
Si le nouveau BMW X1 ne grandit que de 5 cm en longueur par rapport à son prédécesseur, il paraît visuellement plus imposant. Ses lignes plus anguleuses, sa double calandre verticale surdimensionnée et le modelage de son capot renforcent en effet son côté baroudeur. Mais ce X1 se montre plus doux à bord, avec plein de petites attentions pour soigner le confort de ses occupants. On notera ainsi les sièges avant Advanced (en option, hélas), ultra enveloppants et dotés d’une assise allongée, qui donnent l’impression de faire corps avec l’auto ‒ à condition de ne pas avoir un bassin trop large.
Autre nouveauté, la console centrale flottante à hauteur d’accoudoir intègre la commande de boîte à son extrémité et libère un grand espace de rangement en partie basse. Bien vu. L’ergonomie au poste de conduite, particulièrement réussie malgré un tableau de bord tout tactile englobant deux écrans, s’accompagne d’une qualité perçue en progrès et de matériaux raffinés. De quoi créer à bord une ambiance plus reposante que sportive.
Cette troisième génération du X1 a également su garder sa fibre familiale en misant sur une habitabilité arrière généreuse, avec une banquette divisible en trois parties et coulissante sur 13 cm (en option). Le volume du coffre s’accroît de 50 l sur les versions thermiques (à 540 l, banquette reculée et dossier redressé). Sur ce point, ce SUV compact reste plus pratique que ses principaux concurrents, le Mercedes GLA et l’Audi Q3.
Best-seller de la marque avec la Série 1, le X1 de troisième génération est proposé dès son lancement en essence, diesel, hybride rechargeable et 100 % électrique ‒ chaque motorisation devant représenter 25 % du mix de ventes. Sachant que la part du diesel pèse encore 39 % des ventes chez BMW France.
X1 sDrive18d : un BMW à appétit d’oiseau
Nous avons donc choisi de tester la version d’entrée de gamme sDrive 18d (diesel) qui devrait encore séduire les gros rouleurs au sein des flottes. Parfaitement épaulé par une transmission à huit rapports ultra rapide (il n’y plus de boîte manuelle sur le X1), ce 4-cyl. brille par sa discrétion, avec un niveau sonore et des vibrations parfaitement contenus, et un appétit d’oiseau : nous avons mesuré moins de 5 l/100 km sur notre parcours de routes secondaires en partie montagneuses. Cette version traction (roues avant motrices) permet de profiter des belles qualités dynamiques du X1, très équilibré dans ses mouvements et pas trop ferme en suspension. Seul le train avant peut souffrir de pertes de motricité en cas de fortes accélérations sur revêtement mouillé.
Enfin, les tarifs augmentent mais intègrent un plus haut de niveau de prestations et de technologies embarquées (ADAS), assure BMW. Qui a prévu une gamme simplifiée avec quatre finitions dont une Business Design pour les flottes. En Business Design justement, comptez 46 100 euros pour le X1 sDrive18d xLine essayé ici.
BMW X1 sDrive18d xLine
Moteur (cm3) | 4-cyl. 1 995 |
Puissance/couple (ch/Nm) | 150/360 |
Conso. mixte (l/100 km) | 6,5 |
Émissions de CO2 (g/km) | 129-146 |
Vitesse maxi (km/h) | 210 |
0 à 100 km/h (s) | 8,9 |
Poids à vide (kg) | 1 575 |
Charge utile (kg) | 575 |
Coffre (l) | 476/540 |
L x l x H (mm) | 4 500 x 1 845 x 1 642 |
À partir de (€ TTC) | 42 200 |
Valeurs futures
BMW X1 sDrive 18d 150 ch DKG7 | |
Énergie | Diesel |
Boîte de vitesses | Automate séquentiel |
Carrosserie | Tout-terrain |
Cylindrée (cm3) | 1 995 |
CO2 (g/km) | 129-146 |
Ch din | 150 |
Prix neuf TTC (€) | 42 200 |
Mois | 42 |
Km total | 100 000 |
Valeur reprise TTC (€) | 20 812 |
Valeur reprise | 49,32 % |
Valeur vente TTC (€) | 24 257 |
Valeur vente | 57,48 % |