Axel Carron est responsable des achats de business services chez L’Oréal France.
« Nous avons construit une politique de formation à l’éco-conduite pour que nos 800 commerciaux itinérants acquièrent les bons réflexes routiers. Cela assure leur protection. C’est la principale raison. Le groupe est attaché à la sécurité et la sûreté des collaborateurs sur la route toute la journée.
Ensuite, ces formations ont aussi l’avantage de diminuer nos rejets de gaz à effet de serre en réduisant notre consommation de carburant. C’est d’autant plus important que notre flotte est, depuis 2019, passée de moteurs thermiques à des véhicules hybrides...
Axel Carron est responsable des achats de business services chez L’Oréal France.
« Nous avons construit une politique de formation à l’éco-conduite pour que nos 800 commerciaux itinérants acquièrent les bons réflexes routiers. Cela assure leur protection. C’est la principale raison. Le groupe est attaché à la sécurité et la sûreté des collaborateurs sur la route toute la journée.
Ensuite, ces formations ont aussi l’avantage de diminuer nos rejets de gaz à effet de serre en réduisant notre consommation de carburant. C’est d’autant plus important que notre flotte est, depuis 2019, passée de moteurs thermiques à des véhicules hybrides rechargeables ou pas. Cela entre dans notre politique de décarbonation. Nous souhaitons, ensuite, passer à l’hydrogène et à l’électrique. Or, un véhicule hybride ou électrique ne se conduit pas comme un thermique. Il faut que le conducteur s’adapte. L’apprentissage de l’éco-conduite permet alors aussi de se former à ces motorisations.
« Nous avons aussi en tête de développer la télématique embarquée » (Axel Carron, L’Oréal France)
Les résultats post formation nous montrent que la conduite globale s’est fluidifiée. Ainsi, la consommation de carburant a reculé de 10 %. Il est difficile ensuite de mesurer le pourquoi de cette baisse. Est-elle due au passage du thermique à l’hybride ou aux formations à l’éco-conduite ? Ce doit être la combinaison des deux. Ensuite, il est trop tôt pour mesurer les conséquences de ces cursus sur le taux d’accidentologie de la flotte.
Nous avons aussi en tête de développer la télématique embarquée pour que nos collaborateurs connaissent leurs comportements de conduite. Nous avons expérimenté cette solution en la mettant à disposition des chefs de vente. Nous avons constaté un recul immédiat de la consommation de carburant avec le développement d’une prise de conscience de la façon dont on conduit. Nous mesurons combien de fois on s’arrête et on accélère : on s’aperçoit alors que l’on ne conduit pas si bien que cela. »