Les tarifs s’entendent TTC et « à partir de », hors aides éventuelles.
Débutons par la Citroën C4 totalement revue et, surtout, basée sur une nouvelle plate-forme, la CMP des 2008 et Mokka à l’empattement allongé au maximum pour la positionner dans ce segment supérieur. Cette C4 bénéficie par conséquent d’une belle habitabilité mais aussi de motorisations plus efficientes, y compris une version électrique. En essence, seule la version de 130 ch du 3-cyl. 1.2 PureTech reste sous les 130 g (120 g en boîte manuelle, 130 g en boîte auto) mais à déjà à 27 000 euros et 29 000 euros en boîte auto – les deux en Feel Pack Business. En diesel, le 1.5...
Les tarifs s’entendent TTC et « à partir de », hors aides éventuelles.
Débutons par la Citroën C4 totalement revue et, surtout, basée sur une nouvelle plate-forme, la CMP des 2008 et Mokka à l’empattement allongé au maximum pour la positionner dans ce segment supérieur. Cette C4 bénéficie par conséquent d’une belle habitabilité mais aussi de motorisations plus efficientes, y compris une version électrique. En essence, seule la version de 130 ch du 3-cyl. 1.2 PureTech reste sous les 130 g (120 g en boîte manuelle, 130 g en boîte auto) mais à déjà à 27 000 euros et 29 000 euros en boîte auto – les deux en Feel Pack Business. En diesel, le 1.5 BlueHDi de 110 ch pointe à 125 g et 25 300 euros en Live Pack Business, et à 118 g en 130 ch et boîte auto en Feel Pack Business pour 30 800 euros.
En attendant la nouvelle 308
Chez Peugeot, la 308 sera remplacée à l’automne par une nouvelle génération, toujours basée sur la plate-forme EMP2 mais qui acceptera des motorisations hybrides essence et hybrides rechargeables. Pour l’heure, la gamme sous les 130 g se limite au 1.2 PureTech essence de 110 ch/123 g à 25 400 euros en Active Business, complété par sa version de 130 ch/127 g à 29 050 euros en Allure Business. En diesel, le 1.5 BlueHDi de 130 ch/122 g est à 28 700 euros en Active Business (+ 2 000 euros en boîte auto et 123 g). Le break affiche les mêmes motorisations, grammages et finitions pour un supplément de 950 euros.
Toujours dans le Groupe PSA, en Elegance Business, la version restylée en 2019 de la compacte Opel Astra fait valoir son 3-cyl. 1.2 turbo-essence de 110 ch/119 g à 25 400 euros. En 130 ch, à l’instar de la 308, elle parvient à 120 g seulement pour 26 300 euros. L’Astra a aussi droit à un 4-cyl. 1.4 turbo-essence de 145 ch à tout juste 130 g pour 28 700 euros. En diesel, le 1.5 de 105 ch est à 112 g pour 27 750 euros alors que sa version de 122 ch passe à 116 g et 28 550 euros. Le break nécessite 950 euros de plus avec des CO2 en hausse de 2 g.
Ces trois compactes PSA trouvent en face d’elles une Renault Mégane revigorée après son restylage de l’été 2020, avec une planche de bord, des liaisons au sol et des motorisations nouvelles. Ainsi équipée, en Business, elle fait valoir son 1.5 dCi de 115 ch à 119 g pour 28 600 euros ; la boîte double embrayage EDC révèle un CO2 identique à 30 600 euros.
La Mégane à la manœuvre
La finition Business Intens de cette Mégane est intéressante avec la motorisation essence 4-cyl. 1.3 TCe de 140 ch à tout juste 130 g pour 29 400 euros. Quant au break Estate, il ne concerne, à moins de 130 g, que le Blue dCi de 115 ch, en boîte manuelle comme EDC, soit respectivement 29 600 et 31 600 euros, toujours en Business, pour un grammage uniforme de 121 g.
Pour sa part, la Volkswagen Golf, outre sa plate-forme MQB-Evo très efficiente en énergie économisée, mise sur des motorisations essence à hybridation légère tout aussi sobres. Le 3-cyl. 1.0 eTSI de 110 ch et boîte DSG7 émet 119 g (30 810 euros en Life 1st Business). Sa version sans hybridation et boîte manuelle passe à 122 g pour 27 940 euros en Business. De son côté, le 4-cyl. 1.5 eTSi de 150 ch, obligatoirement en DSG7, bat des records à 127 g pour un prix élevé de 33 625 euros en Life 1st Business. En diesel, pas de surprise, le 2.0 TDI de 115 ch et 119 g est à 31 910 euros ou à 36 060 euros en 150 ch et DSG7, toujours à 119 g.
Ford n’est pas en reste avec sa Focus. Le 1.0 EcoBoost mHEV de 125 ch est à tout juste 120 g en Trend Business (24 800 euros) ou en 155 ch à 118 g en ST-Line Business (29 550 euros). Sans l’hybridation légère, ce 1.0 Ecoboost redescend à 100 ch mais passe à 119 g pour 23 400 euros en Trend Business. C’est ensuite avec le 1.5 turbo-diesel Ecoblue que cette Focus demeure sous les 130 g avec la version de 95 ch/110 g en Trend Business (25 150 euros) ; en 120 ch, elle passe à 110 g ou 120 g en boîte auto, toujours en Trend Business (25 900 ou 27 900 euros). Enfin, le 2.0 turbo-diesel Ecoblue de 150 ch est à 124 g en boîte manuelle (31 400 euros en ST Line Business) et 128 g en boîte auto (+ 2 000 euros). Enfin, le break SW nécessite 1 000 euros supplémentaires.
Toyota toujours en hybride
Toyota revendique toujours une excellente sobriété pour la récente Corolla en deux puissances full hybrid de 122 ch à 101-112 g et 184 ch à 111-119 g pour la berline 5 portes. Ajoutez un gramme de plus pour le break Touring Sports (+ 1 750 euros). La Corolla 122h est à 30 400 euros en Dynamic Business incluant le stage « Hybrid Academy » et à 32 400 euros en 184h.
Cette compacte hybride est complétée par la Prius, défricheuse du full hybrid, au style assez tranchant mais efficace en pénétration dans l’air, soit 94 g avec l’hybridation de 122 ch. Son prix débute à 32 300 euros en Dynamic Pack Premium Business (hors stage facturé 180 euros).
Notez que Suzuki commercialise depuis peu et sous son propre badge la Swace, une Corolla break dans sa version de 122 ch à 99-115 g pour 29 550 euros en Privilège – un prix quasi identique à celui de la Corolla. Cet accord commercial porte aussi sur le RAV4 rebadgé Across chez Suzuki.
Chez Kia, l’hybridation ne concerne pas la berline Ceed qui se contente de motorisations diesel, laissant au Niro le privilège de basses émissions (voir plus loin). La Ceed est donc proposée avec le 1.6 CRDi de 115 ch à 122 g pour 24 190 euros et, pour 1 000 euros supplémentaires, en break SW (+ 1 g) ; la boîte double embrayage ne modifie pas le CO2 (+ 1 500 euros). La version en 136 ch est tout aussi sobre à 127 g pour 26 180 euros. Dommage que la carrosserie crossover XCeed soit à plus de 130 g, c’est la plus séduisante.
Kia Ceed ou Hyundai Ioniq
Le cousin Hyundai a fait des choix différents avec sa berline Ioniq Hybrid emmenée par le 1.6 essence de 105 ch, aidé par un moteur électrique de 43,5 ch. Le tout développe au maximum 141 ch pour 100-119 g. Son prix : 30 150 euros en Business. Cette Ioniq full hybrid est complétée par la compacte i30 à hybridation de 48 V sur le 3-cyl. essence de 120 ch 1.0 T-GDi boîte manuelle à 121-134 g (24 300 euros en Intuitive). Hyundai réserve la finition Business au classique 1.6 CRDi de 115 ch à 122 g (27 800 euros en 5 portes, + 1 000 euros en break et 121 g). La boîte DCT-7 sur ce 115 ch turbo-diesel pointe à 123 g et 29 500 euros, toujours en Business.

Chez Fiat, la norme Euro 6d Full a imposé une refonte des motorisations sur la compacte Tipo 5 portes et break SW (+ 1 500 euros), alors qu’une version Tipo Cross au look baroudeur typé crossover fait son apparition (non disponible en Business). Le 3-cyl. 1.0 turbo-essence GSE est décliné en 100 ch et remplace le 1.4 Turbojet de 95 et 120 ch, avec un CO2 à partir de 126 g seulement (21 490 euros en Life Business, 18 990 euros en Cross). Autre modification, le 1.6 Multijet turbo-diesel offre dorénavant 130 ch contre 120 ch auparavant, à partir de 119 g (25 990 euros en Life Business, 23 490 euros en Cross). Quant au turbo-diesel 1.3 MJT de 95 ch, il n’est pas modifié et débute toujours à 113 g (23 990 euros en Life Business, 21 490 euros en Cross).

Une Leon hybridée
Chez Seat, la récente Leon en Style Business, basée sur la plate-forme MQB-Evo de la Golf, peut donc s’enorgueillir d’une motorisation à hybridation légère sur le 1.0 eTSI de 110 ch à 123-128 g (24 675 euros). La boîte DSG7 facturée 2 000 euros fait passer à 125-130 g. En diesel, on retrouve le 2.0 TDI de 115 ch et 112-117 g à 28 175 euros, et en boîte DSG7 à 31 425 euros et 120-124 g. Cette dernière version est la seule à être commercialisée en break Sportstourer à 32 425 euros (121-124 g).

Skoda mise pour sa part sur sa Scala en Business basée sur la plate-forme MQB-A0 de la Polo dans une version allongée à 4,36 m. Celle-ci s’équipe donc du 3-cyl. 1.0 TSI de 95 ch/125-128 g pour un prix serré de 24 470 euros. En 110 ch/124 g, ce 1.0 TSI Evo passe à 25 470 euros et 26 970 euros avec la boîte DSG7. En revanche, la plate-forme plus légère et la compacité de la Scala lui permettent de maintenir le 4-cylindres 1.5 TSI de 150 ch à 124-132 g (26 870 euros) et à tout juste 130 g en DSG7 (28 370 euros). Ce qui se révèle impossible pour l’espagnole…

Honda ne développe plus de diesel et se concentre sur l’essence hybridée. Mais pour l’heure, sa compacte Civic ne parvient pas à moins de 130 g… sauf pour sa Civic 1.6 i-DTEC turbo-diesel de 120 ch à 119 g et 28 700 euros, commercialisée jusqu’à épuisement des stocks.
Autre constructeur japonais, Mazda équipe sa Mazda3 en Business Executive du 2.0 e-Skyactiv M Hybrid de 122 ch à 124 g pour 27 100 euros. La version de 186 ch descend même à 118 g, hybridation de 48 V aidant, pour 29 400 euros. Le diesel de 116 ch reste au catalogue jusqu’à épuisement des stocks mais dépasse les 130 g.

Passage au premium
Terminons ce panorama des compactes par le premium, à commencer par la récente Audi A3 Sportback de quatrième génération. Qui partage sa plate-forme MQB-Evo avec les tout aussi récentes Golf et Leon. En Business Line, elle a donc aussi droit à la dernière génération du 3-cyl. 1.0 TFSI en 110 ch/124-134 g à 32 050 euros ou, mieux, en boîte auto S-Tronic 7 à 116-127 g pour 34 200 euros. C’est ensuite le 4-cyl. 2.0 TFSI Mild Hybrid de 150 ch qui décroche la bonne case du CO2 (129 g) si l’on opte pour la version boîte auto à 35 200 euros. Pour sa part, le 2.0 TDI de 116 ch pointe à 115-125 g pour 33 050 euros et à 37 900 euros en 150 ch et boîte auto à 120-131 g.
BMW est passé à la traction avant pour sa Série 1 avec l’adoption de la plate-forme UKL partagée avec la Série 2 Tourer et Grantourer (voir les SUV compacts) et la gamme Mini. Au passage, les motorisations ont gagné en efficience énergétique alors que le poids total diminuait. En Business Design, la 116i et son 3-cyl. Turbo-essence de 1.5 en 109 ch est à 129 g tout juste (29 450 euros), tout comme la version de 136 ch de la 118i (31 700 euros). Le diesel remporte la palme des fortes puissances « sobres » avec la 120d de 190 ch tirés du 2.0 turbo-diesel à 129 g (36 850 euros) ; sa version 118d de 150 ch émet 122 g (34 600 euros en Business Design). Enfin, le 3-cyl. 1.5 turbo-diesel de 116 ch tombe à 118 g en 116d pour 28 650 euros (32 200 euros en Business Edition).
Pour une carrosserie plus classique et néanmoins originale en berline 4 portes, la Série 2 Gran Coupé avec ses 4,53 m de long constitue une alternative en Business Design. La 218i et son 3-cyl. essence de 136 ch émet 129 g pour 36 450 euros ; la 216d en 116 ch turbo-diesel est à 120-132 g et 39 150 euros, la 218d en 150 ch à 122-133 g et 39 350 euros, et la 220d à 128 g et 45 350 euros.
Les gammes BMW ou Mini
On retrouve cette gamme de motorisations sur la Mini Clubman, sorte de break qui a du mal à trouver sa clientèle, coincé entre une Mini 5 portes et un Countryman. Cette Clubman débute en Mini One D avec le 1.5 turbo-diesel de 116 ch à 123-131 g pour 31 100 euros en Business Design ou, moyennant 2 000 euros supplémentaires, en Mini Cooper D avec le 2.0 turbo-diesel de 150 ch à 129-140 g.
Enfin, la Mercedes Classe A compacte 5 portes doit se contenter de ses diesel pour rester sous les 130 g. Notez que le 1.5 turbo-diesel de 110 ch venu de chez Renault depuis le lancement vient d’être remplacé par le 2.0 turbo-diesel maison. Avec, en Business Line, 126 g en 116 ch et 280 Nm en boîte manuelle (A 180 d, 33 100 euros) comme en boîte double embrayage (35 350 euros), et 127 g en 150 ch et boîte auto (A 200 d, 37 350 euros). En 190 ch et boîte auto à 129 g seulement, ce 2.0 n’est pas proposé en Business et nécessite pour l’A 220 un minimum de 42 850 euros en Progressive Line. Enfin, la carrosserie berline 4 portes plus classique et aérodynamique fait baisser respectivement le CO2 à 124 g en 180d (33 750 euros en finition Business Line), 125 g en 200d (36 000 euros en Business Line) et 127 g en 220d (43 500 euros en Progressive Line).
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