Segment D – Berlines familiales : vers le PHEV et l’électrique

Les berlines familiales, coupés et breaks emmenés par des motorisations thermiques vivent leurs dernières années. Une remarque valable pour leurs déclinaisons SUV traitées dans le chapitre suivant.

Chez Audi, on retrouve la gamme des A4, A4 Avant break. Et leurs versions A5 Coupé 4 portes et A5 Sportback 5 portes à hayon (4,76 m de long). Lancée en 2015 et restylée en 2019, cette génération est entièrement MHEV en 48 V, essence comme diesel. Mais fait l’impasse sur le PHEV jusqu’en 2023. Avec le lancement de la prochaine génération également attendue en 100 % électrique.

Les gammes berlines familiales Audi

En essence, l’accès à la gamme de l’A4 35 TFSI débute avec le 2.0 TFSI de 150 ch à 135-157 g, uniquement en boîte manuelle 6 rapports à 34 880 euros. Avec la boîte auto S-Tronic 7, le CO2 passe à 137-161 g pour 37 080 euros. La Business Line nécessite dans les deux cas 3 950 euros de plus. En 204 ch/139-161 g, la 40 TFSI est à 44 800 euros. La Business Line demeure alors la moins chère des finitions. Enfin, en transmission Quattro et toujours en 204 ch/142-161 g, le prix débute à 47 300 euros.

Pour cette A4, le diesel est emmené par le 2.0 TDI et systématiquement en boîte S-Tronic 7. Avec une puissance qui débute à 136 ch/120-142 g seulement pour 44 120 euros. La Business Line reste aussi le prix le plus bas. En 163 ch/121-143 g, le prix est à 45 780 euros. Alors qu’en 204 ch/132-153 g, il est à 48 270 euros. Enfin, en 204 ch/133-153 g avec la transmission Quattro, comptez 50 770 euros. Le break A4 Avant est facturé 1 700 euros de plus. Avec un CO₂ supérieur de 5 g pour toute cette gamme.

En carrosserie A5 Coupé restylée en 2020, la gamme des berlines familiales premium s’organise pareillement. Mais fait l’impasse sur la Business Line. Elle débute donc par le 35 TFSI essence de 150 ch/140-159 g à 47 470 euros. Et de 204 ch/140-159 g à 51 230 euros et 53 730 euros en Quattro (143-160 g). Le diesel s’affiche en 163 ch/126-143 g à 49 720 euros et en 204 ch/134-151 g à 52 690 euros. La transmission Quattro sur ce dernier débute à 55 190 euros et 135-152 g. En revanche, la Business Line reste l’accès à la gamme de l’A5 Sportback avec des motorisations identiques. Le prix débute à 48 820 euros en 35 TFSI de 150 ch/138-161 g et en 204 ch/143-162 g à 52 580 euros. Ou en Quattro à 55 080 euros et 145-162 g.

La BMW Série 3…

Autre icône de la berline familiale et du break premium, la BMW Série 3 (4,71 m tous les deux) pousse l’avantage encore plus loin. Avec une palette de motorisations thermiques, toutes hybridées en MHEV en 48 V mais aussi avec du PHEV. Et, en Série 4 Gran Coupé, une récente version électrique i4 (4,78 m de long). En essence, la 318i ouvre le bal avec le 2.0 turbo-essence de 156 ch/142-155 g à 40 100 euros (+ 3 000 euros en Business Design pour toute la gamme). Elle est suivie par la 320i de 184 ch/142-155 g à 43 700 euros. La 330i adopte le 6-cyl. en ligne 3.0 de 258 ch/154-165 g. La transmission intégrale xDrive étant de série pour 52 050 euros.

En diesel, le 316d de 122 ch/117-131 g débute à 41 300 euros et ce 4-cyl. 2.0 turbo-diesel passe à 150 ch/117-131 g pour la 318d à 43 350 euros. On retrouve ensuite sa version de 190 ch/118-132 g en 320d à 47 300 euros. En 320d xDrive, le CO2 passe à 129-140 g pour 49 950 euros. Le réputé 6-cyl. en ligne 3.0 turbo-diesel de la 330d xDrive est à 56 600 euros pour 139-149 g, très raisonnable ! Essence ou diesel, le break Touring nécessite 2 050 euros et 10 g de CO2 en plus.

En PHEV pour cette Série 3, deux puissances au choix. La 320e de 204 ch/30-36 g à 48 900 euros et toujours 3 000 euros de plus pour la Business Design. Et la 330e de 292 ch/30-36 g à 53 850 euros ou en transmission intégrale 330e xDrive à 56 300 euros pour 31-38 g. En break, la 320e Touring de 204 ch/33-39 g débute à 50 900 euros. Ou 53 350 euros en xDrive (35-43 g). En 330e Touring de 292 ch/31-37 g, le prix commence à 55 650 euros. Ou à 58 100 euros en xDrive (35-42 g).

… la Série 4 Gran Coupé et l’i4

De son côté, la Série 4 Gran Coupé est emmenée en 420d par le 2.0 turbo-diesel de 190 ch/126-141 g à 53 350 euros, ou en xDrive à 55 750 euros (133-150 g). La 420i de 184 ch/150-166 g débute à 50 800 euros. Mais c’est surtout la récente i4 qui intéresse avec son moteur électrique de 340 ch et sa batterie de 83,9 kWh. Pour 493-590 km d’autonomie et 16,1-19,1 kWh/100 km. Son prix : 59 700 euros ou 62 800 euros en Busines Design. Pour l’anecdote, l’i4 M50, avec son moteur électrique supplémentaire, développe 544 ch au prix unique de 71 650 euros.

Mercedes n’est pas en reste avec sa dernière Classe C. Elle grandit de 5 cm à 4,75 m en berline et en break (+ 1 500 euros). Elle offre une large palette de motorisations essence et diesel hybridées en MHEV en 48 V plus le PHEV, toutes en boîte auto. Mais pour l’électrique, il faudra vous tourner vers le SUV EQC (voir ci-après).

Cette Classe C étrenne le 4-cyl. 1.5 turbo-essence de 204 ch/143-163 g à 50 550 euros (+ 950 euros en Business Line sur toute la gamme). En diesel, le 2.0 débute en 163 ch/116-137 g à 49 750 euros, soit le réel accès à la gamme. Sa version 200 ch/116-135 g est à 53 950 euros ou 56 350 euros en transmission intégrale 4Matic (124-143 g). Le PHEV de la C300e aligne 313 ch/13-17 g avec une grosse batterie de 25,4 kWh. Pour une autonomie record de 99-111 km, unique à ce jour. Son prix est à 59 400 euros ou 60 900 euros en break (14-19 g et 95-107 km ; Business Line : + 900 euros).

La Classe C se décline

À l’instar de BMW, Mercedes commercialise une carrosserie CLA Coupé 4 portes (4,69 m de long). Attention, il s’agit d’une plate-forme de Classe A et non de Classe C. Tout comme pour sa version CLA Shooting Brake qui accentue l’effet de grand coupé à la ligne de toit fuyante comme un break (4,69 m de long, + 1 200 euros).

Les moteurs sont donc ceux de la Classe A. Avec, pour commencer, un CLA essence de 136 ch/132 g en boîte manuelle à 36 550 euros (Business Line : + 850 euros). Le CLA 200 passe à 163 ch/134 g pour 40 800 euros. Et le CLA 250 4Matic de 224 ch/152 g pointe à 48 800 euros. En diesel, le CLA 180d de 116 ch/125 g en boîte manuelle est à 37 850 euros. Le CLA 200d de 150 ch/126 g, à 42 100 euros. Et le CLA 220d de 190 ch/128 g, à 46 900 euros. Enfin, le CLA 250e PHEV de 218 ch/21-29 g débute à 48 050 euros.

Quatrième représentant du premium pour les berlines familiales, Volvo croit toujours dans ses berline S60 et break V60 « traditionnels » sur ce segment (4,76 m de long). La S60 bénéficie ainsi d’une nouvelle motorisation essence MHEV en 48 V de 163 ch/151-156 g à 44 800 euros. Ou de 197 ch/152-156 g à 48 000 euros. En PHEV, la nouvelle batterie de 18,8 kWh, combinée à un moteur électrique plus puissant de 145 ch (11,6 kWh et 87 ch précédemment), favorise, pour ce S60 T6 de 320 ch, un CO₂ à 18-19 g (37-51 g auparavant). Son prix : 60 400 euros.

Le traditionnel V60

Sa version break V60 (4,75 m) n’a pas encore fait l’impasse sur le turbo-diesel MHEV en 48 V de 197 ch/144-151 g à 46 200 euros. Ou en transmission intégrale AWD à 155-157 g pour 41 050 euros. En essence, la B3 de 163 ch bénéficie d’une nouvelle boîte double embrayage qui fait passer le CO2 à 140-148 g contre 153-169 g l’an dernier. Son prix : 41 050 euros. On retrouve bien entendu la nouvelle motorisation T6 hybride rechargeable de 320 ch avec un CO2 limité à 19-20 g pour 60 100 euros.

Citons enfin Jaguar qui joue les prolongations pour sa berline familiale XE (4,67 m de long) née en 2014, restylée en 2019 et qui ne devrait pas être remplacée en l’état. Au catalogue, le 2.0 turbo-diesel MHEV en 48 V de 204 ch/128-132 g est à 47 695 euros, et à 50 000 euros et 144 g en transmission intégrale. En essence, le 2.0 de 250 ch/179 g s’affiche à 48 850 euros ou à 54 755 euros en 300 ch/197 g.