Benoît Weinling, Eurométropole de Strasbourg : « L’autopartage pour remplacer les véhicules qui roulent peu »
À la tête d’un parc de près de 800 véhicules, l’Eurométropole de Strasbourg parie notamment sur la mise en pool en interne et l’autopartage en externe, avec des bénéfices à la clé.
Benoît Weinling, chef du service parc véhicules et ateliers, Eurométropole de Strasbourg.
La flotte compte aujourd’hui 307 véhicules de type berline, essentiellement affectés aux services de la métropole (120 VS et 187 VP). « Environ 95 véhicules sont en pool. Nous essayons de grossir ce chiffre en prélevant ceux affectés aux services. Mais cela progresse peu. Pour l’instant, il semble difficile d’aller plus loin », souligne Benoît Weinling.
Parallèlement, l’Eurométropole a souscrit une trentaine de cartes auprès du service d’autopartage local Citiz, mises à disposition des services. À première vue, l’opération ne se révélait pas rentable...
Benoît Weinling, chef du service parc véhicules et ateliers, Eurométropole de Strasbourg.
La flotte compte aujourd’hui 307 véhicules de type berline, essentiellement affectés aux services de la métropole (120 VS et 187 VP). « Environ 95 véhicules sont en pool. Nous essayons de grossir ce chiffre en prélevant ceux affectés aux services. Mais cela progresse peu. Pour l’instant, il semble difficile d’aller plus loin », souligne Benoît Weinling.
Parallèlement, l’Eurométropole a souscrit une trentaine de cartes auprès du service d’autopartage local Citiz, mises à disposition des services. À première vue, l’opération ne se révélait pas rentable : un kilomètre parcouru par un véhicule standard du parc coûte 0,30 euro, sur la base d’un kilométrage annuel de 10 000 km en incluant l’amortissement, l’assurance, l’entretien et le carburant. Un kilomètre avec Citiz revient à 0,75 euro, soit le coût d’un kilomètre lorsque le véhicule de la municipalité parcourt moins de 3 500 km par an.
La rentabilité de l’autopartage est même plus importante dès lors que d’autres coûts sont pris en compte pour les véhicules du parc, comme les frais de stationnement ou de personnel pour gérer le pool. « L’autopartage évite également de surdimensionner le pool : quand celui-ci est saturé, les collaborateurs font appel à Citiz », ajoute Benoît Weinling. Ce dernier met aussi en avant « une volonté politique de soutenir la société locale d’autopartage ».Outre la mise en pool et l’autopartage pour promouvoir les nouvelles mobilités, l’Eurométropole développe un parc de vélos (voir l’article). Des solutions qui ont entre autres permis de restreindre le nombre de véhicules du parc et surtout celui des trajets : le kilométrage parcouru par les berlines a diminué de plus de 10 % en deux ans, soit de – 4,5 % en 2016 et de – 8 % entre 2014 et 2015.
En utilisant notre site, vous consentez à l'utilisation des cookies.
Ils nous permettent notamment de vous proposer la personnalisation de contenu, des publicités ciblées en fonction de vos centres d’intérêt, de réaliser des statistiques afin d’améliorer l’ergonomie, la navigation et les contenus éditoriaux.
Cependant, vous pouvez à tout moment choisir de désactiver une partie de ces cookies en suivant les instructions fournies sur la page Politique de confidentialité.