Pierre-Thomas Blaise, directeur du parc matériel, métropole de Bordeaux.
« Pour Bordeaux et sa métropole, notre nouvelle mobilité réside dans le partage de véhicules. Ce système destiné à nos agents permet de rationaliser notre parc. Avant, un véhicule faisait une sortie par jour alors que l’équivalent mutualisé en fait entre deux et trois. Nous utilisons donc nos ressources au maximum. Cela veut aussi dire que malgré un nombre d’agents en forte croissance, notre parc est resté stable.
Les agents de Bordeaux Métropole peuvent aussi choisir entre plusieurs types de mobilité (voiture, vélo, scooter) selon leur besoin. Cela leur apporte...
Pierre-Thomas Blaise, directeur du parc matériel, métropole de Bordeaux.
« Pour Bordeaux et sa métropole, notre nouvelle mobilité réside dans le partage de véhicules. Ce système destiné à nos agents permet de rationaliser notre parc. Avant, un véhicule faisait une sortie par jour alors que l’équivalent mutualisé en fait entre deux et trois. Nous utilisons donc nos ressources au maximum. Cela veut aussi dire que malgré un nombre d’agents en forte croissance, notre parc est resté stable.
Les agents de Bordeaux Métropole peuvent aussi choisir entre plusieurs types de mobilité (voiture, vélo, scooter) selon leur besoin. Cela leur apporte plus de flexibilité et améliore la qualité de notre service sans accroître le parc. En offrant cette palette de solutions techniques, nous misons aussi sur une intelligence collective avec le recours au véhicule le plus “environnemental“.
Pour lancer ce système, nous avons tout d’abord analysé le comportement de transport de nos agents, sans a priori ni dogmatisme. Car cela ne sert à rien de confier un véhicule électrique à un agent qui roule 500 km par jour… Ensuite, nous avons misé sur des options faciles et non engageantes. Nous avons aussi facilité la vie de nos agents avec des outils de déplacement, mais sans que cela soit définitif. Nos agents ont le choix entre un panel d’engins, ils peuvent aussi opter pour la prime transport en commun ou pour la possibilité de garer la voiture chez eux (remisage). Ils retiennent la solution qui leur convient le mieux.
En laissant ce choix, je n’ai pas constaté de surcroît d’usage de la voiture polluante. Nos employés jouent le jeu. Ils choisissent le mode de déplacement le plus simple. Il faut donc offrir une grande flexibilité et un maximum de solutions différentes, de la marche à pied à la voiture en passant par le vélo ou le transport en commun. »