
En uniformisant ses modèles sur la plate-forme UKL qui sert déjà pour le X1, la Série 2, Mini et maintenant la Série 1, BMW a opté pour la rationalisation industrielle et économique. Et savoir si votre Série 1 transmet sa puissance aux roues avant ou arrière, en traction ou en propulsion donc, n’est pas fondamental. Au pire, vous choisirez une transmission intégrale xDrive, réglée pour imprimer un comportement de propulsion à la voiture.
Pour le reste, cette troisième génération de compacte offre cette habitabilité et cette praticité qui lui manquaient ‒ c’est déjà un énorme progrès. Surtout que son encombrement total est quasiment identique à celui de la génération précédente : 4,32 m de longueur mais avec une largeur qui affiche 3,4 cm supplémentaires (1,80 m), au bénéfice des passagers arrière et du coffre (+ 20 l). Et l’on retrouve toujours l’environnement propre aux cockpits de la marque, avec un petit écran central tactile uniquement à l’arrêt – c’est bien pour la sécurité –, et une console centrale prolongée par un accoudoir aux capacités de rangement devenues correctes.
Montée en gamme
Auprès des flottes, BMW France mise sur sa 116d d’accès à la gamme, équipée du 3-cylindres diesel 1.5 de 116 ch, pour 31 750 euros TTC et un CO2 de 98 g (NEDC corrélé). Mais nous n’avons essayé que la 118d avec son 2.0 turbodiesel de 150 ch et dont le tarif s’envole un peu : 36 350 euros en Business Design avec la très agréable boîte auto à 109 g pour 2 200 euros (108 g en BVM). Les consommations réelles se font plutôt basses avec environ 6,5 l/100 km, mais l’homologation NEDC corrélé demeure irréaliste à 3,9 l en BVM et 4,3 l en BVA. C’est plutôt l’agrément de conduite qu’il faut souligner.
Si BMW sait toujours très bien régler et gérer ses 4 et 6-cylindres, c’est moins vrai pour le 3-cylindres 1.5 essence de la version 116 ch. Une 116i qui nous a plutôt déçu par ses à-coups et sa forte consommation réelle de 7,6 l/100 km (123 g, 31 250 euros). Le confort des suspensions dépend toujours des roues et des pneus choisis : il vous faudra donc opter pour les jantes de 17 ’’. Car les amortisseurs se montrent toujours aussi peu progressifs et prévenants pour les occupants.
Au bilan, cette Série 1 ne surprend pas et capitalise sur son ADN de compacte premium, tout en offrant enfin une bonne habitabilité. Son pouvoir d’attraction fait le reste pour assurer une excellente valeur résiduelle.

Valeurs futures | |
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BMW 118d 150 ch BVA8 Business Design | |
Énergie | Diesel |
Boîte de vitesses | Automatique |
Carrosserie | Berline |
Cylindrée (cm3) | 1 995 |
CO2 (g/km) | 109 |
Ch din | 150 |
Prix neuf TTC (€) | 36 350 |
Mois | 42 |
Km total | 100 000 |
Valeur reprise TTC (€) | 16 660 |
Valeur reprise | 45,8 % |
Valeur vente TTC (€) | 19 531 |
Valeur vente | 53,7 % |
Source : Forecast Autovista, octobre 2019. |
BMW Série 1 Business Design | 118d BVA sDrive |
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Moteur (cm3) | 1 995 |
Puissance/couple (ch/Nm) | 150/350 |
Conso. mixte (l/100 km) | 4,3 |
Émissions de CO2 (g/km) | 109 |
Vitesse maxi (km/h) | 216 |
0 à 100 km/h (s) | 8,4 |
Poids à vide (kg) | 1 505 |
Charge utile (kg) | 550 |
Coffre (l) | 380/1 200 |
L x l x h (mm) | 4 319 x 1 799 x 1 434 |
Prix (€ TTC) | 36 350 |