Le principe : remplacer sa batterie dans une station, comme à une pompe, au lieu de la recharger pendant des heures à domicile ou dans un parc. Entièrement automatisée, l’opération de démontage-remontage de la batterie prend quelques minutes. En échange, le client souscrit un abonnement pour profiter du réseau à sa guise, ce qui fait forcément baisser le prix de la voiture. Problème, le projet nécessite le déploiement d’une infrastructure lourde sur l’ensemble d’un territoire, difficile à envisager dans un pays de grande superficie comme la France.
Un temps soutenue par Renault, la solution Better Place a finalement été abandonnée...
Le principe : remplacer sa batterie dans une station, comme à une pompe, au lieu de la recharger pendant des heures à domicile ou dans un parc. Entièrement automatisée, l’opération de démontage-remontage de la batterie prend quelques minutes. En échange, le client souscrit un abonnement pour profiter du réseau à sa guise, ce qui fait forcément baisser le prix de la voiture. Problème, le projet nécessite le déploiement d’une infrastructure lourde sur l’ensemble d’un territoire, difficile à envisager dans un pays de grande superficie comme la France.
Un temps soutenue par Renault, la solution Better Place a finalement été abandonnée. Mais l’aventure se poursuit en Finlande et au Danemark, ainsi que dans certaines régions en Australie et en Chine. En Israël, où le projet est le plus avancé, un réseau de plusieurs stations sera bientôt opérationnel. L’occasion pour la société américaine de prouver l’efficacité de son système et surtout la pérennité de ses installations et équipements dans le temps. En cas de succès, Better Place pourrait alors faire son retour en Europe dans quelques années, lorsque le véhicule électrique aura trouvé ses marques.