Bernard Kiener, Fujitsu France : « La moitié de notre flotte est sous les 110 ch »
La fusion de Fujitsu Technology Solutions et de Fujitsu Systems à l’échelle européenne a conduit la filiale française à rationaliser sa car policy. Bernard Kiener, responsable du parc, explique les grandes lignes de cette nouvelle politique automobile.
par Éric Gibory -
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« Avant l’intégration, les deux entités avaient des cultures automobiles différentes. Pour l’une d’entre elles, le véhicule était un élément valorisant la fonction des collaborateurs et faisait partie intégrante de la rémunération. Pour l’autre, le choix était limité à trois modèles et le véhicule valorisait peu la fonction. Nous avons décidé d’harmoniser ces deux cultures avec une ligne directrice : le véhicule doit valoriser la fonction sans que la car policy ne laisse entièrement libre cours à l’imagination de chacun. Nous ne voulions pas créer de frustration. Autre volonté affichée : limiter la dotation de véhicules de fonction à des postes...
« Avant l’intégration, les deux entités avaient des cultures automobiles différentes. Pour l’une d’entre elles, le véhicule était un élément valorisant la fonction des collaborateurs et faisait partie intégrante de la rémunération. Pour l’autre, le choix était limité à trois modèles et le véhicule valorisait peu la fonction. Nous avons décidé d’harmoniser ces deux cultures avec une ligne directrice : le véhicule doit valoriser la fonction sans que la car policy ne laisse entièrement libre cours à l’imagination de chacun. Nous ne voulions pas créer de frustration. Autre volonté affichée : limiter la dotation de véhicules de fonction à des postes bien précis pour réduire le périmètre de la flotte. Un groupe de travail réunissant les ressources humaines, les finances et les achats a été mis sur pied et placé sous la responsabilité de la direction générale. C’est la direction des ressources humaines qui a pris le leadership car l’ensemble de l’intégration était placée sous sa responsabilité.
La car policy devait être conforme aux règles internationales du groupe. Ainsi, à l’échelle européenne, une politique générale d’utilisation des véhicules a été mise en place et la France doit se conformer à ces règles. Ce cadre européen définit notamment une liste de constructeurs. En France, sur les 300 véhicules de notre flotte, une centaine appartiennent à la catégorie des voitures de fonction. Pour ces dernières, deux systèmes coexistent : l’un pour le comité de direction élargi au niveau hiérarchique inférieur et l’autre pour l’ensemble des fonctions éligibles. Dans le premier cas, l’entreprise prend en charge l’ensemble des coûts. Dans le second cas, le collaborateur verse une participation de 10 à 20 % du coût d’acquisition mensuelle, somme déduite de son salaire et qui correspond à l’usage personnel du véhicule. Élément important d’appréciation : nous autorisons l’usage de la carte carburant pour les déplacements privés.
Deux documents, l’accord d’entreprise et la charte d’utilisation, ont été validés par les représentants du personnel. L’accord d’entreprise définit un cadre général en matière d’attribution et d’utilisation. La charte est plus précise et rentre dans les détails. Elle doit rester souple pour coller aux évolutions réglementaires, économiques et techniques du marché du véhicule d’entreprise.
L’attribution d’un véhicule est liée à la fonction. Nous avons défini cinq catégories qui correspondent à notre métier et ce, sans introduire de niveaux hiérarchiques supplémentaires. En multipliant les niveaux, le parc devient hétérogène et plus difficile à gérer. Cela étant, en augmentant le montant de sa participation mensuelle, le collaborateur peut accéder au niveau supérieur. Nous avons décidé de laisser cette liberté car les besoins personnels de nos collaborateurs diffèrent : un célibataire dans une grande ville n’aura pas les mêmes priorités qu’un chef de famille avec enfants. Dans le premier cas, une citadine répond aux besoins alors que, dans le second, un monospace ou un break s’impose.
En revanche, les collaborateurs ne peuvent pas ajouter d’équipements supplémentaires. Nous avons sélectionné dix modèles (quatre pour le comité de direction et six pour les autres fonctions éligibles) et référencé Volkswagen, Audi et BMW pour leurs TCO compétitifs. »
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