
Avec près de 19 500 immatriculations professionnelles en France, Audi a progressé de 10 % sur le marché des flottes en 2015 par rapport à 2014. Dans la même période, les ventes aux particuliers sont demeurées stables à + 2,5 %. Sur ce marché des entreprises, Audi est devenue la première marque premium, devant BMW et Mercedes, et a pris la sixième place à l’échelle nationale tous constructeurs confondus, avec une part de marché de 4,6 %.
Audi explique aussi ces chiffres par son offre de produits, et ce malgré le scandale Volkswagen. Et grâce à ses nouveaux diesels TDI Ultra, Audi a rattrapé son retard en matière d’émissions de CO2 face à ses concurrents. L’A4 TDI 150 ch débute ainsi à 95 g. « Ce modèle réalise deux tiers de ses ventes aux entreprises, dont 75 % avec les TDI 150 et 190 ch », a précisé Luc Deslauriers, chef du service Audi Fleet Solutions, lors de la conférence de presse.
Pour autant, Audi ne jure pas que par le diesel pour séduire les entreprises. « En essence S-tronic TFSI de 190 ch, l’A4 émet par exemple moins de 120 g. Tandis que l’A3 e-Tron (hybride rechargeable) affiche moins de 40 g avec un mode 100 % électrique sur 50 km. »
Si les versions Business Line se déclinent sur l’ensemble de la gamme, de l’A1 à l’A6 en passant par les SUV Q3 et Q5, elles ne représentent toutefois qu’un tiers des ventes aux sociétés, lesquelles préfèrent les finitions Design Luxe et S Line (50 % du mix), plus huppées et encore mieux équipées.
Cet attrait pour le haut de gamme profite in fine aux valeurs résiduelles qui restent un moteur de croissance pour le BtoB. « Ce qui valorise davantage le produit que le prix facial, souvent plus élevé que chez d’autres constructeurs en raison d’une politique de remises moindres », a conclu Luc Deslauriers.
Le top 5 des ventes Audi aux sociétés :
Audi A3 : 28 %
Audi A4 : 16 %
Audi Q5 : 12 %
Audi A6 : 11 %
Audi Q3 : 10 %