Elle reposait sur quatre accords constructeurs et un contrat-cadre européen avec ALD Automotive qui restait mal déployé dans les petits pays. Pour aller plus loin dans l’optimisation des coûts, un groupe de travail s’est mis en place fin 2008. « Le scénario proposé à la direction reposait sur un enchaînement de mesures fortes : le gel temporaire des mises à la route, la consolidation des besoins et leur massification en une seule commande, ferme et annuelle. Et l’ambition de ne sélectionner qu’un seul constructeur, si possible », se souvient Dominique Dancie, le directeur des achats France et siège Europe.
La démarche a d’autant...
Elle reposait sur quatre accords constructeurs et un contrat-cadre européen avec ALD Automotive qui restait mal déployé dans les petits pays. Pour aller plus loin dans l’optimisation des coûts, un groupe de travail s’est mis en place fin 2008. « Le scénario proposé à la direction reposait sur un enchaînement de mesures fortes : le gel temporaire des mises à la route, la consolidation des besoins et leur massification en une seule commande, ferme et annuelle. Et l’ambition de ne sélectionner qu’un seul constructeur, si possible », se souvient Dominique Dancie, le directeur des achats France et siège Europe.
La démarche a d’autant plus peiné à convaincre les constructeurs qu’elle émanait d’un groupe pharmaceutique qui conservait un volant de voitures premium dans certains pays. Mais le soutien du top management de BMS et la mobilisation des ressources humaines ont conduit en 2009 à un contrat européen avec Ford. Un accord élargi outre-Atlantique l’année suivante et qui concerne ainsi plus de 7 000 véhicules dans le monde. La négociation du début sur fond de crise, le principe de la commande ferme, puis l’élargissement de la relation permettent à BMS de bénéficier de remises très intéressantes, jusqu’à aujourd’hui.
La démarche a par ailleurs exigé une mobilisation tripartite, impliquant le constructeur et les loueurs, pour maximiser les VR des véhicules en question et comprimer d’autant les loyers. Quatre loueurs ont été retenus à l’occasion pour l’Europe, et le principe de massification joue cette fois-ci à l’échelon national : chaque pays ne travaille qu’avec un seul loueur qui lui est désigné par les achats Europe.