
N° 3 des ventes de voitures électriques en France, la BMW i3 se refait une subtile beauté (feux avant horizontaux LED) pour le salon de Francfort mi-septembre et une commercialisation fin 2017. Histoire de faire vivre la gamme, BMW en a profité pour augmenter la puissance du moteur électrique. Celui passe de 170 à 184 ch, avec un couple en hausse de 250 à 270 Nm, sur une version dite sportive « i3s ». Mais la batterie reste de même puissance : née en 2014, la BMW i3 avait déjà revu sa batterie à la hausse l’année dernière de 22 à 33 kW (voir notre essai).
La BMW i3 en mode sportif
Avec une puissance accrue, l’autonomie de cette citadine électrique sportive i3s s’affiche donc légèrement en baisse, de 235 km selon le nouveau cycle WLTP à 200 km, toujours en WLTP, pour la version i3s sans prolongateur d’autonomie.
Bien entendu, ce prolongateur d’autonomie, un bicylindre essence de 34 ch rechargeant la batterie, est toujours proposé dans la version REx (+ 110 km environ). Plus lourde, la BMW i3 REx actuelle affiche entre 190 et 200 km d’autonomie en WLTP, soit exactement ce que nous avions relevé lors de nos essais l’hiver dernier. Pour la version sportive i3s REx, BMW annonce entre 185 et 195 km d’autonomie en WLTP ‒ c’est bien.
Mais par rapport à cette version sportive, la version standard offre déjà de très belles performances et un agrément de conduite de haut niveau. Précisons tout de même que le 0 à 100 km est couvert en 7,7 s au volant de cette i3s REx, contre 8,1 s avec l’i3 Rex ; les reprises de 80 à 120 km/h nécessitent 4,8 s contre 5,7 s et la vitesse maximale est repoussée à 160 km/h au lieu de 150 km/h pour l’i3 REx.