Benoît Weinling, Eurométropole de Strasbourg : « Privilégier les alternatives aux véhicules »
L’Eurométropole de Strasbourg travaille à diminuer la taille de sa flotte en faisant appel aux vélos, aux transports en commun, mais aussi aux véhicules verts.
Benoît Weinling, responsable du parc, Eurométropole de Strasbourg.
« Notre réflexion porte sur la réduction de la taille du parc compte tenu notamment de la baisse des dotations de l’État et de celle du nombre des déplacements. Nous privilégions les solutions alternatives aux véhicules : nous remboursons 75 % des abonnements aux transports en commun alors que la réglementation impose 50 %. Comme pour les véhicules, un système de pool existe pour les vélos, tout comme des cartes non nominatives pour les transports en commun. L’Eurométropole a aussi mis à disposition de ses services une trentaine de cartes souscrites auprès du service d’autopartage...
Benoît Weinling, responsable du parc, Eurométropole de Strasbourg.
« Notre réflexion porte sur la réduction de la taille du parc compte tenu notamment de la baisse des dotations de l’État et de celle du nombre des déplacements. Nous privilégions les solutions alternatives aux véhicules : nous remboursons 75 % des abonnements aux transports en commun alors que la réglementation impose 50 %. Comme pour les véhicules, un système de pool existe pour les vélos, tout comme des cartes non nominatives pour les transports en commun. L’Eurométropole a aussi mis à disposition de ses services une trentaine de cartes souscrites auprès du service d’autopartage local Citiz.
Le parc comprend 1 000 vélos dont 600 dans les services, 100 dans les pools et 300 loués aux agents. Ces derniers peuvent louer un vélo pour 65 euros par mois et même pour 1 euro quand ils ne bénéficient pas d’un remboursement pour partie d’une carte de transport en commun.
Avec les véhicules, la mise en pool est privilégiée pour ceux qui ne dépassent pas les 5 000 km par an. 95 véhicules sont déjà en pool sur deux grands sites mais il est difficile d’aller plus loin du fait de la dissémination des véhicules sur 220 sites. Et nous comptons remplacer les modèles thermiques par de l’électrique dès que l’autonomie est compatible avec les trajets.
La flotte de l’Eurométropole de Strasbourg comprend notamment 137 véhicules GNV (hors PL) et 48 GPL. Par ordre de priorité, les renouvellements se font en électrique, en gaz naturel, en essence et, en dernier lieu, en diesel.
Nous avons aussi 137 véhicules GNV (hors PL) et 48 GPL. Par ordre de priorité, les renouvellements se font en électrique, en gaz naturel, en essence et, en dernier lieu, en diesel quand nous ne pouvons pas faire autrement. C’est une nécessité au regard des interdictions à venir : l’an prochain, les véhicules sans vignette Crit’Air ou avec une vignette de classe 5 n’auront plus le droit de circuler en centre-ville. En septembre 2019, cette interdiction sera élargie aux vignettes de classe 4.
Enfin, l’Eurométropole, qui s’occupe de la maintenance en interne, vient de décider d’externaliser la gestion des pneus. D’autres externalisations vont concerner le parc comme celle d’une partie de la propreté urbaine. Ce qui entraîne une réduction du nombre des gros utilitaires spécifiques et l’emploi de petits VU pour la surveillance des opérations de nettoyage. »
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