
Ce segment des berlines compactes premium s’est enrichi cette année du renouvellement de la Série 2 Active Tourer, à la surprise générale. Ce format de monospace n’a plus a priori les préférences du public mais BMW est persuadé du contraire. Le bavarois a surtout les moyens de décliner sur sa plate-forme UKL un grand nombre de carrosseries, pour un coût mesuré. Cela vaut pour ses compactes Série 1 et 2 en berlines coupé et Gran Coupé, ou pour ses SUV X1 et X2 ainsi que pour Mini.

Les gammes berlines premium BMW
Cette deuxième génération de Série 2 Active Tourer se veut un peu plus grande (4,39 m de long) ; elle offre toujours...
Ce segment des berlines compactes premium s’est enrichi cette année du renouvellement de la Série 2 Active Tourer, à la surprise générale. Ce format de monospace n’a plus a priori les préférences du public mais BMW est persuadé du contraire. Le bavarois a surtout les moyens de décliner sur sa plate-forme UKL un grand nombre de carrosseries, pour un coût mesuré. Cela vaut pour ses compactes Série 1 et 2 en berlines coupé et Gran Coupé, ou pour ses SUV X1 et X2 ainsi que pour Mini.

Les gammes berlines premium BMW
Cette deuxième génération de Série 2 Active Tourer se veut un peu plus grande (4,39 m de long) ; elle offre toujours une modularité inédite (banquette coulissante) mais n’est plus proposée en 7 places. Le 3-cyl. 1.5 turbo-essence actuel est reconduit en 136 ch/140-150 g pour la 218i (34 200 euros). Et en 170 ch/133-142 g pour la 220i (36 600 euros).
Et BMW n’oublie pas les gros rouleurs. La 218d, avec son 2.0 turbo-diesel de 150 ch/125-134 g, est à la manœuvre (36 400 euros). En attendant la fin d’année avec une 220d de 190 ch. Quant à la motorisation PHEV reconduite en juillet 2022 pour la 225xe, sa puissance sera de 244 ch/34 g, et de 326 ch/40 g en 230xe. Au passage, la batterie affichera 16,3 kWh pour 80 km d’autonomie, soit le double de la génération précédente. La finition Business Design nécessite dans tous les cas 1 900 euros de plus.
La Série 1
Sur ce segment, BMW commercialise sa Série 1 (4,32 m de long) née il y a trois ans et proche du restylage. Cette berline se dote du 3-cyl. 1.5 essence de 109 ch/129-147 g en 116i (25 450 euros et 30 050 euros en Business Design). Ou de 136 ch/129-146 g en 118i (29 600 euros et 32 510 euros en Business Design). Le 2.0 turbo développe 178 ch/137-152 g en 120i à 35 500 euros. L’offre diesel demeure tout aussi fournie avec le 3-cyl. 1.5 de 116 ch/118-134 g en 116d (28 200 euros ou 32 800 euros en Business Design). La 118d de 150 ch/120-135 g est en revanche animée par le 4-cyl. 2.0 turbo-diesel à 32 500 euros (35 410 euros en Business Design)/ Alors qu’en 190 ch/129-143 g, la 120d est à 39 000 euros (pas de Business Design).
BMW Grand Coupé 4 portes
La BMW Série 2 Coupé n’a pas vraiment sa place dans les parcs professionnels. Mais sa carrosserie en Gran Coupé 4 portes (4,53 m de long) peut se justifier. Ce modèle reprend le 3-cyl. essence en 136 ch/129-141 g pour la 218i à 33 300 euros ou 37 050 euros en Business Design. Et en 178 ch/136-151 g à 38 900 euros. En diesel, le 1.5 de 136 ch/120-131 g est à 34 450 euros (39 750 euros en Business Design). Complété par le 2.0 de 150 ch/118-129 g à 36 200 euros (39 950 euros en Business Design). Et de 190 ch/129-139 g à 42 400 euros (45 950 euros en Business Design).
L’Audi A3 fait ses gammes
Audi se montre moins prolixe. Quatrième du nom, la compacte A3 a été lancée à l’été 2020 sur la plate-forme MQB Evo. Elle profite ainsi d’une nouvelle génération de motorisations essence à hybridation en 48 V mais aussi en diesel et PHEV. En accès à la gamme, cette A3 de 4,34 m de long (4,49 m en berline 4 portes à coffre, + 550 euros) s’équipe du 3-cyl. 1.0 de 110 ch/124-134 g (120-131 g en berline) à 29 370 euros.
Ce moteur existe aussi avec une hybridation MHEV en 48 V qui baisse le CO2 à 116-127 g (113-125 g en berline). Obligatoirement équipée de la boîte auto S-Tronic 7, son prix est de 31 520 euros. Le 1.5 TFSI de 150 ch/132-145 g est à 30 400 euros, lui aussi doté de l’hybridation en 48 V et de la boîte auto. En diesel, le 2.0 TDI en 116 ch/115-125 g est à 30 400 euros. Et à 32 550 euros en 150 ch/112-121 g. Enfin, l’A3 Sportback 40 TFSIe PHEV de 204 ch/24-31 g est facturée 39 670 euros. Ce PHEV n’équipe pas l’A3 Berline, c’est dommage. La finition Business Line nécessite pas moins de 3 750 euros sur toute cette gamme.
Mercedes donne la réplique
Pour donner la réplique, Mercedes a lancé dès 2018 sa Classe A restylée cette année, suivie par sa carrosserie « mono-space » Classe B (+ 2 150 euros, 4,44 m de long toutes deux). Et complétée par la berline 4 portes (4,56 m de long, + 650 euros). En accès à la gamme essence, le 1.3 conçu avec Renault officie toujours pour l’A 160 en 109 ch/133 g à 29 400 euros. Ce 4-cyl. en 136 ch/132 g pour l’A 180 est à 30 400 euros. Cet excellent turbo-essence développe aussi 163 ch/134 g à 34 650 euros pour l’A 200. En diesel, le 2.0 aligne 116 ch/125 g pour l’A 180d à 31 700 euros. Ou 150 ch/125 g pour l’A 200d à 33 950 euros. Enfin, pour l’A 220d de 190 ch/128 g, le prix est de 43 350 euros.
Pour la motorisation PHEV de l’A 250e de 218 ch/22-30 g, composée du 1.3 essence de 160 ch aidé par un moteur électrique de 102 ch, le prix atteint 41 650 euros. Non disponible en Classe B, ce PHEV existe sur la carrosserie berline avec un CO2 de 21-29 g pour 41 250 euros. Un supplément de 1 350 euros pour la Business Line est valable pour toutes ces motorisations.

DS 4, le luxe à la française
Face à l’offre du premium allemand, DS Automobiles fait valoir sa différence. Axé sur le luxe à la française, il a commercialisé sa DS 4 (4,40 m de long) depuis fin 2021. Basée sur la plate-forme EMP2 V3 commune à la 308 ou à l’Astra, cette DS 4 se décline en essence avec le 3-cyl. 1.2 THP de 131 ch/135 g à 30 100 euros, et avec le 4-cyl. 1.6 PureTech de 180 ch/146 g à 38 800 euros. Ce moteur existe aussi en 225 ch/149 g pour les amateurs de sportivité raffinée à 44 900 euros.
Il sera fiscalement plus judicieux de se tourner vers la DS 4 E-Tense PHEV de 225 ch/30 g (38 200 euros TTC). Pour les irréductibles, un turbo-diesel est au programme, le 1.5 BlueHDi en 130 ch/126 g, à 32 100 euros. Chez DS comme chez Peugeot, les finitions Business ont disparu.
La Mini 5 portes (3,98 m de long) a donc fort à faire pour maintenir sa différence. Cela ne l’empêche pas de demeurer dans le top 3 des meilleures ventes en entreprise en 2021. Comme pour la Mini 3 portes, elle débute sa gamme avec le 3-cyl. 1.5 essence en 75 ch/130-133 g à 21 800 euros et en 102 ch/130-139 g à 23 100 euros. En 136 ch/131-136 g, ce moteur se montre plus à son aise mais pour 24 800 euros. Et la Cooper S, avec son 2.0 turbo-essence de 178 ch/146-154 g, fait des étincelles, tout comme ses 29 400 euros. La finition Business Design est facturée 2 500 euros en plus, sauf pour la 178 ch à 2 300 euros. Dommage que cette carrosserie ne se dote pas de motorisations PHEV ou électriques comme le SUV compact Countryman.

Mini à la manœuvre
Mais en version break Clubman (4,27 m de long), plus proche d’une compacte, le diesel fait son entrée avec le 3-cyl. 1.5 de 116 ch/122-128 g à 29 100 euros. La finition Cooper D permet de passer au 2.0 turbo-diesel de 150 ch/125-135 g à 31 100 euros. La gamme essence reprend le 3-cyl. de 102 ch/135-141 g à 26 100 euros et de 136 ch/136-147 g à 28 100 euros. Le 4-cyl. 2.0 turbo-essence pousse à 178 ch/152-161 g en Cooper S à 32 400 euros. La finition Business Design nécessite 2 400 euros en plus, sauf pour le 178 ch (+ 2 100 euros).
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