
Les prix s’entendent TTC et « à partir de ». Le grammage en CO2 indiqué est celui retenu pour le calcul de la fiscalité en entreprise, soit selon le NEDC corrélé. Le grammage selon le WLTP est également signalé quand il est connu. En attendant que les nouvelles règles fiscales soient définies pour 2020…
Débutons donc par la Peugeot 308 (4,25 m de long) qui s’est positionnée rapidement, lors de son lancement en 2014, en référence hexagonale face à la Golf. Non sans raison tant ses prestations routières et ses coûts de détention étaient comparables. Il y a deux ans, son restylage l’a encore bonifiée avec sa qualité de fabrication, les matériaux...
Les prix s’entendent TTC et « à partir de ». Le grammage en CO2 indiqué est celui retenu pour le calcul de la fiscalité en entreprise, soit selon le NEDC corrélé. Le grammage selon le WLTP est également signalé quand il est connu. En attendant que les nouvelles règles fiscales soient définies pour 2020…
Débutons donc par la Peugeot 308 (4,25 m de long) qui s’est positionnée rapidement, lors de son lancement en 2014, en référence hexagonale face à la Golf. Non sans raison tant ses prestations routières et ses coûts de détention étaient comparables. Il y a deux ans, son restylage l’a encore bonifiée avec sa qualité de fabrication, les matériaux de la planche de bord et son nouveau 1.5 BlueHDi qui répond aux normes Euro 6d selon le cycle WLTP. Sur la 308, ce 1.5 BlueHDi existe en 100 ch à 97 g (26 600 euros en Active Business) et en 130 ch encore plus sobre à 92 g (28 200 euros en Active Business). Ce 130 ch permet d’accéder à la boîte auto 6 rapports qui fait passer le CO2 à 99 g – ce qui reste raisonnable (30 200 euros en Allure Business). Enfin, le 2.0 BlueHDi de 180 ch et boîte auto pointe à 116 g pour les plus pressés, mais uniquement GT à 36 750 euros.
En ces temps difficiles pour le diesel, la 308 se dote aussi de l’excellent 3-cylindres 1.2 essence de 110 ch à seulement 102 g, pour un très raisonnable 25 050 euros en Active Business. Sa version de 130 ch passe à 103 g et 28 300 euros en Allure Business, et à 106 g avec la boîte auto 8 rapports pour 30 300 euros en Active Business.
De l’espace avec la 308 SW
Le break 308 SW s’allonge beaucoup (4,59 m) grâce à un empattement porté 2,73 m (+ 11 cm), mais aussi par l’augmentation du porte-à-faux arrière. Résultat spectaculaire avec un coffre qui passe de 420 à 610 l banquette arrière en place, et à 1 228 l banquette rabattue pour la 5 portes et à 1 660 l en SW. Le supplément pour ce SW n’est que de 850 euros, à motorisations et finitions équivalentes, avec l’intégralité des moteurs et des CO2 identiques à ceux de la berline. Ces 308 et 308 SW seront remplacées fin 2020, après une révélation au Mondial de Paris à l’automne.
Éternelle concurrente, la Renault Mégane (4,36 m de long) a tout mis de son côté depuis sa dernière génération lancée début 2016 sur la plate-forme CMF commune au Kadjar, au Scénic ou au Nissan Qashqai. Avec à la clé une nouvelle gamme de motorisations avec AdBlue et SCR pour être toujours plus propre.
Pour cette Mégane, on retrouve donc le 1.5 BluedCi en 95 ch à 102 g (26 100 euros en Business) et en 115 ch toujours à 102 g (27 400 euros en Business), mais qui passe à 108 g avec la boîte auto EDC (29 100 euros en Business). Plus récent, l’excellent 1.7 BluedCi de 150 ch, avec obligatoirement la boîte EDC qui lui va comme un gant. Ce dernier autorise les voyages au long cours en toute quiétude pour 33 200 euros en Business Intens (voir aussi l’essai flash).
La Mégane au deuxième rang
Tout comme dans le Groupe PSA, l’essence est remise au goût du jour chez Renault et sa Mégane a droit à l’excellent 4-cylindres 1.3 de 115 ch à 120 g, pour un accès à la gamme très compétitif à 24 000 euros en Business. La version de 140 ch émet aussi 120 g mais pour 25 800 euros ou 27 500 euros avec la boîte auto EDC à 125 g – tous en Business ou Business Intens (+ 2 200euros). Enfin, ce moteur essence turbo pousse les feux jusqu’à 160 ch en boîte auto à 125 g et 30 900 euros en Business Intens.
En break Estate, cette Mégane passe carrément à 4,63 m de long. Du coup, le coffre affiche au minimum 580 l et passe à 1,5 m3 de capacité de chargement au maximum. On retrouve la gamme de motorisations de la berline, moyennant un supplément uniforme de 1 000 euros et des CO2 identiques.
Il serait injuste d’éliminer la troisième berline compacte tricolore, la Citroën C4 Cactus. Mais ses caractéristiques techniques (4,17 m seulement de long, habitabilité d’une citadine polyvalente, etc.) et ses prestations se situent un cran nettement sous ses concurrentes… sauf que ses suspensions à double butées hydrauliques en font la plus confortable du segment ! Et son agrément de conduite est à l’avenant, surtout en ville ou sur la route.
Du coup, pour cette C4 Cactus, le 3-cylindres essence 1.2 PureTech de 110 ch à 104 g est tout à fait dimensionné et suffisant pour 21 150 euros en Feel Business. Sa version de 130 ch fait passer à la boîte auto 6 rapports à 108 g pour 25 900 euros en Shine Business. En diesel, on retrouve le 1.5 BlueHDi de 100 ch à 92 g pour 23 300 euros en Feel Business, complété par sa version de 120 ch obligatoirement en boîte auto à 102 g, pour 25 900 euros en Feel Business. Cela commence à faire cher comparé aux versions essence…

La Classe A joue la séduction
Dans cette catégorie, nous devrions logiquement retrouver la Golf mais elle s’est fait nettement doubler par la récente Mercedes Classe A qui séduit toujours plus les entreprises. Depuis son retour en carrosserie « classiq e » de berline 5 portes – qui laisse toute sa place à sa déclinaison mono-space Classe B –, cette Classe A lancée au printemps 2018 offre des prestations du premium, ce qui fait son succès. Dans ses 4,42 m, c’est une « grande » parmi les compactes, prix à l’avenant.
La Classe A débute en A 180d avec un turbodiesel 1.5 bien connu : le bloc 4-cylindres de Renault-Nissan. Ses 116 ch autorisent une bonne polyvalence à 108 g pour 32 900 euros en Business Line. Sa boîte auto 7G-DCT est facturée 2 250 euros de plus pour un CO2 identique. En A 200d, on retrouve le 2.0 turbodiesel « maison » de 150 ch et boîte auto 8 rapports à 107 g pour 36 450 euros.
Pour un accès à la gamme plus raisonnable, il faudra se tourner vers le petit 1.3 essence Renault-Nissan de 109 ch qui émet tout de même 130 g mais réduit le prix à 29 900 euros en Business Line A 160. Plus polyvalente, sa version en 136 ch à 122 g est plus recommandable pour un supplément limité de 1 000 euros (boîte auto : + 2 250 euros). Une âme sportive trouvera chaussure à son pied dans l’ultime puissance de 163 ch et boîte auto obligatoirement à 121 g mais pour 35 150 euros, toujours en Business Line. Enfin, une Classe A 250e hybride rechargeable sera lancée début 2020 avec de 33-34 g, 215 ch, 450 Nm et 77 km d’autonomie électrique (voir l’essai flash).
La Golf en référence
Rendons justice à la reine du segment en Europe, la Volkswagen Golf, une référence à tous les points de vue : prestations, confort, qualité de fabrication, équipements de sécurité, etc. Mais elle n’en sera pas moins remplacée par sa huitième génération en 2020, toujours plus imposante. Pour l’heure, cette Golf 7 mesure raisonnablement 4,26 m de long et affiche un poids tout aussi raisonnable de 1,2 à 1,4 t.
Avec cette Golf, il n’est donc pas déraisonnable d’opter pour le 3-cylindres essence 1.0 TSI de 115 ch de 107 à 111 g (NEDC corrélé), au prix plancher de 26 130 euros en Trendline Business. Son homologue 1.6 TDI de 115 ch (110-111 g) nécessite 3 250 euros supplémentaires et il n’est pas sûr qu’il puisse circuler demain dans Paris… Le 1.5 TSI essence de 150 ch à 109-114 g existe uniquement en Confortline Business pour 32 470 euros ; son homologue 2.0 TDI de 150 ch passe à 107 g pour 33 610 euros ou 35 230 euros en boîte auto DSG7 (109 g). Des prix premium !

La Golf break SW grandit à 4,57 m de long, avec un coffre de 605/1 620 l – c’est très bien. La gamme de motorisations est identique à celle de la berline, à une exception près et c’est dommage : pas de 1.5 TSi de 150 ch. En essence, c’est donc le 1.0 TSI de 115 ch qui officie pour 28 690 euros en Confortline Business (107-111 g). Et en diesel, le 1.6 TDI de 115 ch est à 31 640 euros (100-111 g), complété par le 2.0 TDI de 150 ch à 34 610 euros en boîte manuelle (107 g) et 36 230 euros en DSG7 (109 g), toujours en Confortline Business.
Restons dans le premium, en majorité allemand, avec BMW et sa récente Série 1 (4,32 m de long) qui abandonne la propulsion pour la traction en raison de l’adoption de la plate-forme UKL déjà popularisée par les Série 2 et Mini. La carrosserie 3 portes est aussi abandonnée, à l’instar de toutes ses concurrentes. Mais la majorité des conducteurs de l’ancienne Série 1 ne savait pas qu’il s’agissait de la seule propulsion du segment (voir aussi l’essai).
La Série 1 se met à la traction
BMW commercialise donc depuis Francfort sa 116d traction 3-cylindres 1.5 de 116 ch (100-103 g en WLTP, 98 g en NEDC corrélé) à 31 750 euros en Business Design et boîte manuelle (boîte auto DKG : + 2 200 euros). Le 4-cylindres 2.0 turbodiesel développe 150 ch de 108 à 111 g en 118d (34 150 euros en Business Design), ou 190 ch en 120d obligatoirement avec la boîte auto DKG et la transmission intégrale xDrive à 117-119 g (39 500 euros en Lounge).
Du côté de la cousine Mini, la Clubman a creusé son sillon (4,25 m de long) depuis son lancement à l’automne 2015 et après un restylage léger cet automne – on ne change pas un design gagnant ! Pour la One Clubman, on retrouve donc le 3-cylindres essence de 102 ch (124-128 g) en boîte manuelle (27 900 euros en Business Design), et le 4-cylindres de 136 ch (120-129 g) en Cooper (29 900 euros en Business Design).

Audi attend son A3
En diesel pour cette Mini, c’est toujours le 1.5 D 3-cylindres qui officie en 116 ch à 105-110 g en One D (30 900 euros en Business Design) ou le 150 ch (111-114 g) pour la Cooper D (32 900 euros en Business Design). On pourra pousser jusqu’au 190 ch, pour une consommation inchangée (4,3 l/100 km, 113 g, 38 000 euros en Business Design), et sa version All4 à transmission intégrale (121 g, 40 000 euros en Business Design).
Pour mieux contrer ces concurrentes redoutables, Audi mise sur sa nouvelle compacte A3 qui succède à la précédente lancée à l’été 2012. En cette fin 2019, tout a changé avec l’adoption de la plate-forme MQB étrennée par sa version SUV Q3, devançant la berline A3 qui n’existera plus qu’en 5 portes Sportback. Pour l’heure, pas d’informations et le salon de Francfort n’a pas livré d’autres pistes…
L’ancienne A3 (4,31 m de long) est toujours au catalogue sur stock. En diesel, le 1.6 TDI de 116 ch constitue l’accès à la gamme de 116 à 118 g pour 31 320 euros en boîte manuelle et Business Line. Son homologue essence 3-cylindres 1.0 TFSI de 116 ch n’est qu’à 29 770 euros pour 111 à 114 g en Business Line. Avec le 1.5 TFSI de 150 ch, le prix débute à 31 840 euros pour 119 à 121 g alors qu’en diesel, le 2.0 TDI de 150 ch abaisse le CO2 à 115-120 g, pour un prix encore plus élevé de 35 550 euros.
CT 200h et V40 : sur le départ
Toujours dans le premium, il nous faut évoquer la Lexus CT 200h et le Volvo V40. Deux voitures en fin de vie et qui ne seront probablement pas remplacées telles quelles car balayées par leurs versions SUV UX 250h et XC40.
Née début 2011, la Lexus CT 200h (4,32 m de long) accuse le poids des ans et a déjà eu droit à deux restylages. Une seule version pour ce modèle qui repose sur l’ancien groupe hybride de la Toyota Prius : le 1.8 essence de 99 ch, complété par un moteur électrique de 82 ch, le tout développant au cumul 136 ch. Le CO2 de 93 g passera à 97 g au 1er janvier 2020, pour 33 090 euros en Pack Business.
Apparu en 2012 et restylé en 2016, le Volvo V40 (4,37 m de long) est logé à la même enseigne. Mais a droit au récent 1.5 turbodiesel D2 de 120 ch à 122 g (29 060 euros en Business). Et pour 1 000 euros de plus, il se dote de la boîte auto qui fait retomber le CO2 à 118 g. Sa version D3 de 150 ch à 121 g s’affiche à 31 000 euros, toujours en Business, et sa boîte auto à 1 000 euros repasse à 118 g.
Pour les amateurs de motorisations essence, le véritable accès à la gamme de ce Volvo V40 est là, pour 27 840 euros en T2 de 122 ch à 137 g ou 129 g en boîte auto mais pour un surcoût de 2 000 euros ! Le T3 de 152 ch aligne 139 g à 29 800 euros et 31 800 euros en boîte auto à 132 g, tous en Business.

Revenons aux généralistes dont certains peuvent revendiquer l’« access premium » comme la dernière Mazda3 (4,47 m de long) qui inaugure la première finition Business destinée aux professionnels. Une finition proposée sur le récent 1.8 turbodiesel de 116 ch à 107 g pour 28 400 euros. La boîte auto n’est pas très sobre : le CO2 grimpe à 121 g et le prix, toujours en Business, à 30 400 euros.
La Mazda3 en « access premium »
Pour cette Mazda3, il sera donc judicieux de regarder vers le nouveau moteur essence 2.0 à fort taux de compression Skyactiv-X qui développe pas moins de 180 ch pour 100 g seulement ! Et, cerise sur le gâteau, il n’est facturé « que » 28 500 euros en Business Executive. Dommage que sa version boîte auto fasse passer le CO2 à 119 g, ce qui reste raisonnable, pour un prix supérieur de 2 000 euros.

Mais cette technologie prometteuse affrontera en Europe des références de constructeurs généralistes. Comme la récente Ford Focus de quatrième génération, lancée il y a un an (4,38 m de long en 5 portes, 4,67 m en break). Cette Focus fait bien entendu valoir ses prix serrés, à commencer par le 1.0 EcoBoost de 100 ch essence à 104 g pour 22 600 euros seulement en Trend Business. La version de 125 ch est aussi sobre (124 g) mais autorise une plus grande polyvalence, moyennant 27 650 euros dans une finition mieux fournie ST-Line Business. Une version 1.5 turbo essence développe 150 ch à 118 g pour 28 450 euros en ST Line Business.
Des prix serrés pour la Focus
Le diesel demeure une « valeur sûre » pour cette Focus, avec le 1.5 EcoBlue de 95 ch à 89 g seulement, pour 24 350 euros en diesel et Trend Business. La déclinaison en 120 ch affiche un petit 90 g pour 25 350 euros en Trend Business ou 27 050 euros et 110 g en boîte auto. Enfin, les gros rouleurs pourront s’orienter vers le 2.0 EcoBlue de 150 ch à 114 g pour 30 600 euros en ST-Line Business ou 32 300 euros en boîte auto (113 g).
Toute cette famille Business de la Focus est disponible en break SW à motorisations et finitions égales, pour un coffre gigantesque de 490/1 516 l et un supplément de seulement 1 000 euros.

Pour sa part, Opel vient de restyler et entièrement remotoriser sa compacte Astra (4,37 m de long) et sa version break Sports Tourer (pas moins de 4,70 m de longueur !). Sous le capot, des moteurs d’origine GM et non PSA, ce sera pour la prochaine génération (voir aussi l’essai).
L’Astra en version restylée
Pour cette Astra, le nouveau 1.5 D de 105 ch n’est qu’à 90 g pour 26 150 euros en Edition Business. Il est complété par sa version de 120 ch, toujours à 92 g, qui nécessite tout juste 800 euros de plus et offre d’accéder à la boîte auto, soit 109 g pour 28 650 euros, toujours en Edition Business. En essence, l’Astra a aussi fait de gros progrès sur la consommation : le 1.2 Turbo de 110 ch n’émet que 99 g pour 23 550 euros (Edition Business) ; en 130 ch, le CO2 reste identique et le prix passe à 24 450 euros.
L’Astra break Sports Tourer est accessible moyennant 800 euros supplémentaires, avec très exactement ces motorisations et en Edition Business. Le coffre est une véritable soute d’avion-cargo : 540 l et jusqu’à 1 630 l.
Toyota n’est pas en reste avec sa récente Corolla qui succède à l’Auris. En 5 portes de 4,37 m de long, celle-ci s’affiche aussi en break Touring Sports, soit 4,65 m de long et un coffre de 580/1 600 l (+ 1 000 euros). Comme pour le reste de la gamme Toyota hors utilitaires, pas de diesel. C’est donc la motorisation hybride du C-HR, sa version SUV, qui emmène gaillardement cette sage Corolla avec deux puissances en Dynamic Business : 122h de 98 ch à 76 g (29 000 euros) et 180h de 153 ch à 85 g (31 000 euros). Avec la garantie de circuler partout en Europe dans les trois ans à venir, y compris dans les centres-villes à circulation restreinte.

Kia décline sa Ceed
Kia a renouvelé l’an passé son best-seller Ceed (4,31 m de long), décliné à l’envi dans des carrosseries complémentaires : berline, break (4,60 m, coffre jusqu’à 1,7 m3) mais aussi « break de chasse » coupé ProCeed (4,60 m, coffre de 1 545 l) ou encore XCeed, un SUV traité dans le chapitre suivant.
Cette Ceed 5 portes fait donc appel au bien connu 1.6 CRDi en 115 ch à 99 g pour 26 320 euros en Active Business (+ 1 500 euros en boîte auto à 105 g), et en 136 ch à 102 g pour 27 120 euros en Active Business (109 g en boîte auto). Le break Ceed SW a droit en plus à l’hybridation rechargeable du Niro, soit 141 ch à moins de 50 g, pour une commercialisation début 2020. Pour ceux qui seraient tentés par un prix mesuré d’accès à la gamme, le 1.0 turbo essence de 120 ch à 125 g débute à 23 720 euros en Active Business (+ 1 000 euros en SW).

La ProCeed est positionnée plus haut avec le 1.6 CRDi de 136 ch à 102 g pour 30 620 euros en GT Line Business, et à 109 g avec la boîte double embrayage DCT7 à 32 120 euros. Le 1.0 Turbo essence de 120 ch émet 125 g pour 27 220 euros en GT Line Business ; le 1.4 turbo essence de 140 ch affiche aussi 125 g en boîte auto pour 29 720 euros.
Deux ans avant Kia, le cousin Hyundai a décliné sa compacte i30 en 5 portes (4,34 m de long), break SW (4,59 m) et Fastback, une sorte de berline coupé 5 portes qui vient se glisser entre les deux avec ses 4,46 m de long.
Hyundai à la manœuvre
L’i30 « standard » débute avec le 1.6 CRDi en 95 ch à 99 g pour 25 700 euros en Business, complété par sa puissance de 115 ch à 107 g pour 26 100 euros, toujours en Business. La boîte double embrayage DCT-7 en 115 ch réduit le CO2 à 105 g moyennant 1 000 euros supplémentaires. On retrouve bien entendu le 1.0 turbo essence de 120 ch à 123 g pour 23 800 euros en Business. Le break i30 SW existe en Business avec le 1.6 CRDi de 115 ch à 107 g (26 900 euros) ou 105 g avec la boîte DCT-7 (28 400 euros). L’i30 Fastback n’a pas droit à la finition Business et ne reprend que le 1.6 CRDi de 136 ch à 108 g en N Line à 31 500 euros (+ 1 500 euros en boîte DCT-7 à 108 g). En essence, le 1.0 T-GDi de 120 ch émet 123 g pour 28 300 euros, complété par le 1.4 T-GDi de 140 ch et boîte DCT-7 aussi à 123 g pour 30 800 euros.
Face à ces coréens très offensifs sur le marché des entreprises, les marques du groupe Volkswagen ne veulent pas se laisser distancer. On retrouve donc en embuscade Skoda avec sa Scala qui remplace la Rapid, et Seat avec sa Leon.
Dans 4,36 m de long, la Skoda Scala est pile-poil dans le segment, à 23 150 euros en Business pour le 3-cylindres 1.0 TSI de 95 ch à 108 g. Sa version de 116 ch à 107 g nécessite 1 000 euros de plus, toujours en Business ; la boîte double embrayage DSG7 est à 25 650 euros pour 112 g – c’est bien. En diesel, le choix est encore restreint avec le 1.6 TDI en 116 ch à 104 g (26 910 euros en Business), et en DSG7 à 104 g aussi (28 410 euros).
Scala ou Leon ?
Chez Seat, la Leon (4,28 m de long) et sa carrosserie break ST (4,55 m, 587 à 1 470 l de coffre) sont sur le point d’être renouvelées. À l’instar de la Golf dont elles partagent la plate-forme et les groupes motopropulseurs. Ce sera chose faite au printemps 2020.
D’ici là, cette Leon n’est pas à négliger, d’autant qu’elle est commercialisée depuis une petite année avec un moteur essence 1.5 TGI de 130 ch carburant au GNV, à 93 g. Son prix : 28 710 euros en 5 portes et 29 860 euros en break Sportourer, toutes deux en Style Business. Des versions complétées par le 1.0 TSI essence de 115 ch à 107 g pour 24 320 euros en Style Business toujours (25 470 euros en ST), et par le 1.6 TDI de 115 ch également, à seulement 100 g pour 27 320 euros (28 470 euros en ST).
La Tipo joue les coûts
Reste Fiat qui commercialise une « revenante » depuis 2016, la Tipo (4,37 m de long) et son break SW (4,57 m), en jouant sur le prix « low cost » avec une fabrication en Turquie. Sur cette Tipo, la finition Business Mirror est disponible avec le 1.3 MJT de 95 ch à 102 g pour un prix « canon » de 21 590 euros. Le 1.6 MJT de 120 ch est aussi de la partie avec 110 g pour 23 090 euros ou 24 590 euros avec la boîte double embrayage, mais à 116 g.

Le break Tipo SW reprend cette gamme de motorisations en Business Mirror pour un supplément de 1 500 euros. Dommage que le récent 1.3 Turbo essence Fire Fly ne soit pas au catalogue, réservé à des silhouettes plus « nobles » comme la 500X que nous traitons dans le chapitre SUV ci-après.
Toujours en Italie, l’Alfa Romeo Giulietta née en 2010 joue les prolongations, sans succession connue. Elle n’est pas des plus modernes avec sa plate-forme de Tipo (!), mais elle possède une finition Business avec le 1.6 JTD du groupe Fiat en 120 ch à 123 g pour 27 900 euros, ou pour 29 950 euros avec la boîte DCT à 125 g.
Dossier - Compactes du segment C : la berline résiste aux assauts du SUV
- Berlines compactes et breaks : l’embarras du choix
- Essai flash – Renault Mégane 1.5 dCi 115 ch EDC : toujours au combat
- Essai flash – Mercedes Classe A200 : le losange a du bon !
- SUV compacts : les SUV s’imposent
- Essai flash – BMW X2 sDrive 18d : le bon format
- Essai flash – Opel Grandland X : la bonne recette
- Monospaces : peau de chagrin