Électrification, premier bilan pour la Savoie et le Groupe IMA
Il y a un an, le département de la Savoie et le Groupe IMA (Inter Mutuelles Assistance) avaient déjà entamé l’électrification de leur flotte en se fixant des objectifs. Mais différents aléas, liés à la crise sanitaire ou à des problèmes techniques, en ont décidé autrement. Sans pour autant diminuer l’intérêt pour l’électrique. Premier bilan.
L’heure est au premier bilan pour le département de la Savoie et le Groupe IMA. Depuis la livraison de ses 37 Zoé en 2020, le département de la Savoie n’a pas reçu d’autres véhicules électriques. Mais il a maintenu l’objectif d’électrifier ses 350 véhicules légers de service. « Nous aboutirons bien, comme prévu, à un parc 100 % électrique en 2030, en en renouvelant 10 % chaque année », rappelle Vincent Brossard, directeur des systèmes d’information au pôle ressources et moyens.
Pareillement, l’électrification au sein du Groupe IMA n’a pas évolué depuis un an. En 2021, ce spécialiste de l’assistance indiquait vouloir « commander...
L’heure est au premier bilan pour le département de la Savoie et le Groupe IMA. Depuis la livraison de ses 37 Zoé en 2020, le département de la Savoie n’a pas reçu d’autres véhicules électriques. Mais il a maintenu l’objectif d’électrifier ses 350 véhicules légers de service. « Nous aboutirons bien, comme prévu, à un parc 100 % électrique en 2030, en en renouvelant 10 % chaque année », rappelle Vincent Brossard, directeur des systèmes d’information au pôle ressources et moyens.
Pareillement, l’électrification au sein du Groupe IMA n’a pas évolué depuis un an. En 2021, ce spécialiste de l’assistance indiquait vouloir « commander progressivement des véhicules électriques et hybrides pour évoluer vers une flotte la plus “décarbonée” possible dans les prochaines années. » Cet assureur s’appuie sur douze véhicules de service, dont quatre électriques, pour ses collaborateurs. Et une douzaine de bornes de recharge pour les salariés et les visiteurs de son siège de Niort (79).
Des objectifs perturbés pour la Savoie et le Groupe IMA
« Compte tenu de la crise sanitaire, nous avons drastiquement limité les déplacements inter-sites du groupe et ceux vers les sites de nos actionnaires et clients. En conséquence, les évolutions de la flotte interne ont été “suspendues” en 2021. Mais notre intention demeure inchangée », explique Renaud Berrivin, conseiller auprès de la direction générale en charge des relations presse et de la RSE pour le Groupe IMA. Et pour ce responsable, « les contraintes d’autonomie se réduisent au fil du temps avec l’arrivée de modèles plus “autonomes”. Nous reprendrons notre programme d’électrification dès que la situation sanitaire sera durablement stabilisée. »
En revanche, le département de la Savoie n’a pas subi de retard de livraison par rapport à la crise des semi-conducteurs. De fait, il n’a pas commandé de véhicules « standards » en 2021. Sauf un engin : une balayeuse électrique pour les pistes cyclables. Et les collaborateurs ont toujours à leur disposition une dizaine de vélos à assistance électrique. Et deux vélos hydrogène librement réservables. En outre, après plus d’un an d’attente, les deux Kangoo Z.E. H2, commandés fin 2019, viennent enfin d’arriver. En fonction des résultats des essais, d’autres commandes de véhicules hydrogène pourraient aboutir. « Nous n’avons pas peur des délais de livraison prolongés. En effet, nous ne sommes pas en situation d’urgence pour l’approvisionnement. Nous attendons que la centrale d’achat public Ugap complète son catalogue de modèles électriques car l’offre reste assez limitée. La prochaine Mégane électrique retient par ailleurs toute notre attention », souligne Brossard.
Une question de coût et de situations
Pour le département, le problème tient plus à une question de coût. La Savoie avait réalisé en 2021 une étude comparative du TCO entre une Clio essence et une Zoé électrique. Pour finalement estimer que le coût serait équivalent entre un véhicule électrique et un thermique, sur dix ans. « Aujourd’hui, le coût des travaux liés aux bornes s’avère plus important que prévu. Le TCO de l’électrique reste donc plutôt négatif à courte échéance. Du fait du coût d’installation de ces bornes », déplore Vincent Brossard.
Ce constat dépend aussi des situations. « Un gestionnaire qui n’installe pas de bornes n’aura pas ce souci de TCO défavorable. Le fait que nous soyons multi-sites complexifie aussi la mission. Il est plus simple d’implanter cent bornes dans un même parking que de mettre cinq bornes dans vingt parkings. Il faut travailler vingt fois le sujet avec le fournisseur Enedis. De plus, plusieurs petits chantiers restent plus onéreux qu’un grand chantier, ce qui induit un TCO négatif », illustre Vincent Brossard. Ainsi, ce ne sont pas tant les véhicules qui posent souci que les infrastructures de recharge.
Une recharge coûteuse pour la Savoie et le groupe IMA
« Cela n’a pas changé nos objectifs, nous resterons sur l’électrique ou l’hydrogène à long terme. Cela est acté, assure Vincent Brossard. Nous envisageons de commander une vingtaine de nouveaux véhicules électriques cette année, plutôt au second semestre au vu de nos retards. »
Quant au Groupe IMA, s’il n’a pas pu avancer dans l’électrification de sa flotte, il continue ses « efforts » pour accompagner son réseau de prestataires intervenant sur des véhicules électriques en situation d’urgence et d’assistance. « 70 % de nos dépanneurs-remorqueurs français (1 500 répartis sur tout le territoire national) ont un titre d’habilitation électrique niveau BX2L, pour une durée de trois ans. À l’issue de cette période, ils devront effectuer une remise à niveau », précise Renaud Berrivin.
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