
Les tarifs s’entendent « à partir de », TTC et hors aides fiscales. Le CO2 indiqué correspond à la fourchette mini-maxi en WLTP. Attention donc à la version choisie, surtout en Business souvent plus lourde et donc plus émettrice de CO2.
Une DS 9 à qui l’on pardonnera son « made in China » tant sa présentation et ses prestations dynamiques redorent le blason du haut de gamme français. Conçue sur la plate-forme EMP2 V3 étirée au maximum, cette grande berline embarque deux hybridations rechargeables, à l’instar de ses cousines du lion, du double chevron et de l’éclair. La DS 9 E-Tense de 225 ch/33-35 g est facturée 55 000 euros en Performance...
Les tarifs s’entendent « à partir de », TTC et hors aides fiscales. Le CO2 indiqué correspond à la fourchette mini-maxi en WLTP. Attention donc à la version choisie, surtout en Business souvent plus lourde et donc plus émettrice de CO2.
Une DS 9 à qui l’on pardonnera son « made in China » tant sa présentation et ses prestations dynamiques redorent le blason du haut de gamme français. Conçue sur la plate-forme EMP2 V3 étirée au maximum, cette grande berline embarque deux hybridations rechargeables, à l’instar de ses cousines du lion, du double chevron et de l’éclair. La DS 9 E-Tense de 225 ch/33-35 g est facturée 55 000 euros en Performance Line + ; la version 300 ch 4×4 passe à 66 500 euros pour 49 g.
Dans la catégorie « access premium », les seules à pouvoir frontalement s’y opposer sont la Volkswagen Arteon et la Skoda Superb qui partagent plate-forme et hybridation rechargeable. La Skoda Superb prend le label « iV » pour ce PHEV de 218 ch/23-30 g dont le prix débute à 42 710 euros en Business ; comptez 1 100 euros de plus pour le break Combi à 25-34 g. Pour sa part, la Volkswagen Arteon a adopté le PHEV de 218 ch/26-33 g (54 165 euros en Élégance) lors de son restylage à mi-parcours. Elle se décline aussi dans une carrosserie d’une rare élégance, le Shooting Brake, coupé break dit « de chasse ». Cette version débute à 54 765 euros en Élégance. Les autres motorisations thermiques ont disparu du catalogue.
VW Arteon ou Touareg ?
Toujours chez Volkswagen, passons au Touareg qui a aussi bénéficié d’un restylage à mi-vie. Ce grand SUV en a profité pour s’équiper d’un PHEV venu d’Audi : 3.0 V6 TSI de 340 ch plus un moteur électrique de 136 ch, le tout développant 381 ch pour 61-65 g. Son prix : 79 050 euros en Atmosphère. Audi et surtout Porsche prêtent aussi la version 462 ch de cet ensemble PHEV avec un CO2 qui évolue peu (63-70 g) mais le prix passe à 93 500 euros en finition unique R, la plus chère des Volkswagen. Comme pour l’Arteon, le PHEV est la seule motorisation existante.
Autre généraliste aux prétentions premium, Ford importe son grand SUV Explorer fabriqué en et taillé pour l’Amérique. À cela une seule justification : son PHEV, basée sur le gros 3.0 V6 essence de 357 ch plus 100 ch électriques, développe au total 457 ch, pour… 71 g ! Comptez 78 000 euros en ST-Line. Confort et luxe non ostentatoire assurés !
Les gammes Audi
Passons aux trois constructeurs allemands du haut de gamme qui monopolisent le podium. À commencer par Audi et son A6 TFSIe équipée du 2.0 TFSI de 252 ch, aidé par un moteur électrique de 143 ch. Le tout aligne au choix 299 ch/27-33 g (68 000 euros en Business Executive) ou 367 ch/28-32 g (74 300 euros en Compétition). Le break Avant nécessite 2 600 euros de plus avec, pour les deux puissances, 30-35 g.
On retrouve cette motorisation 55 TFSIe en 367 ch/46-49 g uniquement sous le capot de la version Coupé 4 portes Audi A7, dans une seule finition Compétition à 86 100 euros. Seule version disponible par ailleurs pour cette A7 vieillissante. Remarque identique pour la berline de prestige A8 qui fait l’impasse sur toutes les motorisations thermiques. Et se consacre dorénavant à la 60 TFSIe et à son ensemble PHEV commun au Volkswagen Touareg (3.0 V6 essence 357 ch plus 100 ch électriques) pour un total de 449 ch/58-60 g. Son prix : 129 100 euros en Avus et 135 710 euros en empattement allongé Limousine.
Du côté des SUV, même politique drastique d’élimination du thermique « pur » avec le Q7. Qui se dote du 55 TFSIe 3.0 V6 hybride rechargeable de 380 ch/58-67 g à 81 515 euros, ou du 60 TFSIe de 462 ch/59-67 g à 95 815 euros en Compétition. Le Coupé Q8 reprend ce schéma avec le 55 TFSIe de 381 ch/63-69 g à 86 770 euros, et le 60 TFSIe de 462 ch/64-69 g à 101 700 euros.
La Série 5 sous toutes ses formes
BMW n’est pas aussi radical avec ses motorisations. Sa Série 5, outre ses excellents diesel et essences en 4 et 6-cyl. en ligne, propose une palette plutôt fournie de trois puissances en PHEV. La 520e propulsion PHEV de 204 ch/30-41 g (2.0 turbo-essence de 163 ch plus 109 ch électriques) débute à 53 950 euros (55 750 euros en Business Design). En 530e propulsion PHEV, la puissance passe à 292 ch/30-42 g (2.0 turbo-essence de 184 ch plus 109 ch électriques) pour 59 550 euros (63 350 euros en Business Design). Cette 530e existe aussi en transmission intégrale 530e xDrive à 36-49 g pour 62 200 euros (66 000 euros en Business Design).
Enfin, la 545e xDrive est emmenée par le 3.0 turbo-essence de 286 ch plus 109 ch électriques, pour au total 394 ch/37-51 g à 71 850 euros ou 76 650 euros en Business Design. Le break Touring (+ 3 000 euros, + 4 g) se limite à la 520e (56 950 euros), la 530e (62 150 euros) et la 530e xDrive (64 800 euros).
La Série 7 restreint un peu plus sa panoplie avec la seule 745e et son PHEV de 394 ch/40-48 g pour 106 950 euros. L’empattement allongé de 20 cm en Limousine 745 Le pousse à 112 000 euros (41-50 g). Et offre l’accès à la transmission intégrale 745 Le xDrive, toujours à 394 ch/46-56 g pour 115 450 euros. Si le grand SUV X7 et le Coupé X6 restent privés d’hybridation, le SUV X5 reprend bien sûr le PHEV de 394 ch/27-39 g pour son 45e xDrive à 83 350 euros en Lounge. En thermique, seul le 3.0 turbo-diesel est à hybridation légère en 286 ch et 173-210 g à 73 100 euros, et en 40d de 340 ch et 187-223 g à 78 300euros.
La Classe E et sa version SUV GLE défendent les couleurs du haut de gamme Mercedes en PHEV. La Classe E 300e aligne ainsi 320 ch/33-44 g tirés du 2.0 turbo-essence de 211 ch plus 122 ch électriques. Son prix : 63 450 euros en Avantgarde Line et 65 650 euros en break.
L’offre Mercedes
Le GLE 350e de 347 ch/21 g reprend l’architecture du 211 ch essence mais avec un moteur électrique poussé à 136 ch. Il est facturé 82 600 euros en Avantgarde Line. Pour cette Classe E et ce GLS, les versions en PHEV diesel ne sont pas référencées dans ce classement.
Bien entendu, la récente et luxueuse Classe S s’équipe aussi d’une hybridation rechargeable S 560e. Celle-ci associe le V6 essence de 367 ch au moteur électrique poussé à 150 ch, le tout offrant 517 ch pour 14-23 g seulement, soit une exonération définitive de TVS ! Une motorisation disponible en Berline à 128 450 euros et en Limousine (5,39 m de longueur) à… 133 450 euros.
Restons en Allemagne, mais version sport, avec la Panamera 4e-Hybrid de Porsche. Ses 462 ch proviennent du 3.0 V6 essence de 330 ch, plus un moteur électrique de 136 ch partagé avec Audi et Volkswagen ; le CO2 pointe à 45-57 g pour 116 500 euros. Le coupé break Sport Turismo tire le CO2 à 49-60 g et le prix à 119 380 euros. La version Turbo S E-Hybrid pousse la puissance à 680 ch, avec 440 ch tirés du 3.0 V6 essence, le moteur électrique restant à 136 ch. Comptez 50-64 g et… 133 780 euros ou 137 140 euros en Sport Turismo. Enfin, la Panamera Turbo S E-Hybrid troque le V6 contre un 4.0 V8 de 571 ch couplé au moteur électrique de 136 ch, soit au total la bagatelle de 700 ch pour 62-66 g. Le prix débute à 165 216 euros ou 199 536 euros en Sport Turismo. Modèle le plus cher de notre dossier !
Porsche, Range Rover ou bien Volvo ?
Le Porsche Cayenne se limite aux deux motorisations en 462 ch/71-83 g pour l’E-Hybrid à 96 300 euros, et en 680 ch/86-92 g pour la Turbo S E-Hybrid à 179 216 euros. Le Coupé reprend ces versions PHEV sans modification du CO2, à respectivement 100 620 euros et 182 936 euros.
Tout autant hors norme, Land Rover commercialise son grand Range Rover (5,0 m de long). L’hybride rechargeable P400e de 404 ch se base sur le 2.0 turbo-essence de 300 ch plus un moteur électrique de 141 ch, pour 75-90 g à 125 700 euros ou 131 300 euros en empattement long (5,20 m de longueur totale).
Fermons le ban avec Volvo et son déjà vénérable V90 break PHEV. En T8 Twin Engine Recharge de 390 ch/46-49 g (303 ch essence plus 87 ch électriques), ce V90 s’affiche à 81 200 euros. Sa version SUV XC90 y aussi droit en T8 AWD Recharge, pour 61-68 g à 82 700 euros, uniquement en 7 places.
Dossier - Hybrides et hybrides rechargeables : les gammes 2021
- Segments A-B – Citadines, polyvalentes et SUV hybrides 2021 : la concurrence s’exacerbe
- Segment C – Compactes berlines et breaks hybrides 2021 : la gamme s’élargit
- Segment C – SUV compacts hybrides 2021 : l’embarras du choix
- Segment D – Berlines et breaks familiaux hybrides 2021 : une offre restreinte
- Segment D – SUV familiaux hybrides 2021 : des SUV généralistes et premium
- Segment E-H – Berlines et SUV routiers hybrides 2021 : haut de gamme