Berlines des segments A-B : concurrence renouvelée
Sur le segment des petites citadines, la concurrence se renforcera en 2022, avec le renouvellement de modèles emblématiques comme les Clio, Fabia ou Fiesta. Mais l’évolution la plus notable en 2022 sera le lancement de la Toyota Aygo X. Qui ajoutera donc pour l’occasion un « X » à son nom pour mieux ancrer ce modèle parmi les crossovers citadins 5 portes, selon le constructeur. Rappelons que l’usine tchèque de Kolin produisait également les Peugeot 108 et Citroën C1 qui ne sont pas reconduites par PSA-Stellantis. Et sur les chaînes, la Yaris leur succédera.
La Skoda Fabia change de génération mais reprend le 3 cyl. 1.0 dans une puissance assez faible d’accès à la gamme à 65 ch/115 g (16 730 euros). Suivent les 80 ch/114 g (18 950 euros), 95 ch/115 g (20 220 euros) et 110 ch/115 g (20 670 euros).
Une Aygo X chez Toyota
Mais ce n’est pas pour autant que la petite ToyotaAygo X, dont on ne sait pas encore grand-chose, sera emmenée par la motorisation full hybrid de sa grande sœur. Trop cher pour la clientèle de ce segment, tout comme une motorisation 100 % électrique d’ailleurs. On retrouvera donc l’actuel 3-cyl. 1.0 essence de 72 ch avec sa boîte robotisée et, peut-être, le 4-cyl. 1.2 de 120 ch de la Yaris, sachant que cette Aygo X est basée sur sa plate-forme.
Face à cette concurrence renforcée sur les segments A et B, les françaises font valoir une palette plus large de motorisations. Avec, chez Renault par exemple, la Twingo...
Une Aygo X chez Toyota
Mais ce n’est pas pour autant que la petite ToyotaAygo X, dont on ne sait pas encore grand-chose, sera emmenée par la motorisation full hybrid de sa grande sœur. Trop cher pour la clientèle de ce segment, tout comme une motorisation 100 % électrique d’ailleurs. On retrouvera donc l’actuel 3-cyl. 1.0 essence de 72 ch avec sa boîte robotisée et, peut-être, le 4-cyl. 1.2 de 120 ch de la Yaris, sachant que cette Aygo X est basée sur sa plate-forme.
Face à cette concurrence renforcée sur les segments A et B, les françaises font valoir une palette plus large de motorisations. Avec, chez Renault par exemple, la Twingo. Qui s’est enrichie fin 2020 d’une version électrique empruntée à la Zoé mais dans une puissance dégonflée à 81 ch ; sa batterie de 21,4 kWh assure 190 km d’autonomie. Son prix débute à 21 150 euros. Elle est complétée par la traditionnelle version essence SCe de 65 ch/116 g, facturée 13 750 euros.
Du côté de la Zoé lancée fin 2019 avec ses 110 ch et sa batterie de 52 kWh de seconde génération, rien n’a bougé (32 500 euros). En revanche, la Clio s’est offert mi-2020 une motorisation E-Tech FHEV full hybrid de 140 ch pour 98 g seulement (23 600 euros). Un grammage tiré des 91 ch du 4-cyl. essence 1.6 l, complété par deux moteurs électriques, l’un de 66 ch et l’autre de 20 ch. La sobriété est de mise avec moins de 5,0 l/100 km tous parcours confondus. Cette version concurrence donc frontalement la Clio diesel. Équipée de son 1.5 dCi de 100 ch, celle-ci vient tout juste d’arriver au catalogue, à 111 g pour 23 700 euros. À méditer avant acquisition.
Dacia Spring, l’atout du prix
Le choix se fera moins cornélien chez Dacia pour la récente Spring. Avec ses 44 ch et sa batterie de 13,9 kWh pour 230 km d’autonomie, cette petite citadine électrique se destine surtout à l’autopartage. Mais elle pourrait bien entrer dans les flottes des entreprises à la recherche de petits véhicules navettes à un prix imbattable : 16 800 euros en Business. Sa commercialisation auprès du grand public, après les professionnels et les loueurs, est en cours.
Dans le groupe Stellantis, les gammes de la Peugeot208, tout comme celles de l’OpelCorsa sur la même plate-forme, ne sont pas modifiées et attendent leur restylage à mi-vie en 2023.
Pour sa part, à mi-carrière, la CitroënC3 a eu droit à un léger saupoudrage au printemps 2020, elle qui est née sur la plate-forme de la 208 de précédente génération. Les sièges se font enfin plus épais et offrent un meilleur maintien, tout en absorbant mieux les vibrations et remontées de bruit du moteur et de la route. Le 3-cyl. 1.2 reste au programme : en 83 ch/120 g (15 600 euros) ou en 110 ch/121 g (19 250 euros). Et la C3 offre un diesel 1.5 BlueHDi en 100 ch/111 g à 19 600 euros.
Le restylage se veut plus profond pour la Volkswagen Polo lancée en 2017. Qui se pare d’une nouvelle planche de bord à affichage numérique et panoramique, l’habitacle demeurant parmi les plus premium du segment. La citadine fait dorénavant l’impasse sur le diesel. Ne subsiste que le 3-cyl. 1.0 essence en 80 ch/122 g (18 015 euros), en 95 ch/117 g (18 855 euros) et en 110 ch/125 g (23 115 euros). Est aussi proposée une version au GNV en 90 ch/100 g à 24 515 euros en Business uniquement.
Avec ses 44 ch et sa batterie de 13,9 kWh pour 230 km d’autonomie, la petite citadine électrique Dacia Spring pourrait bien entrer dans les flottes à la recherche de petits véhicules navettes à prix imbattable : 16 800 euros en Business.
Coup de neuf pour l’Ibiza
Même restylage important cet automne, avec de nouvelles face avant et planche de bord, pour sa cousine Seat Ibiza qui partage la plate-forme MQB-A0. Avec des motorisations uniquement essence. Le 3-cyl. 1.0 s’affiche pareillement en 80 ch/121 g (16 490 euros), en 95 ch/118 g (19 390 euros) et en 110 ch/125 g (21 150 euros). Et l’Ibiza se permet le luxe du 4-cyl. 1.5 TSI de 150 ch/138 g à 26 390 euros. Pour des prestations identiques, l’espagnole demeure moins chère que l’allemande…
Mais dans le groupe Volkswagen, la vraie évolution revient à la Skoda Fabia. Qui change intégralement de génération en adoptant enfin la plate-forme MQB-A0 de ses cousines. La tchèque passe à 4,11 m de longueur, soit 12 cm de plus que l’ancienne génération, avec 5 cm de plus en largeur et 9 cm de plus en empattement. Elle reprend naturellement le 3 cyl. 1.0 mais dans une puissance d’accès à la gamme assez faible à 65 ch/115 g (16 730 euros). Suivent les 80 ch/114 g (18 950 euros), 95 ch/115 g (20 220 euros) et 110 ch/115 g (20 670 euros).
La Fiesta se restyle
Chez Ford, le restylage de la Fiesta est enfin acté après cinq bonnes années sans changement. Pourtant, les modifications restent mineures. À vrai dire, on ne change pas un design aussi réussi au premier jet. Une remarque valable pour sa version SUV, le Puma (voir ci-dessous).
C’est en réalité sous le capot avant qu’il faut rechercher les changements pour la Fiesta. Avec la commercialisation effective, en cette fin 2021, des versions Flexifuel au superéthanol E85. La Fiesta reprend l’excellent 3-cyl. 1.0 de 95 ch pour cette déclinaison qui passe de 118 g à 71 g en E85 après abattement de 40 % pour le calcul du malus. Comptez 18 150 euros, en 3 comme en 5 portes, c’est devenu rare sur le segment.
Pour sa Fiesta, Ford commercialise en cette fin 2021 des versions Flexifuel à l’E85. Ainsi, le 3-cyl. 1.0 de 95 ch passe de 118 g à 71 g en E85 après abattement de 40 % pour le calcul du malus. Comptez 18 150 euros, en 3 comme en 5 portes.
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