrique ou hybride rechargeable. Le nombre de bornes de recharge va donc évoluer. En termes de ratio, l’entreprise vise un point de charge pour dix véhicules électriques. Sauf pour le siège à Bezons où est prévu un ratio d’un point de charge pour cinq véhicules. Côté puissance de charge, des changements vont être apportés aux installations existantes. « Nous allons devoir passer de 45 bornes en 7 kW actuellement à 80 pour les seules voitures de fonction. Pour les véhicules de service, il nous faudra ajouter trente bornes, cette fois en 22 kW, car ces autos tournent beaucoup plus et ont besoin d’être rechargées plus rapidement. Nous prévoyons ainsi un parc total de 110 bornes pour 645 véhicules au total, soit un ratio de 1 point de charge pour 5,9 véhicules », détaille Jean-Louis Gravier.
« Dans tous les cas, nous devons dimensionner notre infrastructure dès maintenant, à savoir fixer le nombre de points de charge et calibrer les niveaux de puissance des bornes, poursuit ce responsable. Car nous ne pourrons pas faire évoluer les installations au fil du temps, ou seulement à la marge. » Toutes les bornes devront en effet être déployées en 2022 pour pouvoir accueillir la flotte de véhicules électriques.
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