Les objectifs environnementaux sont d’autant plus ambitieux qu’ils permettent des économies réelles. Fin 2014 et début 2015, BNP Real Estate a ainsi décidé de faire évoluer sa car policy pour limiter ses émissions de CO2 et ses consommations de carburant.
Pour maîtriser son empreinte environnementale, BNP Paribas Real Estate a limité à 130 g/km de CO2 les émissions des véhicules référencés pour les deux catégories supérieures de sa car policy. Pour les trois autres niveaux, ce seuil est porté à 120 g, soit un effort supplémentaire par rapport aux objectifs de 130 g du groupe BNP Paribas. Parallèlement à ces limites, le spécialiste de l’immobilier a exclu les coupés sportifs et les cabriolets et promeut les véhicules électriques et hybrides. Le parc compte ainsi quatre hybrides Audi et Peugeot.
« Promouvoir une mobilité durable apparaît en filigrane de toutes les actions que nous menons sur la flotte, explique Alexandre Darnajou, responsable environnement de travail, services généraux et immobilier. Nos actions s’inscrivent en cohérence avec l’objectif du groupe BNP Paribas, soit une diminution des émissions des gaz à effet de serre de 10 % entre 2012 et fin 2015. » Ces efforts portent aussi sur les voyages, les consommations d’énergie et de papier, etc.
Des véhicules plus sobres et mieux équipés
Les 230 véhicules de la flotte de BNP Paribas Real Estate se répartissent dans les cinq catégories de sa car policy et affichent une moyenne de 110 g de CO2. Financé en location longue durée par Arval, autre entité du groupe BNP Paribas, ce parc multimarques est dominé par les marques du groupe Volkswagen et Peugeot. Les contrats LLD courent sur 48 mois et 80 000 km. Les niveaux de la car policy sont définis par des budgets exprimés en TCO. Les véhicules de fonction sont négociés lors de l’embauche des collaborateurs qui ont la possibilité d’adopter un véhicule d’une catégorie supérieure contre une participation financière. Dans chaque catégorie, BNP Paribas Real Estate a sélectionné dix véhicules.
La redéfinition de la car policy produit ses effets au fil des renouvellements des contrats. « Il est encore un peu tôt pour avoir un retour des collaborateurs sur cette nouvelle car policy, constate Alexandre Darnajou. Nous veillons à ce que notre volonté de limiter les taux de CO2 aille de pair avec une sélection généreuse d’équipements. C’est pourquoi nos véhicules disposent au minimum d’un pack business. »
Plus de véhicules mais des coûts contenus
La réorganisation du parc s’est accompagnée d’une rationalisation du nombre des marques automobiles sélectionnées. « Nous avons simplifié notre gestion administrative en nous concentrant sur une sélection de marques », relate Alexandre Darnajou. Aujourd’hui, un seul collaborateur gère la flotte en interne.
Si une grande partie des tâches a été externalisée auprès d’Arval, BNP Paribas Real Estate continue de piloter la flotte pour lutter contre les dérives budgétaires. Alors que le nombre de véhicules progresse, le spécialiste de l’immobilier s’attache à contenir la hausse des coûts. BNP Paribas Real Estate a aussi référencé 12 véhicules électriques et hybrides pour les différentes catégories de sa car policy. Pour sélectionner les modèles, le spécialiste de l’immobilier a privilégié l’aspect qualitatif.

« Dans la sélection, des marques n’ont pas été retenues en raison du design et des caractéristiques techniques des véhicules », précise Alexandre Darnajou
Des modèles électriques et hybrides de Peugeot, Lexus et Audi leur ont été préférés. « L’image projetée par ces véhicules et leur design correspondent mieux à nos collaborateurs qui, ainsi, hésitent moins à franchir le pas », poursuit le responsable.
Pour assurer la recharge des modèles électriques, l’immeuble de BNP Paribas Real Estate, construit en 2011, offre 12 points de charge. Destinés aux véhicules électriques, ils sont aussi ouverts aux collaborateurs pour recharger leurs voitures personnelles. L’entreprise met aussi des vélos électriques à la disposition des salariés.
Dans un avenir proche, BNP Paribas Real Estate réfléchit à l’opportunité de développer l’autopartage. Prochaine étape : la mutualisation d’une flotte de véhicules.
Des véhicules partagés et des vélos électriques
« Certains collaborateurs qui ne bénéficient pas de véhicules de fonction se déplacent régulièrement à l’extérieur de l’entreprise et ont recours aux taxis, constate Alexandre Darnajou. L’autopartage apporterait davantage de souplesse. De plus, cette solution conduirait à accroître le nombre de véhicules électriques qui peuvent répondre aux besoins de trajets de proximité. »
BNP Paribas Real Estate explore toutes les solutions de mobilité, avec à la clé une image de marque valorisée et un coût de la mobilité sous contrôle, malgré la progression des volumes de la flotte.
